Starch gel electrophoresis was used to evaluate the allozyme diversity, population structure, and taxonomic relationships of two closely related taxa endemic to the Iberian Peninsula: Petrocoptis montsicciana O. Bolòs & Rivas Martínez, restricted to the pre-Pyrenean belt of Catalonia and Aragon, and Petrocoptis pardoi Pau, endemic to the Bergantes River basin (Autonomous Community of Valencia). Seven populations of the two species were sampled, and 16 interpretable loci were found. Considerable polymorphism, more than expected in endemic species, was detected in both taxa. The percentage of polymorphic loci (P) when the most common allele had a frequency of <0.95, the mean number of alleles per locus (A), and the expected panmictic heterozygosity (H[sub e] ) were slightly higher in P. montsicciana (P = 70.3, A = 2.2 and H[sub e] = 0.239) than in P. pardoi (P = 56.3, A = 1.9 and H[sub e] = 0.192). Strong divergence between populations was found in both species (G[sub ST] = 0.376 in P. montsicciana and G[sub ST] = 0.354 in P. pardoi) because of the geographic isolation of populations and limited seed and pollen dispersal. Most loci showed deviations from the Hardy-Weinberg equilibrium, probably as a consequence of genetic substructuring of populations. Low germination and renewal rates, and some anthropogenic activities such as road work, climbing, and massive collection are the main threats to these species.Key words: Petrocoptis montsicciana, Petrocoptis pardoi, Caryophyllaceae, allozyme electrophoresis, genetic diversity, conservation, endemic species.Nous avons utilisé l'électrophorèse sur gels d'amidon pour évaluer la diversité allozymique, la structure des populations et les rapports taxonomiques de deux taxons étroitement apparentés endémiques de la péninsule ibérique: le Petrocoptis montsicciana O. Bolòs & Rivas Martínez, limité à la ceinture pré-pyrénéenne de la Catalogne et l'Aragon, et le Petrocoptis pardoi Pau, endémique du bassin de la rivière Bergantes (Pays Valencien). Sept populations des deux espèces ont été échantillonnées et 16 loci interprétables ont été décelés. Un polymorphisme plus grand que celui attendu chez une espèce endémique a été trouvé dans les deux taxons. Le pourcentage de loci polymorphiques (P) lorsque l'allèle le plus commun a une fréquence <0,95, le nombre moyen d'allèles par locus (A), et l'hétérozygocité panmictic attendue (H[sub e] ) sont un peu plus élevé chez le P. montsicciana (P = 70,3, A = 2,2 et H[sub e] = 0,239) que chez le P. pardoi (P = 56,3, A = 1,9 and H[sub e] = 0,192). Une forte divergence entre les populations a été trouvée chez les deux espèces (G[sub ST] = 0,376 chez P. montsicciana et G[sub ST] = 0,354 chez le P. pardoi), à cause de l'isolement géographique des populations et la limitation dans la dispersion des graines et du pollen. La plupart des loci montraient des écarts de l'équilibre de Hardy-Weinberg, probablement comme une conséquence de la sous-structuration génétique des populations. Les faibles taux de germination et de renouvellement, ainsi que des activités anthropiques, telles que les travaux routiers, l'escalade et la récolte massive sont les menaces principales pour ces espèces.Mots clés : Petrocoptis montsicciana, Petrocoptis pardoi, Caryophyllaceae, électrophorèse d'alloenzymes, diversité génétique, conservation, espèces endémiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]