Search

Resume Etat des connaissances Les visites ou les hospitalisations imprevues sont frequentes chez les patients transplantes pulmonaires. Elles pourraient etre en partie reduites par un suivi regulier a domicile de certains parametres respiratoires dont la degradation est predictive d’une complication. L’utilisation de la tele-transmission couplee aux mesures spirometriques devrait permettre d’optimiser le suivi a domicile. Dans cette etude de faisabilite, l’objectif principal sera le respect des trois mesures spirometriques hebdomadaires, a domicile, demandees au patient. Methodes L’etude sera monocentrique, prospective. Elle s’adressera a des patients majeurs transplantes pulmonaires depuis plus de trois mois. Le patient sera equipe a domicile avec un spirometre et un outil de teletransmission des mesures effectuees. Des seuils d’alertes seront predefinis et entraineront une action allant du simple appel telephonique au patient a une intervention par le pneumologue hospitalier ou a une hospitalisation. Cette procedure vient en complement d’une prise en charge classique. Resultats attendus La faisabilite sera consideree comme satisfaisante pour une compliance moyenne de plus de 70 %. Cette etude de faisabilite permettra d’ajuster si besoin le nombre d’utilisations demandees au patient et l’amplitude de la variation des parametres etudies.

Resume Introduction L’application nocturne d’une pression positive continue (PPC) reste le traitement de reference du syndrome d’apnee du sommeil (SAS), malgre un taux d’acceptation d’environ 70 %. Methodes Cette etude cas–temoin concerne une population de patients ( n = 133) atteints de SAS et appareilles par PPC par un prestataire (SADIR). Une education therapeutique (ET) dispensee par un intervenant competent en ET et consistant en cinq appels a j3/10/30/60/90 a ete proposee a 66 patients. La faisabilite de cette methode a ete evaluee ainsi que le benefice eventuel sur l’acceptation et l’observance de l’appareillage. Resultats Quatre-vingt-dix-huit pour cent des patients (65/66) ont accepte ce suivi personnalise. Cinquante-sept patients (86 %) ont suivi la totalite du programme et 44 patients (66 %) ont repondu precisement aux dates d’appels definis par le protocole. Cet accompagnement telephonique a permis d’augmenter l’acceptation (94 % versus 81 %, p = 0,027) et l’observance (4 h 39 ± 2 h 17 versus 3 h 45 ± 2 h 45, p = NS) pour ces patients par rapport aux patients beneficiant d’un suivi classique. Conclusions La mise en place d’une ET par telephone et par un personnel competent est faisable et semble ameliorer l’observance et l’adhesion des patients au traitement par PPC. Ces dernieres donnees devront etre confirmees sur une population de patients plus importante et randomisee.

Resume Etat des connaissances L’application nocturne d’une pression positive continue (PPC) par masque de ventilation reste le traitement de reference du syndrome d’apnees du sommeil (SAOS). L’observance est un element essentiel de l’efficacite de la PPC. Celle-ci est dependante de la qualite de la prise en charge et de l’information des patients. C’est pourquoi, en lien avec l’emergence de la telemedecine, la tele-observance de la PPC fait son apparition. Methodes Cette etude est observationnelle et multicentrique. Elle s’adresse a des patients atteints de SAOS et necessitant un traitement par PPC, qui auront comme consigne de connecter la carte Secure Digital de leur PPC a un boitier de transmission des donnees, toutes les semaines pendant deux mois. La transmission des donnees s’effectuera vers le coordonateur de l’etude, la SADIR, prestataire de sante a domicile, en passant par une plateforme de telemedecine. Notre etude a pour objectif principal d’evaluer la faisabilite de la mise en place de la tele-observance de la PPC a domicile. Resultats attendus Cette etude permettra de quantifier l’acceptation et la compliance des patients a domicile face a ce nouvel outil de transmission des donnees de leur appareillage PPC.

Resume La BPCO sera durant la prochaine decennie la troisieme cause de mortalite dans le monde. Due principalement au tabagisme a la cigarette, elle revet une gravite distincte selon les individus, impliquant des facteurs environnementaux et genetiques incompletement apprehendes. Des travaux recents mettent en cause la colonisation microbienne des bronches et les exacerbations infectieuses comme facteur d'aggravation via l'effet pro-inflammatoire et le stress oxydatif. Cela implique de recenser les moyens d'une prevention anti-infectieuse au nombre desquels la place de l'antibiotherapie prophylactique et des antioxydants doit etre discutee.

