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International audience; The paper addresses the evolution and structuring of a market of impact metrics and impact indicators that includes but is no longer limited to citation. This market reveals the consideration by its stakeholders of the evolution of digital environments, policy frameworks and social practices of research communities, conveying new values translated into new types of data and metadata to be collected. The approach to these indicators through the cities of justification allows a novel reading of the place and meaning of these categories of indicators in the game and strategies of technological conglomerates that seek to establish their monopoly on the measurement of science. By this approach, the text returns to the field of bibliometrics, which has adapted and broadened the spectrum of its data and techniques to take on the plurality of definitions of the impact of scientific publication.; La proposition adresse l’évolution et la structuration d’un marché des mesures et indicateurs d’impact qui comprend mais ne se limite plus à ceux des citations. Ce marché révèle la prise en compte par ses acteurs de l’évolution des environnements numériques, des cadres politiques et des pratiques sociales des communautés de chercheurs, véhiculant de nouvelles valeurs traduites dans de nouveaux types de données et de métadonnées à collecter. L’approche de ce marché par les cités de justification (Economies de la grandeur) permet une lecture inédite de la place et de la signification de ces catégories d’indicateurs dans le jeu et les stratégies de conglomérats technologiques qui cherchent à établir leur monopole autour de la science. Ce faisant, le texte revient sur le champ de la bibliométrie qui s’est adapté et a élargi le spectre de ses données et de ses approches pour prendre en charge la pluralité des définitions de l’impact de la science à l’ère d numérique.

International audience; « Beaming Up » academic libraries in the future is a stimulating intellectual activity, allowing us to take a step back and see the host of evolutions that these lasting institutions have been experiencing. The main lines of a credible future scenario can then emerge. Within the academic world, to which they belong, libraries have witnessed-and often participated in-the changes that have occurred in recent scientific communication events (subscribing to Big Deals, supporting Open Access, developing institutional repositories, helping to manage research data, etc.) and/or been part of pedagogical innovations (developing Learning Centers, creating MOOCs, providing pedagogical support in classrooms, helping students to build their information literacy, etc.). The scope of these libraries has therefore been transformed, going from an established role to a wide range of functions. These important changes-and the economic implications that go with such changes-have their roots in the digital age and the Web. But the academic communities' practices, usages and behaviors also contribute greatly in structuring the new scholarly world. The ways in which these behaviors are evolving make us question the current role of libraries. At the same time, the dynamics inherent to these scholarly practices have opened up niche markets, themselves operated by new Web and media stakeholders-often Start-ups-which play the role of intermediaries (Google, Google Scholar, ResearchGate, Mendeley, ScienceOpen, or also Kudos for instance). These new intermediaries make up the news of the academic world. They have seeped into the modalities that shape the (collaborative and participatory) creation of scientific publications and pedagogical knowledge as well as its production (complex and multi-modal products), its dissemination (various business models: Gold, Platinum, Freemium) and, finally, its valorization (Altmetrics). Innovation, which has 1-Or « Pointsmen », as you like it!

Scholarly digital journals in the STM field currently circulate in a context where four models, each represented by a color, coexist: white for commercial publications, green for open archives, gold for open access journals, and grey for data archives. This “color table” that includes key Web and communications stakeholders is the ever-evolving result of changes occurring in STM publishing. These colors contribute to the tensions that govern relations and strategies between old and new stakeholders. The purpose of this article is twofold. It aims to report on the socioeconomic approaches that form the basis of strategies and positions made by contributors who want to renew the scholarly journal publishing system. The article also aims to offer an analytical framework for cultural industries. This framework makes it possible to understand the movements occurring between the scientific information industry, the communications industry, and social media., La diffusion de la revue scientifique dans les domaines STM s’inscrit aujourd’hui dans un contexte où cohabitent quatre modèles représentés par des couleurs : le « Blanc » pour le payant, le « Vert » pour les archives ouvertes, le « Doré » pour les revues en libre accès et enfin le « Gris » pour les données de la recherche. Ce « tableau en couleurs » est le résultat, encore mouvant de mutations qui opèrent au sein de l’édition de la revue scientifique STM et qui intègre les acteurs du Web et de la communication.

