A significant body of empirical studies demonstrates sizable national border effects in foreign trade of Canadian provinces throughout the 1980s and 1990s. This paper revisits and expands the scope of the border effects analysis by estimating the border effect in trade with U.S. states as well as countries in the European Union (EU) and the G 20 using more recent data from 2001–10. Furthermore, we perform the Blinder-Oaxaca nonlinear decomposition (Bauer and Sinning, 2008) to decompose the border effects into various components, including the transaction costs, the tariff and non-tariff measures, and the unexplained component. Results from the Poisson pseudo-maximum likelihood model show that, compared to existing estimates from the 1980s and 1990s, the size of the border effect in trade between Canadian provinces and U.S. states has declined. The border effects for Canada–EU and Canada–G 20 bilateral trade flows sit at somewhat elevated levels. About a third of the border effects in overall trade with EU and G-20 countries can be attributed to the variables related to transaction costs in foreign trade. While the significance of tariffs has declined, the prevalence of non-tariff measures seems to be on a rise. That said, we find that the welfare-changing measures combined—tariff and non-tariff measures—play a limited role in explaining the border effects in comparison with the role of transaction costs and the unexplained component., Un important corpus de travaux empiriques fait ressortir la présence d’effets frontière considérables qui ont influé sur le commerce extérieur des provinces canadiennes tout au long des années 1980 et 1990. Dans la présente étude, l’auteur réexamine l’analyse de ces effets, et en élargit la portée, en estimant, à partir de données plus récentes (2001-2010), les effets frontière dans le cas des échanges avec des États américains ainsi qu’avec des pays de l’Union européenne (EU) et du G20. L’auteur procède en outre à une décomposition non linéaire de Blinder-Oaxaca (Bauer et Sinning, 2008) afin de dissocier différentes composantes des effets frontière, notamment les coûts de transaction, les tarifs douaniers et les mesures non tarifaires, ainsi que la composante inexpliquée. Les résultats obtenus en estimant un modèle de Poisson par la méthode du pseudo-maximum de vraisemblance montrent que, comparativement aux estimations antérieures fondées sur les données des années 1980 et 1990, la taille des effets frontière sur le commerce entre les provinces canadiennes et les États américains a diminué. Pour ce qui est des échanges bilatéraux entre le Canada et les pays de l’UE, d’une part, et les pays du iv G20, d’autre part, les effets frontière se situent à des niveaux relativement élevés. Les variables relatives aux coûts des transactions transfrontières peuvent expliquer environ le tiers des effets frontière touchant l’ensemble des échanges avec les pays de l’UE et du G20. Bien que l’importance des tarifs douaniers ait diminué, celle des mesures non tarifaires semble s’accroître. Cela dit, l’auteur constate que les mesures ayant une incidence sur le bien-être (les mesures tarifaires combinées aux mesures non tarifaires) jouent un rôle limité pour expliquer les effets frontière comparativement aux coûts de transaction et à la composante inexpliquée.