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Understanding network infrastructures and their operation under exceptional circumstances is fundamental for dealing with flood risks and improving the resilience of a territory. This work presents a method for evaluating potential network infrastructure dysfunctions and damage in cases of flooding. In contrast to existing approaches, this method analyses network infrastructures on an elementary scale, by considering networks as a group of elements with specific functions and individual vulnerabilities. Our analysis places assets at the centre of the evaluation process, resulting in the construction of damage-dysfunction matrices based on expert interviews. These matrices permit summarising the different vulnerabilities of network infrastructures, describing how the different components are linked to each other and how they can disrupt the operation of the network. They also identify the actions and resources needed to restore the system to operational status following damage and dysfunctions, an essential point when dealing with the question of resilience. The method promotes multi-network analyses and is illustrated by a French case study. Sixty network experts were interviewed during the analysis of the following networks: drinking water supply, waste water, public lighting, gas distribution and electricity supply.

En France, la gestion patrimoniale des réseaux d’assainissement est une préoccupation croissante. Certains réseaux commencent en effet à dater et vont nécessiter des renouvellements importants et coûteux pour les décennies à venir. À travers leur mise en œuvre sur les réseaux de Caen et de Bordeaux, cet article présente deux modèles complémentaires, Indigau et GompitZ, permettant de décrire l’état du réseau et de prioriser les tronçons à réhabiliter.

En France, la gestion patrimoniale des réseaux d’assainissement est une préoccupation croissante. Certains réseaux commencent en effet à dater et vont nécessiter des renouvellements importants et coûteux pour les décennies à venir. À travers leur mise en œuvre sur les réseaux de Caen et de Bordeaux, cet article présente deux modèles complémentaires, Indigau et GompitZ, permettant de décrire l’état du réseau et de prioriser les tronçons à réhabiliter.

La gestion patrimoniale des réseaux d'assainissement est une préoccupation croissante des gestionnaires de réseaux. Patrimoine enterré, il est souvent méconnu, certes, il a des durées de vie relativement longues mais les réseaux commencent pour certains à dater maintenant et font craindre des besoins de renouvellements importants et coûteux pour les décennies à venir. Cet article présente deux modèles complémentaires, Indigau et GompitZ, issus de projets dans lesquels diverses équipes de recherche, des gestionnaires de réseaux et des bureaux d'études ont collaboré. Amorcés dans le projet européen CARE-S (Computed Aided Rehabilitation of Sewer networks), entre 2002 et 2005, et le programme national RERAU (Réhabilitation des réseaux d'assainissement Urbains) entre 2000 et 2004, ces deux modèles s'appuient sur les données d'inspection télévisée (ITV) pour décrire l'état du réseau et de données d'environnement de la conduite. Indigau propose un outil de priorisation des tronçons à réhabiliter à court terme, basé sur un outil multicritère et prenant en compte des données sur les dysfonctionnements et critères socio-économiques d'impacts des défaillances. GompitZ est fondé sur un modèle probabiliste, et calé sur données d'ITV et de caractéristiques des conduites, couplé à un modèle de sensibilité des collecteurs dans l'outil ROCA développé par la Lyonnaise des Eaux, il permet de simuler à long terme l'effet de la réhabilitation des tronçons les plus à risque. La mise en œuvre de ces modèles sur les réseaux de Caen et de Bordeaux est présentée.

Dans cette étude, nous comparons quatre méthodes différentes de caractérisation de la vulnérabilité des enjeux aux inondations à l'échelle communale. Toutes les méthodes portent sur les dommages directs aux bâtiments, principaux dommages en milieux urbains. Les méthodes diffèrent par la qualité thématique et spatiale des bases de données utilisées. Chaque méthode est évaluée selon la fiabilité de ses résultats et son opérationnalité. La commune d'Holtzheim, située dans la vallée de la Bruche (Bas-Rhin, Alsace, France) constitue le site d'étude. L'étude nous a permis de tester la sensibilité des résultats obtenus par les quatre méthodes. Le coût des dommages évalué avec la méthode la plus opérationnelle varie de 245 à 705 k€ par an. Pour la méthode la plus fiable, le coût varie de 315 à 405 k€ par an. Le choix entre les méthodes de caractérisation de la vulnérabilité est discuté et un guide est proposé pour aider à ce choix.

La directive cadre européenne sur l'eau (DCE) de 2000 marque un tournant important dans la politique environnementale européenne en présentant un cadre juridique unifié et cohérent, dans le principal but de prévenir et réduire la pollution des eaux en Europe, jugée excessive. Pour réduire la pollution des milieux aquatiques, la DCE fixe, a priori, une norme ambiante contraignante : le « bon état », qui pourra faire objet d'une dérogation si les États membres démontrent à l'aide d'une analyse coûts-bénéfices que les coûts de dépollution sont excessifs par rapport aux bénéfices environnementaux. Ainsi, la procédure de dérogation jouera un rôle central dans le succès ou l'échec futur de cette politique. Il est donc très important de faire le point sur les enseignements théoriques et empiriques apportés par la littérature économique pour guider le choix des méthodes d'évaluation qui devront servir de référence.

We discuss the voltammetric methods that are used to assess metal–organic complexation in seawater. These consist of titration methods using anodic stripping voltammetry (ASV) and cathodic stripping voltammetry competitive ligand experiments (CSV-CLE). These approaches and a kinetic approach using CSV-CLE give similar information on the amount of excess ligand to metal in a sample and the conditional metal ligand stability constant for the excess ligand bound to the metal. CSV-CLE data using different ligands to measure Fe(III) organic complexes are similar. All these methods give conditional stability constants for which the side reaction coefficient for the metal can be corrected but not that for the ligand. Another approach, pseudovoltammetry, provides information on the actual metal–ligand complex(es) in a sample by doing ASV experiments where the deposition potential is varied more negatively in order to destroy the metal–ligand complex. This latter approach gives concentration information on each actual ligand bound to the metal as well as the thermodynamic stability constant of each complex in solution when compared to known metal–ligand complexes. In this case the side reaction coefficients for the metal and ligand are corrected. Thus, this method may not give identical information to the titration methods because the excess ligand in the sample may not be identical to some of the actual ligands binding the metal in the sample.

Since the end of the World War 2, the municipality of Lièpvre (Alsace, France – located along the Lièpvrette river) knew an intense urbanization of its flooded areas. The risk of floods (and the vulnerability of the municipality) increased until that time, mainly because of a lack of protection. To quantify this vulnerability we develop an innovative method based on geohistory (to collect data on past events) and modelling of past hydraulic conditions. This study allows us to quantify the risk in an economic way to order the factors at risk. The results allow us to analyze the risk evolution in time and space. This study was done within the ANR-DFG-TRANSRISKS 2 project.