Oxidative stress is a frequent mechanism involved in the pathogenesis of bronchopulmonary disease. The cause can be exogenous, in particular related to to atmospheric pollution and tobacco smoke, or endogenous, related to mobilization of inflammatory cells (macrophages and polymorphonuclear neutrophils). In this general review, we present work demonstrating this oxidative stress and activation of inflammatory cells. We discuss the effect of oxidative stress on the bronchial tree and the need to maintain an adequate balance between oxidants and anti-oxidants. This reviews focuses on experimental studies proving the anti-oxidant effect of NAC on glutathione synthesis and on different pharmacological models. We then discuss human trials, initially experimental then in different bronchopulmonary pathologies related to oxidative stress. Acetaminophen intoxication and pulmonary fibrosis are models for use of NAC. Recent work on COPD appears to show a decrease in exacerbations, improvement in symptoms and quality-of-life, and perhaps a reduction in the alteration of ventilatory function.

Resume L'objectif de cette etude multicentrique, prospective, randomisee, en double aveugle, etait de comparer l'efficacite et la tolerance du cefotiam hexetil (CTM) a la dose de 400 mg matin et soir avec celles de l'amoxicilline/acide clavulanique (AAC) a la dose de 1 g matin et soir sur une periode de dix jours de traitement au cours d'une exacerbation de bronchite chronique. Cent cinquante sept patients adultes souffrant d'une exacerbation de bronchite chronique ont ete inclus par des pneumologues. Les deux populations etaient comparables a l'inclusion en ce qui concerne les donnees demographiques et la clinique. En fin de traitement, 92 % des patients du groupe cefotiam hexetil et 88 % du groupe amoxicilline/acide clavulanique etaient gueris apres analyse en intention de traiter, respectivement 96 % versus 94 % apres analyse en per protocol. Le nombre d'effets secondaires a ete moins frequent dans le groupe cefotiam hexetil (9 % versus 21 %). Cette difference etait statistiquement significative (p = 0,03). En conclusion, le cefotiam hexetil 400 mg matin et soir peut etre considere comme une bonne alternative therapeutique dans le traitement des exacerbations de bronchite chronique de l'adulte avec une efficacite equivalente et une tolerance meilleure que l'amoxicilline/acide clavulanique 1 g matin et soir.

Resume Le pourcentage de souches de pneumocoque de sensibilite diminuee a la penicilline G est actuellement en France de plus de 20 % au cours des pneumonies a pneumocoque bacteriemiques de l'adulte. Les facteurs de risque principaux d'isolement de telles souches sont : la prescription anterieure de betalactamines et/ou une hospitalisation recente, un antecedent de pneumonie, le caractere nosocomial de la pneumonie, et la presence d'une maladie chronique ou immunosuppressive sous-jacente. La progression des souches resistantes par rapport aux souches intermediaires pose la question des limites d'activite de l'amoxicilline dans cette situation. Toutes les etudes cliniques montrent que la resistance aux betalactamines n'est pas isolement un facteur de risque de deces et qu'il n'y a pas de correlation entre le niveau de resistance bacteriologique et les resultats cliniques obtenus a la posologie “standard” de 1 g d'amoxicilline 3 fois par jour pour des concentrations minimales inhibitrices (CMI) a l'amoxicilline comprises entre 0,01 mg/l et 2 mg/l. Vis-a-vis de souches ayant des CMI superieures a 2 mg/l, l'experience clinique limitee ne permet pas de conclure, meme si les caracteristiques pharmacocinetiques seriques et tissulaires de l'amoxicilline peuvent laisser penser que des posologies superieures d'amoxicilline devraient etre efficaces.

