1. Limites de la gestion thérapeutique des maladies inflammatoires auto-immunes au cours de la COVID-19
- Author
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Z. Zarrouk, S. Jammeli, A. Dghaies, R. Dhahri, S Hela, Sonia Rekik, F. Said, Leila Metoui, Mouna Elleuch, Soumaya Boussaid, Maroua Slouma, G. Imen, and R. Ben Aissa
- Subjects
Gynecology ,medicine.medical_specialty ,2019-20 coronavirus outbreak ,Coronavirus disease 2019 (COVID-19) ,business.industry ,Severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) ,Gastroenterology ,Internal Medicine ,medicine ,Ca128 ,business - Abstract
Le debut de l'annee 2020 etait marque par l'emergence d'un nouveau virus SARS-CoV-2. L'importance de sa virulence et sa contagion rapide ont pousse les autorites sanitaires dans plusieurs pays du monde a prendre des mesures de precautions allant jusqu'au confinement total. Ces mesures ont limite l'acces aux soins en milieu hospitalier pour les pathologies chroniques, les maladies inflammatoires auto-immunes (MIA) en font partie. Etude prospective multicentrique interessant les patients suivis pour MIA sous traitement immunosuppresseurs per os et/ou intraveineux au long cours consultant apres la premiere vague les services de rhumatologie et de medecine interne. Il s'agit de 142 patients suivis pour : rhumatismes inflammatoires chroniques 47,9 % (polyarthrite rhumatoide 33,1 %, spondyloarthrite ankylosante 14,1 % et rhumatisme psoriasique 0,7 %) connectivites 23,9 % (lupus erythemateux systemique 9,2 %, myopathies inflammatoires 6,3 %, sclerodermie 3,5 %, syndrome de Gougerot Sjorgen 3,5 % et connectivite mixte 1,4 %) et vascularites 28,2 % (Maladie de Behcet 14,8 %, vascularites a ANCA 7,8 % et autres vascularites 5,6 %). L'âge moyen etait a 54,5 ans (25–84) et le sex ratio etait 0,4 (41 Hommes, 101 Femmes). Une stabilisation et/ou regression des manifestations de la maladie etait observee chez 66,9 % et une aggravation chez 33,1 %. La majorite des patients (n = 124) n'avait pas consulte au cours de confinement soit un retard d'une seule consultation de controle pour : peur de contagion a l'hopital (n = 78) ou de contagion en utilisant les moyens de transport (n = 46). Le traitement de fond (methotrexate, salazopyrine, leflunomide, azathioprine, mycophenolate mofetil et corticotherapie) etait poursuivi chez la majorite des patients (n = 116). Le traitement de fond injectable en intra-veineux ou en sous-cutane (cure de biotherapie ou de cyclophosphamide) etait interrompu chez 40 patients : volontairement pour risque d'immunodepression (n = 23) involontairement pour problemes de renouvellement des prescriptions par les pharmacies ou les caisses d'assurance maladie (n = 17). Les antipaludeens de synthese (hydroxychloroquine et chloroquine) etaient indisponibles (n = 22) ou delivres avec des mesures supplementaires de verification d'indication (n = 10). La pandemie a influence le circuit de distribution de traitement des MIA et a limite l'acces des patients a leur traitement de fond. Cependant un accompagnement et une education therapeutique adequate sont necessaires pour les patients reticents vis-a-vis leur traitement de fond. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Medecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)
- Published
- 2021