Sêmihinva Akpavi, Ronald Bellefontaine, Koffi Akpagana, Kudzo Atsu Guelly, Komlan Batawila, Marra Dourma, Kpérkouma Wala, Philippe Deleporte, Fac Sci, Lab Bot & Ecol Vegetate, Université de Lomé [Togo], Amélioration génétique et adaptation des plantes méditerranéennes et tropicales (UMR AGAP), Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro), Ecologie fonctionnelle et biogéochimie des sols et des agro-écosystèmes (UMR Eco&Sols), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Département Performances des systèmes de production et de transformation tropicaux (Cirad-PERSYST), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), and Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro)
The open Isoberlinia spp. woodlands found on slopes and valley floors in Togo's Sudanian region are subject to various pressures including clearance for crop-fields, cutting for timber or fuelwood and gathering of non-timber forest products. The resulting degradation is worsening poverty among the local people who depend on these forests. To support their sustainable management for the benefit of these local populations, the impacts of human pressures on the forest structure first need to be analysed. The forest inventories conducted covered 4 783 trees in 225 study plots. More than one hundred woody species were listed, belonging to 79 genera and 32 families. The most frequent were Isoberlinia doka, Pterocarpus erinaceus, Lannea acida, Isoberlinia tomentosa, Vitellaria paradoxa, Daniellia oliveri and Parkia biglobosa. The surveys identified four main parameters determining ecological gradients: moisture, topography, soil substrate and human influence. Nine woodland fades were identified: four open woodland types, three tree savannah types and two in fallow areas. Three structural components were determined by analysing tree diameter structure for the nine facies. Finally, relatively undisturbed natural forest areas with stable and continuously regenerating flora and regular forest structure were easily distinguished from degraded forest areas characterised by a lack of large trees and low regeneration potential. The human pressures exerted on these fragile woodland areas clearly suggest replanting in the degraded areas, using low-cost multiplication techniques, although raising awareness among the neighbouring populations about the need for conservation remains essential to ensure participatory management., Les forêts claires à Isoberlinia spp. du domaine soudanien du Togo, rencontrées aussi bien sur les versants que dans les plaines, subissent diverses pressions telles que les défrichements agricoles, l’exploitation du bois de service et de feu ou encore la collecte des produits forestiers non ligneux. Ces forêts ainsi dégradées accentuent la paupérisation des populations riveraines qui en dépendent. Afin de contribuer à leur gestion durable au profit de ces populations locales, il s’avère nécessaire d’analyser l’impact des pressions anthropiques sur la structure de ces forêts. Des inventaires forestiers y ont été conduits. Les travaux ont porté sur 4 783 arbres au sein de 225 placeaux de mesures. Plus de cent espèces ligneuses ont été inventoriées comprenant 79 genres et 32 familles, les plus fréquentes étant Isoberlinia doka, Pterocarpus erinaceus, Lannea acida, Isoberlinia tomentosa, Vitellaria paradoxa, Daniellia oliveri et Parkia biglobosa. Les relevés ont permis de déterminer quatre gradients écologiques majeurs : l’humidité, la topographie, le substrat édaphique et l’anthropisation. La classification a identifié neuf faciès forestiers dont quatre en forêts claires, trois en savanes boisées et deux au sein de jachères. En outre, trois composantes structurales ont été définies en analysant la structure diamétrique des neuf faciès. Enfin, il a été aisé de distinguer, d’une part, les forêts naturelles peu perturbées, présentant une stabilité floristique bénéficiant d’un flux de régénération continu, ainsi qu’une régularité de structure, et, d’autre part, les forêts dégradées qui se caractérisent par l’absence de tiges de grande taille et le faible potentiel de régénération. La pression humaine qui s’exerce sur ces forêts fragiles ne peut qu’inciter à reboiser les espaces dégradés, en mettant à profit les techniques de multiplication végétative à faible coût. Reste surtout à atteindre une prise de conscience de la part des populations riveraines pour ce qui a trait à la conservation de ces milieux, et aboutir à une gestion participative., Los bosques abiertos de Isoberlinia spp . del dominio climático sudanés de Togo, ubica- dos tanto en pendientes como en llanuras, sufren diversas presiones como desmontes para uso agrícola, extracción de madera o leña y también la recolección de productos forestales no maderables. Estos bosques así degradados acentúan la pauperización de las poblaciones colindantes que depen- den de ellos. Para contribuir a un manejo sostenible que beneficie a la población local, es necesario analizar el impacto de las presiones antrópicas en la estructura de dichos bosques. Se realizaron inventarios forestales y los estudios se centraron en 4 783 árboles en 225 parcelas de medición. Se han inventariado más de 100 especies leñosas que incluyen 79 géneros y 32 fami- lias, las más frecuentes son Isoberlinia doka, Pterocarpus erinaceus, Lannea acida, Isoberlinia tomentosa, Vitellaria paradoxa, Daniellia oliveri y Parkia biglobosa . Las observaciones permitieron determinar cua- tro gradientes ecológicos principales: humedad, topografía, sustrato edáfico y antropización. La clasificación ha identifi- cado nueve facies forestales: cuatro en bos- ques abiertos, tres en sabanas arboladas y dos en barbechos. Además, al analizar la estructura diamétrica de las nueve facies, se definieron tres componentes estructurales. Por último, fue fácil distinguir, por un lado, los bosques naturales poco alterados y que presentan una estabilidad florística que se beneficia de un flujo de regeneración conti- nuo y de regularidad estructural y, por otro lado, los bosques degradados que se carac- terizan por ausencia de tallos de gran tamaño y su bajo potencial de regeneración. La presión humana a la que se ven someti- dos estos bosques frágiles sólo puede servir de estímulo para la reforestación de los espacios degradados aprovechando las técnicas de multiplicación vegetativa de bajo costo. Sobre todo hace falta lograr la concienciación por parte de las poblaciones colindantes en todo lo referido a la conser- vación de estos entornos y conseguir un manejo participativo.