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«Tchabbal» : the Mountain of Fulani Pastoralists (Cameroon, Nigeria, Central Africa). The Fulani idea of caBBal cannot be simply translated by mountain ; it is a wider concept of highlands with gentle slopes, mainly grasslands and a cold and windy climate. In the Fulani language, there are many words to indicate the parts of a caBBal and their pastoral qualities. Indeed, the caBBal milieu has enabled an impressive expansion of pastoralism, despite harsh living conditions. Pastoralism in caBBe areas benefited not only from high altitude but also from the existence of salt springs and the absence of cattle ticks. The presence of salt-rich water was an important factor, at the beginning of the 20th century, drawing the Fulanis to settle in these areas. The absence of ticks increased their leisure time and this made the caBBe areas even more attractive -and still does-. The Fulani migration to caBBe areas is relatively recent. The settlement pattern follows the migration routes dictated by the orientation of the mountain. The nomadic Fulani were the first to settle but were followed by sedentary groups. Today, the caBBal serves as an important refuge for individuals and communities who have lost cattle due to poverty or disease. As a prime grazing area as well as a distinctive social setting, the caBBal is unique among African range., La notion peule de caBBal ne correspond pas seulement à la montagne ; c’est une conception plus globale d’ un milieu d’altitude défini par un relief peu accidenté, une végétation herbeuse, un climat froid et venteux. Les Peuls disposent d’un vocabulaire riche pour désigner les éléments d’un caBBal et pour apprécier ses qualités, en fonction du pastoralisme. En effet, le milieu de caBBal a permis un développement remarquable du pastoralisme, malgré des conditions de vie difficiles pour les hommes. Le système pastoral en caBBal tire parti de l’altitude mais aussi de la présence de sources natronées et de l’absence de tiques. L’ abreuvement régulier du bétail à des sources natronées a joué un rôle historique important au début de ce siècle pour le peuplement pastoral. La réduction des travaux auprès du bétail grâce à l’absence de détiquage explique encore aujourd’hui l’attrait des pâturages de caBBal. L’occupation peule des caBBe fut relativement récente et elle s’opéra selon des axes migratoires orientés par la disposition des hauts reliefs. Elle fut d’abord limitée à des groupes de Mbororo pasteurs, rejoints plus tard par des Foulbé plus sédentaires. Aujourd’hui encore, le caBBal sert de refuge pastoral pour des Peuls qui se sont ruinés et en cas de pertes collectives de bétail. Milieu pastoral, le caBBal est aussi un milieu social particulier., Boutrais Jean. «Tchabbal», montagne pastorale peule (Cameroun, Nigeria, Centrafrique). In: Les montagnes tropicales : identités, mutations, développement. Table-Ronde, Bordeaux-Pessac, 27 et 28 novembre 1998. Bordeaux : Presses Universitaires de Bordeaux, 2001. pp. 355-368. (Espaces tropicaux, 16)

J. Boutrais — The Adamawa Fulani and Stock Raising : From Herding Ideology to Economie Diversification. Even when settled, the Fulani have such an intense relation with raising cattle that it tends to transfigure reality. Since this people arrived on the Adamawa Plateau, the position of pastoralism in their society has changed, periods of herding being followed, in an almost cyclic rhythm, by trends toward depastoralization. The importance of raising livestock varies as a function of lineage stratification. Furthermore, the geo-graphical distribution of the Fulani around the political center is linked to pastoralism. A cross-sectional analysis of the Ngaoundere lamidat brings to light this opposition between center and periphery ; but the percentage of Fulani herders also reflects each cross-section's ecological context. Though still defining themselves as a pastoral people, the Adamawa Fulani now engage in many other activities. In rural areas, agriculture is pursued, often along with herding. Trading, especially if related to cattle, is also attracting more and more people. The Fulani also value religious knowledge to vary-ing degrees., Boutrais Jean. Les Foulbé de l'Adamaoua et l'élevage : de l'idéologie pastorale à la pluri-activité. In: Cahiers d'études africaines, vol. 34, n°133-135, 1994. L'archipel peul. pp. 175-196.

Depuis 1989, plus de 30 000 réfugiés mauritaniens séjournent sur la rive sénégalaise du fleuve Sénégal, dans les départements de Dagana et Podor. La moitié de ces réfugiés sont des Peul. Représentant environ 14 % de la population totale de la rive droite, ces derniers ont fait l'objet d'expulsions massives (75 % des effectifs). La précarité de leur implantation sur la rive droite, leur mobilité de part et d'autre du fleuve, ont fait des Peul les premières victimes du conflit mauritano-sénégalais. Ils constituent un cas extrême posant avec acuité le problème de la frontière dans la perspective de la mise en valeur des rives du fleuve Sénégal. (Résumé d'auteur)

The argument of the paper is that the same pressures that pushed Fulbe in Cameroon to colonise the high-altitude grassland were at work in Nigeria. The movement into the Jos Plateau was followed by expansion into the Mambila, Shebshi, Fali and Falinga grasslands, with serious consequences for the environment, as well as conflict with the indigenous arable farmers. The overgrazing of the plateaux has driven herders to spend an increasing fraction of the year in the Benue flood plain and the lowland forests. This has become possible because of the parallel movement of cultivators, particularly Mumuye and Tiv, into these same areas, leading to increased pressure and a consequent disappearance of tsetse vectors. A consequence of this is that fulbe lineage systems in the Benue Lowland have become extremely fragmented as many groups send pioneers to explore the potential of these new grazing lands. Similarly, the authority of traditional rulers, the ardos has broken down and has not been replaced by natioanl structures. (Résumé d'auteur)

Avec la paix française au début du XXe siècle on assiste à un afflux des éléveurs peul sur la rive droite du fleuve Sénégal, dans le Sud-Ouest de la Mauritanie, région qu'ils avaient dû quitter au XVIIIe face à la pression maure... Les Peul les plus spécialisés dans l'activité pastorale atteignent le Tagant dans les années 50, tandis que ceux qui s'adonnent en même temps à l'agriculture remontent les cours des oueds où l'on peut pratiquer la culture de décrue. Ce sont surtout les sécheresses récentes celles de 1972 et de 1985 qui expliquent les flux et reflux des Peul autour des deux rives. Si l'on constate une homogénéisation des groupes peul, autour des activités agricoles et pastorales associées, on assiste au phénomène inverse chez les Maures qui réservent l'agriculture à leurs affranchis. Enfin la dégradation de la situation des Peul, victimes des exactions de l'administation mauritanienne, annonce les tragiques événements d'avril 1989. (Résumé d'auteur)

Ce rapport consigne le changement de la situation des paysans Serer en vingt ans; la restructuration du secteur agricole ayant deux fondements : l'émergence d'exploitations équipées et de bonne taille, et l'adaptation de la production à la demande du marché