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The number of municipal councillors and aldermen in the Brussels-Capital Region is relatively high, and increases at each election. In the debates on the functioning of the political institutions of the Region the idea to reduce the number of local representatives is regularly raised. This contribution explores the possible implications of such a reduction. Three scenarios are examined: a reduction by 10 %, by 20 % and by 30 %. For each of these scenarios, the consequences for the ideological diversity in the municipal councils, the workload for the representatives and the aldermen, the formation of coalitions, the gender balances and the position of the Dutch speaking elected representatives are simulated. For the smaller fractions, the Dutch speaking representatives and the gender balances the effects are clearly negative., SCOPUS: re.j, info:eu-repo/semantics/published

S’il est un élément précoce de la socialisation politique des jeunes Belges, c’est la connaissance de l’obligation de voter dans ce pays . Peu de Belges ignorent, en effet, que le vote y est obligatoire et donc qu’une obligation de se rendre aux urnes, sous peine de sanctions – générale- ment peu ou mal connues –, incombe à chaque électeur du Royaume, même si dans les faits tous ne participent au scrutin . Pourtant, le vote obligatoire n’est pas une caractéristique commune des systèmes élec- toraux à travers le monde . À ce jour, on ne retrouve une telle obliga- tion, assortie ou non de sanction, que dans trente et un États ou partie d’État. La Belgique fut précurseur en la matière et, même si ce pays ne s’est pas détourné du vote obligatoire en plus de cent ans d’exis- tence, cette obligation continue de susciter un véritable débat . Dans la première partie de ce chapitre, nous revenons sur l’introduction du vote obligatoire en Belgique en présentant les arguments de ce débat . La deuxième partie aborde les principes et les sanctions consacrés par le droit positif tandis que la troisième partie explore les conséquences politiques du vote obligatoire . Tout naturellement, la conclusion de ce chapitre se penchera sur son avenir en Belgique.

De mate waarin de Belgische kiezers zich Belg, Vlaming of Waal noemen, staat centraal in de bijdrage van Kris Deschouwer, Lieven de Winter, Min Reuchamps, Dave Sinardet en Jérémy Dodeigne. In hoofdstuk 9 bevestigen zij nogmaals dat de Vlaamse en Waalse identiteiten minder sterk zijn dan de Belgische en dat zij niet sterker worden, ondanks de grote politieke polarisering rond het thema van de staatshervorming. Dat thema was in mei 2014 – net als in het verleden – overigens weinig stembepalend. Toch verschillen de kiezerskorpsen van de partijen onderling wel van elkaar. Dat is niet zozeer het geval in Wallonië, maar wel in Vlaanderen, waar we drie groepen kiezers van elkaar kunnen onderscheiden. In de eerste groep, met de sterke voorstanders van een verdere staatshervorming en meer Vlaamse autonomie, vinden we de kiezers van de N-VA en van het Vlaams Belang. In een middengroep rond het Vlaamse gemiddelde vinden we de kiezers van CD&V. En de kiezers van Open VLD, sp.a, Groen en PvdA staan meer aan de Belgische kant van het spectrum.

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Dans le cadre du scrutin multiple du 25 mai 2014, PartiRep a collecte une masse de renseignements relatifs aux positions des partis politiques et des electeurs, tant au Sud qu’au Nord du pays. Cette vaste entreprise a ete menee grâce a deux outils. D’une part, le « Test electoral », application en ligne qui a sonde les opinions des principales formations politiques et a mesure la proximite entre les idees des electeurs et celles pronees par les partis. D’autre part, une enquete pre- et post-electorale, menee aupres d’un echantillon representatif de 2 000 electeurs de Wallonie et de Flandre concernant leur comportement electoral et leurs motivations de vote.Ce Courrier hebdomadaire devoile les premiers enseignements de cette recherche. Ceux-ci sont presentes en trois chapitres. Tout d’abord, Ruth Dassonneville et Pierre Baudewyns se penchent sur les transferts de voix qui se sont operes entre partis politiques entre 2010 et 2014 (en reservant une attention toute particuliere a l’electorat de la N-VA) et tentent de dresser le profil des electeurs volatils. Ensuite, Emilie van Haute et Marc Hooghe s’interessent au degre de satisfaction et au niveau de confiance des electeurs envers les institutions politiques, en operant une ventilation entre regions, entre partis et entre niveaux de pouvoir. Enfin, Conrad Meulewaeter, Benoit Rihoux, Stefaan Walgrave et Christophe Lesschaeve etudient les differences entre les opinions publiques wallonne et flamande, etablissent dans quelle mesure des familles politiques existent encore en Belgique, et analysent les processus de formation des coalitions gouvernementales en Wallonie, a Bruxelles et en Flandre.

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