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Mycotoxins are secondary metabolites of filamentous fungi that may contaminate food plants, including nuts, depending on abiotic and biotic factors. They are of major concern worldwide as they may cause acute or chronic intoxication, and even death, in humans and animals. This chapter reviews fungal infestation and mycotoxin contamination of nuts depending on the environmental conditions and production practices. It then describes the pre- and post-harvest strategies to prevent and limit mycotoxin contamination throughout the nut production chain. Finally, it discusses how knowledge and research results are applied to the field, and how to improve and extend their use and effectiveness. The focus is directed towards aflatoxin contamination in groundnuts, especially in the main African producing regions. (Resume d'auteur)

Le développement d'une agriculture durable, soucieuse de son impact sur la santé humaine et l'environnement est un des principaux challenge en ce début de millénaire marqué par l'insécurité alimentaire notamment vis à vis de la contamination par les aflatoxines des produits arachidiers. Bien que le volume du marché international d'arachide de bouche augmente régulièrement, la contribution des pays africains reste relativement faible du fait d'une fluctuation des quantités mais surtout de la qualité L'opération pilote met en application des principes de base ou Bonnes Pratiques Agricoles «BPA» visant à limiter les risques de contamination et de dégradation de l'arachide afin de gagner certaines parts de marché plus rémunérateurs mais avant tout, contribuer à la protection de la santé des consommateurs nationaux. Ces BPA s'inscrivent dans une approche intégrée qui concerne à la fois la production, la transformation et le stockage et sont donc de la responsabilité de tous les acteurs de la filière. Ces BPA passent par l'utilisation de semences de bonne qualité, issues de variétés adaptées qui sont ensuite cultivées suivant un itinéraire technique approprié. Les premières applications ont permis d'augmenter les rendements en gousses de plus de 30% et les rendements en bonnes graines commercialisables en bouche de 20%. Des principes de précaution sont préconisés au moment de la récolte qui représente un des principaux points critiques de la production en terme de risque de contamination par les aflatoxines. L'évaluation de la qualité au moment de la commercialisation est un principe de base qui permet une bonne ségrégation des lots (traçabilité) et une meilleure gestion de la qualité. L'élimination par les producteurs des gousses endommagées contribue fortement à l'amélioration de la qualité. Les producteurs sont encouragés pour cela, par une indexation du prix à la qualité. La transformation primaire (décorticage des gousses et tri des graines) sont des activités qui peuvent être entreprises au niveau des zones de production et donc développer l'emploi local. Cette transformation nécessite de l'application et du sérieux pour maintenir la qualité obtenue au champ et répondre aux cahiers des charges des industriels. La formation, l'échange d'informations et la concertation sont essentiels pour assurer une meilleure sensibilisation des acteurs et des utilisateurs et contribuer au bon fonctionnement d'une filière de qualité. (Texte intégral)

Groundnut. also known as peanut, is a leguminous food and feed crop vital to subsistence and incomes for millions of smallscale farmers in the developing world's semi-arid and subhumid zones. Its popularity with consumers worldwide is growing rapidly, allowin producing countries opportunities to build a valuable export trade. This book summarises the state of knowledge on the crop, first introducing readers to groundnut products and markets before describing the plant and its environment, best practices for growers, how to harvest and process the crop, common pests and diseases, and research to develop improved varieties. Two final chapters deal with the special requirements of seed production and the edible groundnut market. The book is packed with practical advice, making it indispensable for growers and others needing an introduction to the crop. The text is presented in a clear, easy-to-read style and many points are illustrated with photographs, figures and tables.

L'article présente la production, la première transformation et les perspectives économiques de l'arachide dans les PED. Ceux-ci assurent plus de 85% de la production mondiale dans des systèmes paysans dont les principales caractéristiques techniques sont: la culture manuelle avec recours à Ia traction animale; la faible consommation d'intrants onéreux des rotations et associations avec d'autres cultures dont en particulier les céréales; une stratégie globale de faibles investissements et de réduction du risque aboutissant à des rendements généralement inférieurs à une tonne/hectare.

L'objectif de la mission est l'examen des conditions de production et la qualité des récoltes en vue de recommander des correctifs propres à améliorer la rentabilité de la culture d'arachide, préserver l'environnement et garantir la qualité sanitaire des produits mis sur le marché. Du diagnostic, il ressort que les cultures en sec présentent une situation extrêmement hétérogène à cause du manque d'arrosage, contrairement au cultures irriguées. La contrainte principale de la maturation de la récolte et du conditionnement est l'arrivée des pluies de fin d'été qui, selon leur précocité, ont les effets suivants : prolongement de la végétation et retardement de la maturation des graines, développement de mycotoxines diverses sur les gousses humides qui s'échauffent en sac faute de séchage suffisant et le développement des moisissures, voire de pourriture sur les fanes. On note d'autres contraintes liées aux conditions agro-écologiques (choix variétal, température et pluviométrie) et aux semences. Les recommandations les plus urgentes paraissent être l'établissement de relations de partenariat avec d'autres centres de recherche et la constitution d'une collection variétale, ce qui permettrait un choix de variétés et d'itinéraires techniques plus adaptés

