Search

Ce document est la synthèse de sept années de recherche finalisée, menée en Amérique centrale (Bélize, Costa Rica, El Salvador, Guatémala, Honduras, Nicaragua, Panama) sur le pouvoir d'achat des salaires minimums, sur la sécurité alimentaire et la pauvreté. Il s'agissait de connaître au cours du temps et en différents lieux le pouvoir d'achat réel des salaires minimums des sept pays de l'isthme centramericain. (Résumé d'auteur)

Cette étude a été menée à partir des données disponibles au Honduras (salaires minimums, prix au détail, indices des prix). Y sont analysées : l'évolution comparative des salaires minimums agricoles et urbains, l'évolution du pouvoir d'achat, général et alimentaire, d'un salaire de référence, le salaire minimum industriel, dans la capitale Tégucigalpa, la variation des prix au détail de 35 aliments à Tégucigalpa

Cette étude a été menée à partir des données disponibles au Honduras (salaires minimums, prix au détail, indices des prix). Y sont analysées : l'évolution comparative des salaires minimums agricoles et urbains, l'évolution du pouvoir d'achat, général et alimentaire, d'un salaire de référence, le salaire minimum industriel, dans la capitale Tégucigalpa, la variation des prix au détail de 35 aliments à Tégucigalpa

Cette étude, faite à partir de données disponibles au Bélize (salaires, prix des aliments, indices de prix), couvre une période d'un siècle (1889-1990). Y sont analysées : l'évolution comparative du pouvoir d'achat des salaires, bas, intermédiaires et minimums, de sept secteurs d'activité au Bélize : l'évolution du pouvoir d'achat, général et alimentaire, d'un salaire de référence (manoeuvre de la construction de la ville de Bélize); la variation de prix d'une quarantaine d'aliments des marchés de Bélize... Les principaux résultats sont les suivants : augmentation de 18% du pouvoir d'achat alimentaire du salaire d'un manoeuvre urbain de la construction entre 1939 et 1990; réévaluation réelle et relative des plus bas salaires (ouvrier agricole, employée de maison aprés la seconde guerre mondiale) par rapport aux autres (manoeuvres et charpentier urbains de la construction), ainsi qu'une réévaluation du salaire du manoeuvre urbain de la construction par rapport à celui du charpentier...; tendance globale à la baisse durant le dernier siécle des prix des aliments, exprimés en temps de travail... le document se termine par quelques recommandations susceptibles de réctifier les tendances négatives rencontrées et d'améliorer encore le bien-être, et tout particuliérement l'amélioration, de ceux qui vivent de bas salaires. (D'aprés résumé d'auteur)

Cette étude, faite à partir de données disponibles au Salvador (salaires, prix au détail, indices de prix), couvre la période 1954-1991. Y sont analysées : l'évolution comparative des salaires minimums urbains et agricoles, la durée hebdomadaire moyenne de travail et des salaires moyens des ouvriers et ouvrières du département de San Salvador; l'évolution du pouvoir d'achat, général et alimentaire, d'un salaire de référence, le salaire minimum urbain de San Salvador; la variation des prix au détail de 47 aliments à San Salvador. Les prix sont exprimés, premièrement en colons courants, puis en heures de travail, payées au salaire minimum urbain, nécessaires pour obtenir des quantités physiques (kg, litre, etc.), 1000 kilocalories et 100 grammes de protéines des aliments. Les principaux résultats sont les suivants : les salaires minimums agricoles sont toujours inférieurs aux salaires minimums urbains, les salaires moyens des ouvrières sont environ 20% inférieurs à ceux des ouvriers dans le département de San Salvador. Entre 1954 et 1991, à San Salvador, les prix de détail des aliments augmentent plus vite que l'ensemble des prix. Entre 1961 et 1980, le pouvoir d'achat du salaire minimum urbain se maintient et présente même une légère tendance à la hausse. Entre 1980 et 1991, tout au long de la guerre civile, le pouvoir d'achat du salaire minimum urbain se dégrade peu à peu. Le rapport se termine par quelques recommandations susceptibles d'améliorer les conditions de vie et d'alimentation des salariés payés au salaire minimum et de leur famille. (D'après résumé d'auteur)

