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The production of a large number of mosquitoes of high biological qualities and reliable sex sorting before release are key challenges when applying the sterile insect technique as part of an area-wide integrated pest management approach. There is a need to fully evaluate the production capacity of the equipment developed in order to plan and maintain a daily production level for large-scale operational release activities. This study aimed to evaluate the potential use of the FAO/IAEA larval rearing unit for Aedes aegypti and the subsequent female contamination rate after sex sorting with a Fay-Morlan glass separator. Trays from each rack were tilted and their contents sorted either for each individual tray or after mixing the content of all trays from the rack. The pupal production and the female contamination rate were estimated with respect to day of collection, position of the tray, type of pupae collection, and sorting operator. Results showed significant daily variability of pupal production and female contamination rate, with a high male pupal production level achieved on the second day of collection and estimated female contamination of male pupae reached around 1%. Neither tray position nor type of pupae collection affected the pupal production and female contamination rate. However, the operator had a significant effect on the female contamination rate. These results highlight the need to optimize pupal production at early days of collection and to develop a more effective and automated method of sex separation.; La production d’un grand nombre de moustiques de haute qualité biologique et le tri des sexes avant les lâchers sont des défis clés lors de l’application de la technique des insectes stériles, dans le cadre d’une approche de lutte intégrée contre les ravageurs à l’échelle d’une zone. Il est nécessaire d’évaluer pleinement la capacité de production des équipements développés afin de planifier et de maintenir un niveau de production quotidien pour les activités de libération opérationnelle à grande échelle. Cette étude visait à évaluer l’utilisation potentielle de l’unité d’élevage larvaire FAO/AIEA pour Aedes aegypti et le taux de contamination par des femelles après le tri sexuel avec un séparateur en verre Fay–Morlan. Les plateaux de chaque rack ont été inclinés et leur contenu trié soit pour chaque plateau, soit après avoir mélangé le contenu de tous les plateaux du rack. La production de pupes et le taux de contamination par des femelles ont été estimés en fonction du jour de collecte, de la position du bac, du type de collecte des pupes et de l’opérateur du tri. Les résultats ont montré une variabilité quotidienne significative de la production de pupes et du taux de contamination par des femelles, avec un niveau élevé de production de pupes mâles atteint le deuxième jour de collecte et la contamination estimée des pupes mâles par des femelles a atteint environ 1 %. Ni la position du plateau ni le type de collecte des pupes n’ont affecté la production de pupes et le taux de contamination par des femelles. Cependant, l’opérateur avait un effet significatif sur le taux de contamination par les femelles. Ces résultats mettent en évidence la nécessité d’optimiser la production des pupes dès les premiers jours de la collecte et de développer une méthode de séparation des sexes plus efficace et automatisée.

The production of a large number of mosquitoes of high biological qualities and reliable sex sorting before release are key challenges when applying the sterile insect technique as part of an area-wide integrated pest management approach. There is a need to fully evaluate the production capacity of the equipment developed in order to plan and maintain a daily production level for large-scale operational release activities. This study aimed to evaluate the potential use of the FAO/IAEA larval rearing unit for Aedes aegypti and the subsequent female contamination rate after sex sorting with a Fay-Morlan glass separator. Trays from each rack were tilted and their contents sorted either for each individual tray or after mixing the content of all trays from the rack. The pupal production and the female contamination rate were estimated with respect to day of collection, position of the tray, type of pupae collection, and sorting operator. Results showed significant daily variability of pupal production and female contamination rate, with a high male pupal production level achieved on the second day of collection and estimated female contamination of male pupae reached around 1%. Neither tray position nor type of pupae collection affected the pupal production and female contamination rate. However, the operator had a significant effect on the female contamination rate. These results highlight the need to optimize pupal production at early days of collection and to develop a more effective and automated method of sex separation.Développement larvaire et production de pupes d’Aedes aegypti dans le système d’élevage de masse de la FAO/AIEA et facteurs influençant l’efficacité de la séparation des sexes.La production d’un grand nombre de moustiques de haute qualité biologique et le tri des sexes avant les lâchers sont des défis clés lors de l’application de la technique des insectes stériles, dans le cadre d’une approche de lutte intégrée contre les ravageurs à l’échelle d’une zone. Il est nécessaire d’évaluer pleinement la capacité de production des équipements développés afin de planifier et de maintenir un niveau de production quotidien pour les activités de libération opérationnelle à grande échelle. Cette étude visait à évaluer l’utilisation potentielle de l’unité d’élevage larvaire FAO/AIEA pour Aedes aegypti et le taux de contamination par des femelles après le tri sexuel avec un séparateur en verre Fay–Morlan. Les plateaux de chaque rack ont été inclinés et leur contenu trié soit pour chaque plateau, soit après avoir mélangé le contenu de tous les plateaux du rack. La production de pupes et le taux de contamination par des femelles ont été estimés en fonction du jour de collecte, de la position du bac, du type de collecte des pupes et de l’opérateur du tri. Les résultats ont montré une variabilité quotidienne significative de la production de pupes et du taux de contamination par des femelles, avec un niveau élevé de production de pupes mâles atteint le deuxième jour de collecte et la contamination estimée des pupes mâles par des femelles a atteint environ 1 %. Ni la position du plateau ni le type de collecte des pupes n’ont affecté la production de pupes et le taux de contamination par des femelles. Cependant, l’opérateur avait un effet significatif sur le taux de contamination par les femelles. Ces résultats mettent en évidence la nécessité d’optimiser la production des pupes dès les premiers jours de la collecte et de développer une méthode de séparation des sexes plus efficace et automatisée.

Background Rift Valley fever (RVF) is a vector-borne disease affecting ruminants and humans. Madagascar was heavily affected by RVF in 2008–2009, with evidence of a large and heterogeneous spread of the disease. The identification of at-risk environments is essential to optimize the available resources by targeting RVF surveillance in Madagascar. Herein, the objectives of our study were: (i) to identify the environmental factors and areas favorable to RVF transmission to both cattle and human and (ii) to identify human behaviors favoring human infections in Malagasy contexts. Methodology/Principal Findings First, we characterized the environments of Malagasy communes using a Multiple Factor Analysis (MFA). Then, we analyzed cattle and human serological data collected at national level using Generalized Linear Mixed Models, with the individual serological status (cattle or human) as the response, and MFA factors, as well as other potential risk factors (cattle density, human behavior) as explanatory variables. Cattle and human seroprevalence rates were positively associated to humid environments (p, Author Summary Rift Valley fever virus (RVFV) is a pathogen that causes a vector-borne tropical disease. The disease affects ruminants and humans and severely impacts the health and economy of affected countries. Madagascar was heavily affected by Rift Valley fever (RVF) in 2008–2009, with evidence of a large and heterogeneous spread of the disease. Our study aims at identifying environmental and human-related risk factors for RVFV transmission. First, we characterized Malagasy environments according to their putative influence on RVFV mosquito density and population dynamics. Then we statistically analyzed cattle and human serological data collected at a national level with the individual serological status as response, and Malagasy environments previously characterized by climatic and landscape variables as well as other potential risk factors as explanatory variables. Our results identified humid environments of the western, north-western and eastern parts of the island as risky areas. The identification of at-risk environments is essential to focus veterinary surveillance and control of RVFV.