Alby, Sophie, Alby, Sylvie, Camargo, Éliane, Candelier, Michel, Cerquiglini, Bernard, Dupuy, Francis, Foury, Florence, Godon, Élisabeth, Goury, Laurence, Hidair, Isabelle, Ho-A-Sim, Jeannine, Jolivet, Marie-José, Laëthier, Maud, Launey, Michel, Léglise, Isabelle, Ly, Chô, Migge, Bettina, Parris, Jean-Yves, Puren, Laurent, Renault-Lescure, Odile, Tabaraud, Catherine, Thurmes, Marion, and Tinoco, Sylvia
La Guyane française, avec sa grande richesse culturelle et linguistique, offre un observatoire privilégié pour l'étude des relations entre langue et société. On y parle en effet une trentaine de langues d'origines multiples : langues créoles, amérindiennes, asiatiques, européennes. Des populations aux histoires diverses participent aux processus de migrations et d'urbanisation, se trouvant ainsi confrontées aux langues et cultures dominantes de la région. Tant dans le domaine de l'éducation que dans celui de la santé ou de la justice, la promotion quasi-unique du français conduit à des difficultés d'ordre linguistique et culturel à l'origine d'importants problèmes sociaux. Linguistes, anthropologues, sociologues, historiens, dicacticiens, psychologues croisent ici leurs analyses pour susciter des politiques prenant en compte la spécifié des langues et cultures guyanaises. Cet ouvrage s'adresse à la communauté universitaire, aux pouvoirs publics, aux enseignants, aux acteurs sociaux, mais également à tout lecteur concerné par les questions sociolinguistiques et anthropologiques telles que le contact des langues et des cultures, le rôle des représentations culturelles dans l'apprentissage des langues, la construction de l'identité et la place des langues dans cette construction.