Cette étude, faite à partir de données disponibles au Salvador (salaires, prix au détail, indices de prix), couvre la période 1954-1991. Y sont analysées : l'évolution comparative des salaires minimums urbains et agricoles, la durée hebdomadaire moyenne de travail et des salaires moyens des ouvriers et ouvrières du département de San Salvador; l'évolution du pouvoir d'achat, général et alimentaire, d'un salaire de référence, le salaire minimum urbain de San Salvador; la variation des prix au détail de 47 aliments à San Salvador. Les prix sont exprimés, premièrement en colons courants, puis en heures de travail, payées au salaire minimum urbain, nécessaires pour obtenir des quantités physiques (kg, litre, etc...), 1000 kilocalories et 100 grammes de protéines des aliments. Les principaux résultats sont les suivants : les salaires minimums agricoles sont toujours inférieurs aux salaires minimums urbains, les salaires moyens des ouvrières sont environ 20 % inférieurs à ceux des ouvriers dans le département de San salvador. Entre 1954 et 1991, à San Salvador, les prix de détail des aliments augmentent plus vite que l'ensemble des prix. Entre 1961 et 1980, le pouvoir d'achat du salaire minimum urbain se maintient et présente même une légère tendance à la hausse. Entre 1980 et 1991, tout au long de la guerre civile, le pouvoir d'achat du salaire minimum urbain se dégrade peu à peu. Ce rapport se termine par quelques recommandations susceptibles d'améliorer les conditions de vie et d'alimentation des salariés payés au salaire minimum et de leur famille

Les données disponibles concernant le Nicaragua permettent de mettre en évidence ce qui suit. La série de prix au détail (1942-1989), en cordobas courants, des aliments et boissons à Managua montre la très grande variabilité de la valeur de la monnaie nationale, mais ne renseigne que très peu sur l'évolution des prix réels. Les mêmes prix, exprimés en heures de travail payé au salaire minimum nécessaires pour acquérir ces produits (données disponibles pour l'année 1963 et la période 1975-1989), sont dans l'ensemble assez stables entre 1963 et 1981 (parfois jusqu'en 1984 pour certaines données), augmentent par la suite, de manière modérée jusqu'à 1984, 1985 ou 1986, puis de façon spectaculaire jusqu'à la fin de la période, 1988 étant l'année de la culmination. Ces dernières années, les seuls aliments qui restent accessibles à ceux qui vivent de salaires minimums, sont les produits de base vendus à un prix subventionné (aliments ENABAS) et le "paquet AFA" (10 livres de riz, 10 de haricots et 5 de sucre) fourni mensuellement aux travailleurs de l'Etat situés au bas de l'échelle salariale, contre 5% de leur solde. Le salaire minimum industriel a perdu, entre 1972 et 1989, plus de 99% de son pouvoir d'achat, tant général qu'alimentaire. La perte est du même ordre pour les autres salaires minimums et pour les salaires moyens. La survie des familles vivant de salaires minimums est surtout due aux mesures de subventions, par le gouvernement sandiniste, des aliments de première nécessité, ainsi qu'à l'autoconsommation (surtout à la campagne et aux rentrées de devises envoyées par les Nicaraguayens émigrés ou enrôlés dans les rangs de la "Contra". Ces dollars, changés au marché noir, représentent en 1989, l'équivalent de plus d'un salaire minimum et demi par habitant. (Résumé d'auteur)

A l'aide de divers exemples, il est montré que le pouvoir d'achat, aussi bien général qu'alimentaire, des salaires minimums, peut être utilisé comme indicateur socio-économique et alimentaire, et de servir à la mise en place d'une politique de sécurité alimentaire. (Résumé d'auteur)

Les données disponibles concernant le Nicaragua permettent de mettre en évidence ce qui suit. La série de prix au détail (1942-1989), en cordobas courants, des aliments et boissons à Managua montre la très grande varialibité de la valeur de la monnaie nationale, mais ne renseigne que très peu sur l'évolution des prix réels. Les mêmes prix, exprimés en heures de travail payé au salaire minimum nécessaires pour acquérir ces produits (données disponibles l'année 1963 et la période 1975-1989), sont dans l'ensemble assez stables entre 1963 et 1981 (parfois jusqu'en 1984 pour certaines denrées), augmentent par la suite, de manière modérée jusqu'à 1984, 1985 ou 1986, puis de façon spectaculaire jusqu'à la fin de la période, 1988 étant l'année de la culmination. Ces dernières années les seuls aliments qui restent accessibles à ceux qui vivent de salaires minimums, sont les produits de base vendus à un prix subventionné (aliments ENABAS) et le "paquet AFA" (10 livres de riz, 10 de haricots et 5 de sucre) fourni mensuellement aux travailleurs de l'Etat situés au bas de l'échelle salariale, contre 5% de leur solde. Le salaire minimum industriel a perdu, entre 1972 et 1989 plus de 99% de son pouvoir d'achat, tant général qu'alimentaire. La perte est du même ordre pour les autres salaires minimums et pour les salaires moyens. la survie des familles vivant de salaires minimums est surtout due aux mesures de subventions, par le gouvernement sandiniste, des aliments de première nécessité, ainsi qu'à l'autoconsommation (surtout à la campagne) et aux rentrées de devises envoyées par les Nicaraguayens émigrés ou enrôlés dans les rangs de la "Contra". Ces dollars, changés au marché noir, repésentent, en 1989, l'équivalent de plus d'un salaire minimum et demi par habitant. (Résumé d'auteur)