International audience; On retrouve dans les déclarations successives qui ont contribué à façonner « l'esprit » du libre accès, une volonté claire de faire profiter les pays du sud à ce nouveau modèle de diffusion de la production intellectuelle. Cette volonté a souvent été relayée par des chercheurs impliqués dans une réflexion de démocratisation des savoirs, et renforcée par une volonté politique manifestée dans des protocoles d'accords . Alors que la littérature scientifique et professionnelle commence à analyser le bilan de son existence, nous pouvons légitimement nous poser la question de savoir quelle place occupe ce mouvement dans les pays en voie de développement dont peu d'échos nous parviennent encore ? Répondre à cette question peut s'envisager sous plusieurs prismes. D'abord par le degré de connaissance (ou d'ignorance) du mouvement du libre accès et plus particulièrement des archives ouvertes par le public des chercheurs. Ensuite, par la mesure de leur participation effective dans ces archives. Enfin par leur mobilisation pour la réalisation de projets du même type au niveau de leur pays, voire de leur région. Pour avoir l'image la plus complète et la plus claire possible, notre proposition de communication envisage d'appréhender la question sous chacun de ces prismes. Par ailleurs, nous avons souhaité que cette problématique s'articule sur deux terrains afin d'avoir à la fois un retour significatif sur la question et d'adopter par là même une approche comparative susceptible d'identifier et d'isoler des éléments caractérisants : politique en matière d'information scientifique, budgets alloués, informations et formations dispensées, etc. Ce souci se traduit dans le terrain investit, composé de l'Algérie et de la Tunisie. Il est question de 2 pays en voie de développement faisant partie d'une région, traditionnellement désignée par « Afrique du Nord ». Leur histoire coloniale commune en a fait une région francophone, de même que leur ouverture à l'économie de marché donne à l'anglais depuis une quinzaine d'années une place plus significative ; un multilinguisme qui n'isole pas les chercheurs des réalisations connues en Europe et en Amérique du Nord. Le choix des domaines s'est porté sur les sciences physiques, l'informatique et les sciences de la santé, grands domaines permettant de vérifier un certain nombre de nos hypothèses :  D'une part, la physique et l'informatique, deux domaines où les chercheurs anglo-saxons ont été précurseurs dans le déploiement du libre accès, tant du point de vue de l'idée que du dispositif ce qui nous permet de penser que nous aurons plus de matière à observer.  D'autre part, la médecine pour laquelle la documentation scientifique est la plus onéreuse et où les initiatives de publications en libre accès moins récentes que celles des deux disciplines ci-dessus, sont de plus en plus diversifiées et visibles. D'un point de vue méthodologique, notre travail comprendra 3 étapes :  D'abord, établir un état de l'existant à partir d'une analyse de la littérature, mais aussi à partir d'une lecture des directions politiques et économiques en matière d'information scientifique faites dans les deux pays objet de notre étude.  Ensuite, un volet quantitatif destiné à recueillir et analyser les données quantitatives de dépôt, auto-archivage, de citations, de commentaires, d'inscriptions, ... à partir d'un échantillon représentatif d'archives ouvertes pour les domaines étudiés.  Enfin, un volet qualitatif destiné à recueillir le discours des chercheurs à partir d'entretiens semi-directifs et qui auraient pour but d'expliquer les inerties et/ou les dynamiques des résultats relevés dans le volet quantitatif. La comparaison raisonnée des résultats de chacune des étapes, distinctes et complémentaires, permettra de dresser une analyse aussi exhaustive que possible de la situation.

The article reports on the APE 2008 conference "Academic Publishing in Europe 2008 : Quality and Publishing" at the Berlin-Brandenburg Academy of Sciences, Berlin, 22–23 January 2008.; Du 22 au 23 janvier 2008, l'Académie des Sciences de Berlin-Brandebourg a accueilli la 3e conférence « Academic Publishing in Europe » (APE 2008). Sous les auspices de la Commission Européenne, les organisateurs de ce forum développent depuis 2006 l'échange d'expériences, d'informations et d'analyses entre les professionnels de l'édition scientifique européenne. Cette année, environ 230 éditeurs, intermédiaires et chercheurs de 15 pays ont suivi l'invitation et débattu pendant deux jours les questions liées à la qualité de l'édition.

