1. Observing the city through its objects : methods for observing urban activities to provide information on the microbiological contamination of runoff water in Lyon's public spaces
- Author
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Mandon, Claire, Environnement, Ville, Société (EVS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), INSA de Lyon, and Jean-Yves Toussaint
- Subjects
Data set ,Observation ,Urbanisation ,Environment ,Microbiology ,Activités urbaines ,Espace public ,Public spaces ,Microbial ecology ,Ecologie microbienne ,Microbiologie ,Villes ,Eau de ruissellement ,Run-Off ,Investigation ,Enquête ,[SDE.IE]Environmental Sciences/Environmental Engineering ,Urbanization ,City ,Contamination des eaux ,Urban activities ,Objets techniques ,Jeu de données d'évaluation ,Environnement ,Technical objects ,Water contamination - Abstract
This thesis is part of a contribution to a set of multidisciplinary research programs: the ANR CABBRES and the IOUQMER 1 & 2 projects. The aim was to observe individual and collective activities in urban public spaces and their variation according to urban morphologies. These observations were intended to provide data sets that would allow researchers from other disciplines - particularly in microbial ecology and ecotoxicology - to have urban and social explanations on the presence of various products and organisms in runoff water samples in urban public spaces. Social activities generate pollution and, in particular, microbiological contamination of water from urban public spaces. Most of them (streets, squares in particular) constitute large impermeable surfaces that are washed away with each water runoff (especially stormwater). These washings bring with them numerous debris (hydrocarbons, various genetic materials, microbes and viruses, etc.). How does this contamination occur? The thesis is based on the postulate of two researchers from the EVS UMR 5600 laboratory, Sophie Vareilles and Jean-Yves Toussaint, concerning the role of objects in social activities: any individual or collective social activity requires objects. It would therefore be the handling of these objects in public spaces (cars, but also bottles, cups, wipes, etc.), but also the objects that make up urban public spaces (pavement, asphalt, concrete, sidewalks, gutters, gutters, vegetation and objects of nature, etc.) that would produce not only the contaminants, but also the conditions of contamination. It is therefore the observation of objects in urban social activity that is at the heart of the development of a method that constitutes the essence of this thesis; an observation method that allows us to infer and evaluate the environmental effects of social activities from the description of objects and their handling.; Cette thèse s’inscrit dans une contribution à un ensemble de programmes de recherche multidisciplinaires : l’ANR CABBRES et les projets IOUQMER 1 & 2. Il s’agissait d’observer les activités individuelles et collectives dans les espaces publics urbains et leur variation selon les morphologies urbaines. Ces observations avaient pour objectifs de livrer des jeux de données permettant aux chercheurs des autres disciplines – notamment en écologie microbienne et en écotoxicologie – de disposer d’explicitation urbanistique et sociale sur la présence de produits et d’organismes diverses dans les prélèvements d’eau de ruissellement dans les espaces publics urbains. Les activités sociales sont génératrices de pollutions et plus particulièrement, de contaminations microbiologiques de l’eau à partir des espaces publics urbains. La plupart (les rues, les places notamment) constituent de grandes surfaces imperméabilisées qui sont lessivées à chaque ruissellement d’eau (notamment les eaux pluviales). Ces lessivages entraînent de nombreux débris (hydrocarbures, matériels génétiques diverses, microbes et virus, etc.). Comment se produisent ces contaminations ? La thèse est partie du postulat posé par deux chercheurs du laboratoire EVS UMR 5600, Sophie Vareilles et Jean-Yves Toussaint, autour du rôle des objets dans les activités sociales : toute activité sociale individuelle ou collective requiert des objets. Ce serait donc le maniement de ces objets dans les espaces publics (automobile, mais aussi bouteilles, gobelets, lingettes, etc.), mais aussi les objets constituants les espaces publics urbains (revêtement, bitume, enrobé, béton, trottoir, caniveau, avaloir, végétation et objets de nature, etc.) qui produiraient non seulement les contaminants, mais les conditions de contamination. C’est donc l’observation des objets dans l’activité sociale urbaine qui est au cœur de la mise au point d’une méthode qui constitue l’essentiel de cette thèse ; une méthode d’observation permettant d’inférer et d’évaluer à partir de la description des objets et de leur maniement, les effets environnementaux des activités sociales.
- Published
- 2022