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« Oh ! Adeline, tu me le payeras, je te rendrai plus laide que moi ! ... » Histoire de laideur, de vengeance, de beautés et de tristesses, "La Cousine Bette" tient presque dans cette seule citation. Balzac écrit le roman ; ce sont ses personnages, représentants contrastés du XIXe siècle, qui y dessinent le portrait baigné de condescendance d’une fille des Vosges trop laide pour devenir totalement parisienne. Cette recherche vise à montrer comment le contexte et les mœurs de l’époque construisent une puissance aux personnages laids ainsi que la manière dont ils sont traités en littérature. Sujet à la fois historique et contemporain, l’appréhension de la laideur parle aux jeunes cerveaux. Étudier ce qui construit la puissance des personnages laids est un biais fructueux d’étude de la littérature avec une classe. Les élèves comprennent les disgraciés, imaginent les disgracieux et réagissent à leur empire sur les autres. L’identification est à la fois passage obligé et tremplin à l’analyse précise des textes. Le texte de Balzac est à ce titre comme à d’autres, une mine d’or.

Ce mémoire présente une étude comparée de trois romans ayant pour héros des enfants scolarisés dans un pensionnat : "Les Disparus de Saint-Agil" (1935) de Pierre Véry, "Harry Potter à l’école des sorciers" (1997) de J.K. Rowling et "Matin Perdu" (1953) de Vergilio Ferreira. Ces trois œuvres racontent des expériences de jeunesse et se révèlent riches en apprentissages pour leurs héros respectifs mais aussi pour le jeune lecteur. Le lieu dans lequel se déroulent ces histoires permet néanmoins de les rapprocher d’un autre genre littéraire plus engagé socialement et politiquement : le regard critique sur une société et sur un régime politique. Ce mémoire se poursuit par une réflexion didactique et une mise en œuvre pédagogique de l’étude de ces œuvres dans le cadre d’un cours de français en classe de 5ème (cycle 4).

Ce travail de recherche se concentre sur "Thérèse Raquin" de Zola. Il tente d’analyser à travers différents éléments, la manifestation de la monstruosité des personnages. À travers un angle psychanalytique, mais aussi bien évidemment littéraire, cette analyse tente de mettre en lumière la manifestation de la monstruosité des personnages lorsqu’ils agissent suivant leurs pulsions.

Ce mémoire traite de l'exclusion sociale des femmes célibataires au XIXe siècle. L'analyse proposée se base principalement sur l’œuvre "La Cousine Bette" de Balzac en approfondissant les causes et les conséquences de l'exclusion sociale. D'autres œuvres comme "La vieille fille" de Balzac, "Les regards des autres" de Ahmed Kalouaz ainsi que l'adaptation cinématographique de "La Cousine Bette" sont utilisées à titre comparatif. Ce mémoire dispose également d'une partie pédagogique qui tente de faire le lien entre l'exclusion sociétale et le harcèlement scolaire afin de sensibiliser les élèves.

La mémoire est un concept large et difficile à cerner. Les souvenirs de différentes natures s’y entremêlent aussi bien personnels, individuels que les souvenirs plutôt collectifs, en lien avec l’actualité par exemple. "Les Années" d’Annie Ernaux est une réflexion sur le concept de mémoire. L’auteur, en passant par une écriture autobiographique renouvelée, nous offre un panorama complet de la société des années 1940 aux années 2000. La remémoration des souvenirs personnels de l’auteur, en lien avec la description de photographies, issues de son album personnel, permet au lecteur de faire un saut dans le passé. En revenant à une époque antérieure au temps de l’écriture, l’autobiographe montre que ses problèmes et interrogations personnels sont, le plus souvent, en lien avec les événements socio-historiques qui bouleversent le monde. Ainsi, l’auteur construit son identité individuelle tout en se définissant en fonction des événements collectifs auxquels elle fait face, mêlant constamment sa mémoire individuelle à sa mémoire collective.