A questionnaire survey was performed on the use of investigations and their impact on treatment of adult lower respiratory tract infection in the community. Data on the management of 2,056 such infections were obtained simultaneously from general practitioners in France, Germany, Italy, Spain and the UK. Diagnostic tests were only performed in 29% of cases. Chest radiographs were performed most frequently (22%), followed by peripheral blood white cell count (15%) and microbiological examination of sputum (7%), with major differences being found in the frequency of these tests both by clinical diagnosis and country. A change in initial antibiotic therapy was made in 12% of cases, with use of investigation being significantly linked to such changes. Second- and third-line antibiotics were significantly different to first-line therapy, with macrolides the most frequently prescribed second-line and quinolones the most frequently prescribed third-line antibiotics.

A survey of first-line antibiotic prescription in community-acquired lower respiratory tract infection (LRTI) by general practitioners (GP) was carried out simultaneously, using the same methodology in France, Germany, Italy, Spain and the UK. Data were obtained from 2,056 patients and 605 GPs. There was no antibiotic prescription in 17% of all LRTIs and 13% of community-acquired pneumonia (CAP) in the five countries taken together; and in 32% of all LRTIs and in 23% of CAP in Germany. Of patients with acute bronchitis, exacerbation of chronic bronchitis and viral lower respiratory tract infection, 87, 92 and 71% received antibiotics, respectively. The most frequent prescriptions were penicillins in France and the UK, third-generation cephalosporin in Italy, tetracycline in Germany and macrolide in Spain. The daily dosage of aminopenicillin prescribed was: 41% or = 1.5 g and or = 3 g. In Italy, 53% of all antibiotics were injected in all LRTIs, and 71% in CAP; in contrast, antibiotic injection was lower than 2% both in the UK and Germany, with an average of 14% in the five countries combined. We conclude that there are variations in antibiotic prescription by GPs in Western Europe; differences are likely to be multifactorial, but could, in part, be explained by differences in health systems and sources of information available to GPs.

The tachykinin substance P (SP) is present in lung sensory nerve endings and may be released after neurogenic stimulation. Its role in the pathogenesis of asthma is still unclear. Nevertheless, it may play a major role in airway neurogenic inflammation. Alveolar macrophages are the predominant cells of the airway space and are involved in various types of airway inflammation. We studied guinea pig alveolar macrophage response to SP and other related peptide (C- and N-terminal sequences, NK1-receptor agonist) stimulation. Alveolar guinea pig macrophages were recovered by bronchoalveolar lavage (BAL). Macrophage reactive oxygen intermediate (ROI) production was studied by luminol-dependent chemiluminescence with several concentrations of SP and related peptides. Eicosanoid synthesis after stimulation was evaluated by thin-layer chromatography (TLC) and enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA). SP, C-terminal sequence, and NK1-receptor agonist significantly increased ROI production by alveolar macrophages (P < 0.01). NK1-agonist and C-terminal sequence modified arachidonic acid metabolism and induced a significant increase in prostaglandin (PG)D2 synthesis (211% and 66%, respectively). We concluded that SP and related peptides directly affect guinea pig alveolar macrophages by inducing the production of inflammatory metabolites.

Resume Si l'epidemiologie bacterienne des surinfections bronchiques est actuellement bien connue sur le plan national, il n'en n'est pas de meme sur le plan regional. Afin de tenter d'apporter une reponse a cette question, un recueil des expectorations a ete effectue dans 10 centres urbains differents sur le territoire national, regroupes sur le plan statistique en 5 regions, au cours de l'hiver 1992–1993. Trois cent soixante sept prelevements ont ete ainsi recueillis de septembre 1992 a avril 1993 ; 264 presentaient les criteres macroscopiques et cytologiques requis pour pouvoir etre inclus dans l'etude. Le prelevement a permis d'isoler 1 ou 2 germes presumes pathogenes dans 57 % des cas. Ce germe etait H. influenzae dans 48 % des cas, S. pneumoniae dans 19 % et M. catarrhalis dans 9 % des cas. La sensibilite de ces germes aux differents antibiotiques etait variable, mais aucun des pneumocoques isoles n'avait une sensibilite diminuee a la penicilline. Sur le plan regional, on retrouve des variations notables dans la repartition des especes bacteriennes, avec en particulier un taux d' Haemophilus de 59 % dans la region Nord-Est et de 31 % dans la region Sud-Ouest, un taux de S. pneumoniae de 31 % dans la region Sud-Ouest et de 7 % dans la region Sud-Est, un taux de M. catarrhalis de 21 % dans la region Centre et de 5 % dans la region Sud-Est.

