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Diabet. Med. 28, 1311-1318 (2011) Abstract Aim We examined the ability of fasting plasma glucose and HbA1c to predict 5-year incident diabetes for an Australian cohort and a Danish cohort and 6-year incident diabetes for a French cohort, as defined by the corresponding criteria. Methods We studied 6025 men and women from AusDiab (Australian), 4703 from Inter99 (Danish) and 3784 from DESIR (French), not treated for diabetes and with fasting plasma glucose < 7.0 mmol/l and HbA1c < 48 mmol/mol (6.5%) at inclusion. Diabetes was defined as fasting plasma glucose ≥ 7.0 mmol/l and/or treatment for diabetes or as HbA1c ≥ 48 mmol/mol (6.5%) and/or treatment for diabetes. Results For AusDiab, incident fasting plasma glucose-defined diabetes was more frequent than HbA1c-defined diabetes ( PMcNemar < 0.0001), the reverse applied to Inter99 ( PMcNemar < 0.007) and for DESIR there was no difference ( PMcNema = 0.17). Less than one third of the incident cases were detected by both criteria. Logistic regression models showed that baseline fasting plasma glucose and baseline HbA1c predicted incident diabetes defined by the corresponding criteria. The standardized odds ratios (95% confidence interval) for HbA1c were a little higher than for fasting plasma glucose, but not significantly so. They were respectively, 5.0 (4.1-6.1) and 4.1 (3.5-4.9) for AusDiab, 5.0 (3.6-6.8) and 4.8 (3.6-6.3) for Inter99, 4.8 (3.6-6.5) and 4.6 (3.6-5.9) for DESIR. Conclusions Fasting plasma glucose and HbA1c are good predictors of incident diabetes defined by the corresponding criteria. Despite Diabetes Control and Complications Trial-alignment of the three HbA1c assays, there was a large difference in the HbA1c distributions between these studies, conducted some 10 years ago. Thus, it is difficult to compare absolute values of diabetes prevalence and incidence based on HbA1c measurements from that time. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif: Étudier les variations du taux d’HbA1c et de la glycémie à jeun en fonction du statut tabagique dans la cohorte D.E.S.I.R. Matériels et méthodes: Les sujets étaient des volontaires recrutés en France entre 1994 et 1996. 2 540 hommes et 2 617 femmes non traités pour un diabète connu et âgés entre 30 et 65 ans ont été inclus dans les analyses. Le statut tabagique a été défini suivant que les sujets n’avaient jamais fumé, qu’il s’agissait d’anciens fumeurs ou bien en fonction du nombre de cigarettes consommées par jour : < à 10, entre 10 et 20 et plus de 20. Nous avons testé si la glycémie à jeun et l’HbA1c augmentaient avec la consommation de tabac, et si ce lien variait selon le sexe. Résultats: Après ajustement sur l’âge, l’Indice de Masse Corporelle, le tour de taille et la consommation d’alcool, la relation entre la consommation de tabac et la glycémie à jeun n’était pas significative chez les hommes (p=0,44), ni chez les femmes (p=0,13). En revanche, elle était très significative avec l’HbA1c (p<0,0001) et les moyennes (%) ajustées variaient de 5,46±0,50 pour les sujets qui n’avaient jamais fumé à 5,76±2,00 pour les sujets qui fumaient plus de 20 cigarettes/jour chez les hommes et de 5,31±1,00 à 5,51±3,50 respectivement, chez les femmes. Les moyennes d’HbA1c étaient significativement plus élevées chez les fumeurs que chez les non fumeurs (p<0.0009). Chez les hommes, la différence entre les moyennes d’HbA1c des exfumeurs et de ceux qui n’avaient jamais fumé était à la limite de la significativité (p=0,046), elle n’était pas significative chez les femmes (p=0,92). [ABSTRACT FROM AUTHOR]