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What should be the right place for religions in France ? Our debates are old and sharp. France has two legislations : a concordat (Napoléon) for two departments and the common rule (1905). The word "Laîcité" was not employed at the beginning, but appears progressively. Do Muslims living in France are changing the concept ? Do they imply a new manner of seeing things ? What are the results of the attacks of 2015 and 2016 on the opinion ? We analyse in this communication for the universities of Bucharest and Craiova articles published in the newspaper Le Monde. What is the reflection about the concept of "laïcité", what are the traditional arguments and the new ones ?, La définition de la place des religions est une question récurrente en France. Les débats sont anciens, notamment depuis la période révolutionnaire. Ils ont abouti à un régime de concordat, puis à la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État. Le concept de laïcité est apparu au fil des arguments. La présence de l'islam sur le sol français pose-t-elle des problèmes spécifiques ? Les terroristes islamistes peuvent-ils avoir raison de notre manière de vivre ensemble ? Après un retour sur les débats qui ont accompagné la loi de 1905, nous analyserons ici les articles d'opinion parus dans le journal Le Monde après les attentats de 2015 et de 2016. Il s'agira de présenter les thématiques et les arguments développés, avec un triple souci : identifier ce que l'on pourrait nommer les thèmes et arguments qui concernent indistinctement toutes les religions, les thèmes spécifiquement liés à l'islam, et enfin les thèmes nouveaux qui émergent.

ISSN 1932-4502 Texte intégral à l'adresse : http://link.springer.com/article/10.1007/s12124-012-9228-5#page-1; International audience; In recent years religious clothing has become prevalent across many European cities, making religious bodies more visible in public spaces. This paper brings together our separate research on Jews in Paris and Muslims in London. While recognising the clear differences between these two socio-political contexts and distinct religious groups, we suggest that a focus on clothing allows us to consider some points of similarity and difference in the presentation of gendered religious bodies, particularly in situations of heightened stigmatisation. We draw upon Goffman's notion of impression management, in contexts of risks and threats, to explore how individuals experience and negotiate self presentation as members of stigmatised religious groups. We use rich qualitative data based on indepth interviews to consider how, when faced with collective stigmatisation, actors make deliberate and measured choices to present themselves and attempt to impression manage

The European countries are facing the same challenge: increased religious pluralism due primarily to the settlement of various Muslim populations. They differently manage religious signs in school, at a political, legal, administrative and mediatic levels. This is due to different traditions of Church-State relationship, a variety of political institutions (federalism, centralism) and diverse conceptions of citizenship. But in Europe, there is also a supranational level of regulation: the Council of Europe and the European Union. Do these European institutions prompt a convergence in the management of religions signs at the national level? Do an acknowledgement of religions' social role in public space and an acceptance of traditional religious signs help certain European societies to better tolerate new religious signs, such as Muslim headscarves or the Sikh turbans? Is France an exception with its February 2004 law which forbids religious signs in public schools or an example for its European partners?, Les différents pays européens sont confrontés au même défi de la pluralité religieuse grandissante de leur société, notamment à la présence croissante de populations musulmanes diversifiées. Le traitement politique, juridique, administratif et médiatique des signes religieux dans l'espace public scolaire est un bon analyseur des divergences et des convergences à l'œuvre dans les systèmes européens de gestion des cultes. Chaque pays réagit en fonction de sa tradition nationale en matière de relations Eglises/Etat, de ses institutions politiques (fédérales, centralisées) et de sa culture politique, marquée par différentes conceptions de la citoyenneté. Les pays de l'Union européenne doivent aussi prendre en compte la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'homme en matière de liberté religieuse et, peut-être bientôt, les standards établis dans le Traité constitutionnel européen. Ces niveaux supranationaux de régulation du religieux produisent-ils une harmonisation des politiques religieuses nationales ? Dans quelle mesure la reconnaissance du rôle social légitime des religions dans l'espace public et l'acceptation des signes religieux visibles de la religion majoritaire et des cultes historiques permettent-elles une meilleure tolérance de nouveaux signes religieux, comme le foulard islamique ou le turban sikh ? La France qui a voté une loi en février 2004, excluant les signes religieux de l'école publique, est-elle une exception en Europe ou son cas ferait-il école auprès de ses partenaires européens ?