BACKGROUND: The purpose of this study was to identify factors on which European general practitioners (GPs) base their decisions to admit to hospital patients with lower respiratory tract infections (LRTI). METHODS: A survey was carried out from December 1993 to January 1994 to identify factors that affect GPs' decisions to admit to hospital patients with LRTI by collecting data on 2056 patients from 605 GPs in France, Germany, Italy, Spain, and the UK. RESULTS: Only 93 (4.5%) of the patients included in the study were admitted to hospital. Univariate analysis showed that age > 60 years, institutionalisation of the patient, concomitant diseases, cardiac insufficiency, asthma, a diagnosis of pneumonia, and clinical signs such as chest pain, cyanosis, tachypnoea and hypotension significantly (odds ratio (OR) > 2.0, p < 0.002) influenced the decision to admit to hospital. No influence could be shown for sex, smoking habits, history of bronchiectasis or chronic bronchitis, the presence of fever, chills, myalgia, cough or purulent sputum, and the diagnoses of acute bronchitis, influenza or exacerbation of chronic bronchitis. In the multivariate analysis only the presence of chest pain (OR 2.3, 95% confidence interval (CI) 1.5 to 3.5), cyanosis (OR 4.1, 95% CI 2.4 to 7.1), dyspnoea (OR 4.9, 95% CI 3.1 to 7.9), and hypotension (OR 2.9, 95% CI 1.6 to 5.2), as well as a diagnosis of pneumonia (OR 6.6, 95% CI 4.3 to 10) (all p < 0.00001) remained as factors that significantly affected the decision to admit to hospital. CONCLUSIONS: Clinical signs of severe infection and a diagnosis of pneumonia are the main factors that induce GPs to admit patients with LRTI to hospital in Europe.

French talc (talc from LUZENAC) is associated with various amounts of chlorites, small quantities of carbonates; there is no asbestos and quartz is below 3%. The clinic and radiologic features are not specific: micronodular pneumoconiosis, generally without clinical symptoms. In some cases, confluent opacities and a pseudo-tumoral aspect with emphysema may be observed. In these cases, restrictive or mixed ventilatory insufficiencies are noticed. Talc and talc-bodies are always found in the bronchio-alveolar lavage of such patients. The histologic lesions are composed of macrophages containing particles with slight fibrosis. Radiologic signs, clinical and functional symptoms progressed in some cases several years after dust exposure has been stopped. Broncho-pulmonary infectious factors can sometimes explain a more severe evolution. Mortallty by cancer is not significantly higher than in general population. We did not observe any case of mesothelioma. Morbidity by non malignant respiratory diseases is significantly higher compared with control subjects.

Resume Nous rapportons le cas d'un patient ayant presente une reaction generale d'allure allergique apres administration d'ondansetron. Le mecanisme a l'origine de ces manifestations est peu connu. Les implications therapeutiques de ce type de reaction sont discutees.

Summary We report the preliminary results of a national study concerning hospitalized pneumococcal pneumonia. This study has been realized from novembre 1991 to july 1992. 128 patients were concerned; among them, 70 % were male, 50 % smokers. Six patients (5 %) had a penicillin resistant pneumococcal infection including 4 women. All recovered. Global mortality was 11 %, related to the sexe (93 % males), tobacco and alcohol consumption (71 and 42 %). All these pneumococcal strains were penicillin susceptible. No relation appears between penicillin susceptibility and mortality.

