Search

Resume But Evaluer la baisse de la PIO et la symptomatologie oculaire chez les patients nouvellement diagnostiques de GPAO et traites en monotherapie par le Latanoprost. Patients et methodes Il s’est agi d’une etude multicentrique, transversale et descriptive. Nous avons inclus les adultes nouvellement diagnostiques de GPAO. Tous les patients ont recu une goutte de Latanoprost 0,005 % conserve dans chaque œil tous les soirs pendant 12 semaines. La variation de la PIO et l’apparition des signes et symptomes oculaires etaient evalues pendant et a la fin du traitement. Resultats Au total, nous avons inclus 524 patients avec un taux de participation a 93,3 % a 12 semaines. La moyenne d’âge etait de 52,79 ± 17,33 ans et le sexe-ratio H/F etait de 1,39. La PIO moyenne a l’inclusion etait de 21,68 ± 9,72 mmHg. Apres 2 semaines de traitement, la PIO moyenne etait de 15,49 ± 5,81 mmHg, soit une reduction de 28,55 %. Apres 12 semaines de traitement, la PIO moyenne etait de 13,16 ± 3,54 mmHg, soit une reduction de 39,30 %. Les symptomes enregistres etaient domines par la sensation de grains de sable dont la frequence etait de 4,72 % a S2 et 2,45 % a S12. Les signes etaient majoritairement representes par l’hyperhemie conjonctivale (4,33 % a S2 et 1,84 % a S12). Conclusion Le Latanoprost donne en premiere intention et en monotherapie dans le GPAO chez le melanoderme baisse considerablement la PIO. L’incidence des effets indesirables reste faible ; elle est plus importante en debut de traitement.

Resume Introduction La decouverte ophtalmoscopique d’une elevation bilaterale de la tete du nerf optique suggere la presence d’un œdeme papillaire de stase, mais doit egalement faire discuter et rechercher plus simplement la presence de drusen papillaires. Etat des connaissances et perspectives Les drusen du nerf optique sont des concretions calcaires qui peuvent etre visibles par ophtalmoscopie. Parfois, le diagnostic des drusen est plus difficile, lorsqu’ils sont enfouis dans la profondeur de la tete du nerf optique. L’analyse de la tete du nerf optique par echographie B permet alors d’identifier les drusen papillaires. D’evolution habituellement benigne, les drusen peuvent toutefois s’accompagner d’anomalies progressives du champ visuel et entrainer de tres rares complications aigues. Les drusen du nerf optique peuvent ainsi se compliquer d’un œdeme papillaire ischemique vrai, les autres causes de perte visuelle dues au drusen seuls demeurant exceptionnelles. Conclusion Le diagnostic de drusen papillaire doit etre elimine (si besoin a l’aide d’examens complementaires, notamment pour les drusen enfouis) en cas de surelevation bilaterale de la tete du nerf optique avant d’envisager des investigations a la recherche d’une hypertension intracrânienne.

Introduction Le risque de transmission des prions concerne les actes que les ophtalmologistes sont amenes a faire lors des consultations. Le depistage des patients a risque passe par le recueil des antecedents de patients et des donnees cliniques. Patients et methodes Les auteurs presentent une version allegee d’un questionnaire dans lequel seuls les antecedents des consultants sont colliges, par le patient lui-meme, puis valides par l’ophtalmologiste. Resultats La pertinence de ce recueil a ete evaluee a partir de 500 questionnaires comportant 3 questions. Seuls 5 patients ont repondu positivement a une des 3 questions et n’ont donc pas ete examines avec des systemes contacts. Apres enquete, aucun patient ne s’est avere reellement a risque. Conclusion Le questionnaire propose semble donc satisfaire aux contraintes de temps et de personnels rencontrees en ophtalmologie, quel qu’en soit le mode d’exercice.

Purpose Ligneous conjunctivitis is a rare type of chronic membranous conjunctivitis. It is inherited as an autosomal recessive disorder, with low plasminogen levels reported in both homozygous and heterozygous individuals Methods we describe the clinical features and response to subconjunctival FRESH FROZEN PLASMA (FFP) in three patients with severe ligneous conjunctivitis with a mean follow-up of 12 months, among 15 patients followed in our department for the past 10 years. Results All our cases had bilateral ocular involvement except. They were all treated with subconjunctival injection of FFP after resection of the membranes. Topical heparin and rimexolone application was continued 1 month after surgery. As the case 2 presented a corneal perforation during the course of the disease, he was also treated with multiple inlay amniotic membrane graft. Conclusion FFP shortens the treatment period, reduces the probability of mid-term recurrences and is a good alternative to a long-term topical treatment with Heparin and steroid.