La Société SADAH a fait appel au CIRAD-CA, en Janvier 1997, afin de voir les possibilités de développement et d'organisation d'une production d'arachide d'huilerie destinée à l'exportation sous forme de graines décortiquées. Au départ, cette mission de 8 jours (27 Janvier au 03 Février 1997) avait pour but de vérifier s'il était possible de produire de l'arachide en double culture annuelle, avec irrigation éventuelle, dans les environs de Ouéssé, où l'on proposait à la SADAH la rétrocession d'un périmètre de plusieurs milliers d'hectares. Cependant, étant donné : que la récolte de première saison ne peut être ni conduite à maturité, ni séchée correctement (irriguée ou non) ; que les terres proposées étaient en fait de la forêt, ce qui nécessitait d'importants travaux d'aménagement ; qu'il n'y avait aucune disponibilité en eau dans le fleuve Ouémé en saison sèche (sauf de coûteux travaux d'hydraulique à réaliser). Ce projet a été abandonné au profit d'une production paysanne organisée. La culture couvre environ 100 000 ha répartis sur l'ensemble du pays et la production, difficilement contrôlable, est estimée à plus de 70 000 tonnes. Elle ne fait plus l'objet d'aucune commercialisation officielle depuis longtemps, servant uniquement à la satisfaction des besoins alimentaires des producteurs et à l'approvisionnement du marché local de transformation artisanale en huile et beignets issus de tourteaux fluides. Dans les zones où la culture présente les plus fortes potentialités (Nord et Centre) les paysans font montre d'une forte motivation pour cette production pour laquelle ils manquent de débouchés. Beaucoup s'adonnent à la culture du coton, seule filière organisée, dont ils peuvent tirer un revenu monétaire, mais qui est beaucoup plus contraignante que celle de l'arachide.

L'arachide, qui a été le moteur du développement de l'économie sénégalaise jusqu'au milieu des années 1970, en fournissant la majeure partie des revenus en milieu rural et en assurant 80 % des exportations, a connu un recul important cette dernière décennie. Cette crise rappelle celle qu'ont connue les pays voisins, il y a une vingtaine d'années, et qui a conduit à la disparition de cette culture. Inquiet de cette situation, le gouvernement du Sénégal a demandé à une équipe du Cirad de déterminer les raisons de la désaffection des paysans envers l'arachide, afin de pouvoir y remédier et relancer la production. Cet ouvrage est le résultat des travaux de cette équipe. Il montre que, contrairement aux idées selon lesquelles la crise de l'arachide serait principalement une crise de l'approvisionnement des huileries, avec un repli des producteurs sur le marché informel, on assiste à une 'grève' des producteurs. Par une méthodologie originale de recensement, les auteurs démontrent que la production a été longtemps surestimée. L'enquête auprès des producteurs explique la chute des rendements par la dégradation des facteurs de production (baisse de la fertilité des sols, diminution de la qualité des semences), par la disparition des services agricoles, par une politique du prix d'achat de l'arachide qui décourage les producteurs. Relancer la production de l'arachide ne suffit plus, il faut aussi prendre en compte les potentialités agricoles du pays, chercher à mieux valoriser les autres productions et tracer une politique d'appui en milieu paysan.

Une étude de l'influence des plants de karité sur les rendements agricoles a été menée pendant quatre années consécutives, en milieu paysan, dans la région de Korhogo (Nord Côte d'Ivoire). La récolte des productions s'est effectuée par anneaux concentriques centrés sur le tronc et divisés en secteurs orientés vers les points cardinaux. La récolte se fait jusqu'à dix mètres du pied de l'arbre. Les karités échantillons sont isolés, à plus de vingt mètres du pied voisins. Cet arbre induit de faibles pertes de rendements (inférieures à trois kg par arbre) pour le coton et des très légers gains pour le maïs et l'arachide sur les parcelles les plus fertiles. L'influence de l'orientation n'est perceptible que pour le maïs et pour le second passage en récolte du coton

La mission réalisée au Sénégal du 24/2 au 5/3/96 a permis de faire le point sur la récente évolution de la filière arachide et de ses contextes économique, institutionnel et structurel : libéralisation de la filière, réduction de la production et accroissement de la part de la récolte traitée par le secteur informel de valorisation. La recherche sur l'arachide jusqu'à présent axée vers la transformation industrielle et l'exportation devrait s'orienter sur la valorisation du produit en direction des petites technologies de transformation. Il faut se diriger vers des systèmes de production plus performants permettant d'entreprendre dans de bonnes conditions des productions à forte valeur ajoutée comme les semences prêtes à l'emploi et l'arachide de bouche. Cette nouvelle stratégie est fondée sur les possibilités offertes par la culture irriguée de l'arachide. La redynamisation de la recherche sur la technologie devrait aider le secteur de la transformation artisanale à progresser et par le biais de la lutte contre les aflatoxines aurait des répercussions tant sur la valorisation économique de l'arachide exportée qu'en matière de santé publique pour la consommation sur place dans les pays producteurs