Resume Ce travail fait le point des moyens d'identification bacteriologique des pneumopathies aigues infectieuses et de l'antibiotherapie empirique quand l'agent pathogene n'a pu etre isole. L'identification du germe est difficile et aleatoire. Elle est imperative au cours des pneumopathies nosocomiales et des pneumopathies extra-hospitalieres preoccupantes ; la methode invasive la plus communement pratiquee dans cette eventualite est la ponction transtracheale. En cas de pneumonie a pneumocoque, le diagnostic peut etre fait en confrontant le gram en urgence, la contre-immuno electrophorese et l'hemoculture. Dans la plupart des pneumopathies extra-hospitalieres, les risques d'erreurs de l'examen bacteriologique du crachat et les contraintes des methodes invasives conduisent a la prescription d'une antibiotherapie empirique. La prescription en premiere ligne d'un macrolide, recommandee en France depuis plusieurs annees, doit etre nuancee par la notion d'une resistance croissante du pneumocoque (20 %), mais elle reste licite en presence d'une pneumopathie atypique. En revanche, devant un tableau de type pneumonique aigu brutal, il vaut mieux prescrire une penicilline. Une antibiotherapie «large spectre de securite, en cas de pneumopathie extra-hospitaliere, associerait amoxycilline + acide clavulanique + macrolide, afin de couvrir le pneumocoque, les Legionella , le mycoplasme et occasionnellement enterobacteries, staphylocoque et anaerobies.

resume La doxycycline et l'amoxicilline ont ete comparees dans une etude randomisee en double aveugle (utilisant le double placebo) concernant 150 patients presentant une poussee infectieuse de bronchite chronique. Cet essai multicentrique porte sur des patients des deux sexes ambulatoires ou hospitalises qui recoivent de maniere aleatoire un antibiotique actif et le placebo de l'autre pendant 10 jours (doxycycline : 200 mg/jour en une prise — amoxicilline : 1 g/jour en 2 prises). L'efficacite, appreciee sur l'evolution clinique est satisfaisante et comparable dans les deux groupes. La tolerance est meilleure chez les patients recevant la doxycycline. La gravite des effets secondaires rapportes reste moderee.

Resume La Doxycycline et la Josamycine ont ete comparees au cours d'une etude clinique randomisee en double aveugle concernant 140 patients presentant une poussee de surinfection de bronchite chronique. Dans cette etude multicentrique les patients ambulatoires ou hospitalises des 2 sexes ont ete repartis de facon aleatoire en deux groupes et ont recu soit la Doxycycline active et le placebo de Josamycine, soit l'inverse pendant 10 jours. Les resultats montrent une bonne efficacite pour les deux medicaments ; la tolerance est satisfaisante. Aucune difference statistiquement significative n'a ete mise en evidence en terme d'efficacite entre les deux groupes.

Resume Le traitement des infections respiratoires extra-hospitalieres est generalement empirique en raison des difficultes du diagnostic microbiologique. La ceftriaxone, active sur Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, Staphylococcus aureus methicilline-sensible, les enterobacteries secretrices ou non de beta-lactamases, inactive sur les germes intra-cellulaires, peu active sur le pyocyanique et les anaerobies, n'est pas un antibiotique de l ere ligne au cours des infections respiratoires communautaires. La largeur de son spectre et ses limites, les contraintes et les avantages d'un traitement en une injection quotidienne, le cout, en limitent les indications a des circonstances particulieres : primo-traitement d'une pneumonie presumee bacterienne chez les personnes âgees ou sur terrain debilite, pneumonie d'inhalation (en association avec le metronidazole ou l'ornidazole) echec d'un traitement de premiere intention avec des signes de gravite evolutive (en association eventuelle avec un macrolide ou une quinolone), bronchopathie grave refractaire a un primo-traitement menacee de decompensation aigue respiratoire.

Resume En essai clinique ouvert, l'ofloxacine est evaluee dans 36 pneumopathies infectieuses confirmees par le cliche radiologique et documentees par un prelevement bacteriologique excluant l'examen bacteriologique des crachats. 41 agents infectieux sont isoles dont 12 S. pneumoniae et 10 H. influenzae. Quatre pneumopathies sont dues simultanement a 2 micro-organismes. Tous les germes ont des sensibilites inferieures a 1 mg/l, sauf quatre S. pneumoniae (CMI = 2 mg/l). 33 patients sont gueris. Les trois echecs concernent des infections a S. pneumoniae. L'ofloxacine est donc efficace dans le traitement des pneumopathies non nosocomiales de l'adulte. Neanmoins, compte tenu de certains echecs concernant le pneumocoque, l'ofloxacine dont l'activite est intermediaire sur ce germe, ne semble pas recommandee dans le traitement empirique de premiere intention des pneumopathies.