International audience; The article reports on the APE 2008 conference "Academic Publishing in Europe 2008 : Quality and Publishing" at the Berlin-Brandenburg Academy of Sciences, Berlin, 22–23 January 2008. Special attention is paid to document supply related topics.; Du 22 au 23 janvier 2008, l'Académie des Sciences de Berlin-Brandebourg a accueilli la 3e conférence « Academic Publishing in Europe » (APE 2008). Cette année, environ 230 éditeurs, intermédiaires et chercheurs de 15 pays ont suivi l'invitation et débattu pendant deux jours les questions liées à la qualité de l'édition. L'article donne un compte-rendu de cette conférence, avec une attention particulière pour la fourniture de documents.

The paper provides a critical review of predatory journals phenomenon affecting the field of scholarly communication in the Open Access era. It gives an analytical account of the debates, the research carried and methodologies and discusses the multidimensionality of definition of predatory journals and of the new market of lists of "legitimate" and "illegitimate" journals. The article identifies the main ethical and scientific issues that predatory journals raise in the Open Access publishing era and reports on the contexts that lead researchers (young and senior) to publish in these outlets. By linking predatory journals to the field of scholarly communication, the article highlights the main issues and establishes them as research subjects. The article concludes with research avenues that contribute to the analysis of mutation in digital scholarly communication., L'article présente un état de l'art critique du phénomène des revues prédatrices qui touche le champ de la communication scientifique et en fait une de ses actualités les plus médiatisées. Il rend compte des débats en cours, des recherches menées et de leurs méthodologies. L'article discute la définition de la revue prédatrice et propose une analyse du nouveau marché de listes de revues « légitimes » et « illégitimes ». Il identifie les principaux enjeux éthiques et scientifiques que les revues prédatrices font peser sur la publication en Libre Accès et rend compte des contextes qui conduisent des chercheurs (jeunes et seniors) à y publier. En rattachant les revues prédatrices au champ de la communication scientifique, l'article en pointe les principales problématiques et les érige en objet de recherche. L'article conclut sur des pistes de recherches contribuant à l'analyse des mutations de la communication scientifique numérique. Abstract: The paper provides a critical review of predatory journals phenomenon affecting the field of scholarly communication in the Open Access era. It gives an analytical account of the debates, the research carried and methodologies and discusses the multidimensionality of definition of predatory journals and of the new market of lists of "legitimate" and "illegitimate" journals. The article identifies the main ethical and scientific issues that predatory journals raise in the Open Access publishing era and reports on the contexts that lead researchers (young and senior) to publish in these outlets. By linking predatory journals to the field of scholarly communication, the article highlights the main issues and establishes them as research subjects. The article concludes with research avenues that contribute to the analysis of mutation in digital scholarly communication.

Publishing and bibliometric indicators are of utmost relevance for scientists and research institutions as the impact or importance of a publication (or even of a scientist or an institution) is mostly regarded to be equivalent to a citation-based indicator, e.g. in form of the Journal Impact Factor or the Hirsch-Index. Both on an individual and an institutional level performance measurement depends strongly on these impact scores. This contribution shows that most common methods to assess the impact of scientific publications often discriminate Open Access publications — and by that reduce the attractiveness of Open Access for scientists. Assuming that the motivation to use Open Access publishing services (e.g. a journal or a repository) would increase if these services would convey some sort of reputation or impact to the scientists, alternative models of impact are discussed. Prevailing research results indicate that alternative metrics based on usage information of electronic documents are suitable to complement or to relativize citation-based indicators. Furthermore an insight into the project OpenAccess- Statistics OA-S is given. OA-S implemented an infrastructure to collect document-related usage information from distributed Open Access Repositories in an aggregator service in order to generate interoperable document access information according to three standards (COUNTER, LogEc and IFABC). The service also guarantees the deduplication of users and identical documents on different servers. In a second phase it is not only planned to implement added services like recommender features, but also to evaluate alternative impact metrics based on usage patterns of electronic documents.