Cet ouvrage rassemble les connaissances et l'expérience acquises par les chercheurs du CIRAD en contact permanent avec les agriculteurs africains et en coopération avec les partenaires des institutions impliquées dans la recherche arachidière. L'ensemble de la filière est abordée : la culture de la plante, son environnement, les techniques culturales, les itinéraires techniques, la protection des cultures, la production, les produits transformés

Les phases d'élaboration du rendement sont identifiées, puis étudiées en parcelles paysannes. La croissance de l'arachide étant indéterminée, différentes périodes se superposent. Une période clé est mise en évidence au début de la phase de croissance rapide des graines, vers 50 à 55 jours après semis; à partir de cette date, le nombre de gousses est peu modifié et représente bien la phase entre la floraison et le début de croissance des graines. Les composantes du rendement sont : le nombre de plantes par mètre carré, le nombre de gousses par pied, le nombre de graines par gousse et le poids moyen d'une graine. Les données de terrain permettent d'apprécier la sensibilité des composantes à divers facteurs limitants (eau, nutrition minérale, densité de peuplement...)

Le Laos est un pays de tradition cotonnière, dont les systèmes de culture sont adaptés à de multiples situations écologiques. Ils comprennent en particulier le riz, le cotonnier, l'arachide. Afin qu'une véritable filière cotonnière, source de devises pour le pays, puisse être développée, les recherches du projet de coopération bilatérale franco-lao de recherche-développement sur les plantes à fibre ont porté sur des systèmes de culture améliorés, comprenant engrais et pesticides, techniques de culture plus performantes et variétés productives. Dans les villages, des structures artisanales d'égrenage et de pressage de la fibre s'organisent, en plus de l'usine de filature installée à Vientiane. Dans certaines régions proches de la Thaïlande, la culture cotonnière d'exportation se développe avec des variétés améliorées

Le Laos est un pays de tradition cotonnière, dont les systèmes de culture sont adaptés à de multiples situations écologiques. Ils comprennent en particulier le riz, le cotonnier, l'arachide. Afin qu'une véritable filière cotonnière, source de devises pour le pays, puisse être développée, les recherches du projet de coopération bilatérale franco-lao de recherche-développement sur les plantes à fibre ont porté sur des systèmes de culture améliorés, comprenant engrais et pesticides, techniques de culture plus performantes et variétés productives. Dans les villages, des structures artisanales d'égrenage et de pressage de la fibre s'organisent, en plus de l'usine de filature installée à Vientiane. Dans certaines régions proches de la Thaïlande, la culture cotonnière d'exportation se développe avec des variétés améliorées

Le Laos est un pays de tradition cotonnière, dont les systèmes de culture sont adaptés à de multiples situations écologiques. Ils comprennent en particulier le riz, le cotonnier, l'arachide. Afin qu'une véritable filière cotonnière, source de devises pour le pays, puisse être développée, les recherches du projet de coopération bilatérale franco-lao de recherche-développement sur les plantes à fibre ont porté sur des systèmes de culture améliorés, comprenant engrais et pesticides, techniques de culture plus performantes et variétés productives. Dans les villages, des structures artisanales d'égrenage et de pressage de la fibre s'organisent, en plus de l'usine de filature installée à Vientiane. Dans certaines régions proches de la Thaïlande, la culture cotonnière d'exportation se développe avec des variétés améliorées

Les nématodes parasitant l'arachide entraînent des pertes de rendement sévères et parallèlement gênent la nodulation naturelle. Sur sol dénématisé (injection de 9 kg/ha de DBCP/ha) un complément de calcium, soufre et azote à la fumure vulgarisée de 150 kg/ha de 6.20.10 augmente le nombre et l'importance des réponses. L'utilisation de l'inoculation rhizobienne comme source d'azote dans la fumure a donc été testée avec des souches sélectionnées par l'Orstom/Dakar à partir des sols sénégalais. Les résultats sont positifs, l'inoculation améliore et le rendement et le stock azoté du sol. L'inoculation se fait par enrobage des graines avec une poudre sèche avant le semis. Il n'est besoin d'aucune précaution et les paysans sont parfaitement aptes à employer la méthode sans formation particulière. Le complément rhizobium-phosphogypse pour apporter S.Ca.N permet d'envisager d'autres sources de phosphore que le 6.20.10 et d'espérer abaisser de moitié le prix de la fumure actuelle

Nous avons pu nous rendre compte de la valeur du caractère variétal de l'évaluation de la quantité de restes en terre. Il appert que ce paramètre peu fluctuant peut être ajouté à la liste de facteurs de sélection présenté par L. SAUGER (1954). Une remarque doit tout de même être faite. La cotation a pu être établie sur les essais, donc a posteriori et il paraît peu commode de l'employer a priori, c'est-à-dire au moment du choix des pieds-mères. L'utilisation de ce critère de sélection ne paraît possible que si l'on arrive à établir une relation entre celui-ci et un facteur mesurable ou appréciable : diamètre et anatomie des gynophores, port de la plante et répartition des gousses sur les divers rameaux. Ceci fera l'objet de travaux dans un proche avenir.