We determined the ocular kinetics of pefloxacin, a new fluoroquinolone, when administered by the intramuscular route to albino and pigmented rabbits. In serum of albino rabbits, the area under the concentration-time curve (AUC) for the experimental period was 31.4 +/- 1.07 micrograms.h/ml (mean +/- standard deviation); the AUCs in the aqueous and vitreous humors were high (10.5 +/- 1.90 and 12.4 +/- 3.79 micrograms.h/ml, respectively). Pefloxacin was found in the avascular ocular tissues (30.15 +/- 3.79 micrograms.h/ml in the cornea and 6.98 +/- 1.06 micrograms.h/ml in the lens). In the vascularized tissues, the penetration ratio, defined as tissue AUC/serum AUC, was more than 1. The good intraocular diffusion of pefloxacin might be related to its low molecular weight and to its strong lipophilicity and could explain its clinical efficacy in the treatment of endophthalmitis. In pigmented rabbits, pefloxacin levels were high in the iris (1525 +/- 328 micrograms.h/ml, versus 40.2 +/- 5.08 micrograms.h/ml in albino rabbits) and chorioretina (2600 +/- 422 micrograms.h/ml, versus 48.3 +/- 7.52 micrograms.h/ml in albino rabbits), suggesting that it binds to the pigmentary apparatus.

Use of a prostaglandin analog in cataract surgery can cause cystoid macular edema in the pseudophakic patient, but this is a rare complication that resolves when treatment is stopped. However, in the surgical context, this type of eye drop should not be prescribed as first-line treatment and in any case it should be associated with nonsteroidal anti-inflammatory agents.

Gram-positive cocci are the most common pathogens in severe human eye infections. Streptococcal endophthalmitis is a devastating infection, and intravitreal antibiotic therapy is limited by retinal toxicity. Because few systemic antistreptococcal antibiotics penetrate into the vitreous, sparfloxacin, a newer quinolone with improved antistreptococcal activity, might be of interest. We therefore assessed its efficacy by the intravitreal route in a rabbit model of streptococcal endophthalmitis. The vitreal bacterial count (mean +/- standard deviation log10 CFU per milliliter) was significantly reduced after an intravitreal injection of 800 micrograms of sprafloxacin (4.9 +/- 0.7) relative to the counts in untreated control (7.1 +/- 0.7) and pefloxacin-treated (7.8 +/- 1.2) eyes. After systemic administration to rabbits, the maximum concentration of sparfloxacin in serum was 5.6 micrograms.ml-1 and the half-life was 7.5 h. Sparfloxacin exhibited very good penetration ratios in the vitreous (54%), cornea (76%), and lens (36%). In the vitreous, the levels of sparfloxacin remained greater than the MICs for most gram-positive cocci for up to 18 h. Further experimental studies are warranted to determine the efficacy of systemic sparfloxacin as adjuvant therapy in the treatment of human endophthalmitis.

Resume Affection rare mais mortelle de la deuxieme enfance, c'est une encephalite lente due au virus rougeoleux. Parmi 41 patients hospitalises pour une PESS, 23 presentaient une atteinte oculaire : celle-ci a ete diagnostiquee lors du bilan de la PESS dans 9 cas, ou est survenue en cours d'evolution dans 10 cas, mais elle etait revelatrice dans 4 cas. Elle etait bilaterale des 83 % des cas et pouvait toucher la retine et la papille d'un meme œil, les lesions comportaient pour 46 yeux atteints, 16 retinites, 4 remaniements de l'epithelium pigmente du pole posterieur, 33 atteintes papillaires et 1 agnosie visuelle. Les lesions oculaires sont, pour la plupart, directement dues au virus rougeoleux present dans le neuro-epithelium et le nerf optique. La retinite est la manifestation la plus caracteristique mais elle peut etre facilement confondue avec une retinochoroidite toxoplasmique, surtout lorsqu'elle est inaugurale de la maladie. Le determinisme de la PESS est multifactoriel et on sait actuellement que le virus en cause est mute, se divise peu et echappe ainsi au systeme immunitaire de l'hote.