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La sexualité médiévale et ses représentations continuent de questionner la critique. Encore trop souvent naïvement conçu comme une période écartelée entre une chasteté toute religieuse et une paillardise carnavalesque, le Moyen Âge a pourtant su montrer une grande diversité de conceptions dans ce domaine. La récente Anthologie de la littérature érotique au Moyen Âge est, de ce point de vue, une piqûre de rappel salutaire pour ces enjeux. Avec ce recueil, Corinne Pierreville propose une petite...

À la fin de son Adversus Colotem, Plutarque attaque la conception épicurienne de la politique (1124D-1127E). Son point de départ est une citation littérale de Colotès. Ce dernier avait apparemment conclu son pamphlet polémique par une appréciation enthousiaste de l’œuvre de législateurs anciens. Plutarque réagit fermement en opposant les médiocres résultats de la pensée d’Épicure aux réalisations impressionnantes des membres des autres écoles philosophiques.Dans cet article, on examine de près la position de l’épicurien Colotès et la réponse de Plutarque. Les différents arguments sont analysés un par un, et cette analyse de détail montre qu’aucun des arguments critiques de Plutarque ne saurait convaincre un épicurien. Pourtant, plusieurs d’entre eux posent des questions pertinentes et projettent une lumière intéressante sur les stratégies polémiques de Plutarque et sur ses conceptions philosophiques. Alla fine dell’Adversus Colotem, Plutarco attacca la concezione epicurea della politica (1124D-1127E). Prende le mosse da una citazione letterale di Colote, che aveva apparentemente concluso la sua operetta polemica con un apprezzamento entusiastico dell’attività dei legislatori antichi. Plutarco reagisce con fermezza, contrapponendo i risultati mediocri del pensiero di Epicuro agli esiti impressionanti degli esponenti delle altre scuole filosofiche.In questo articolo, viene esaminata attentamente la posizione dell’epicureo Colote e la risposta di Plutarco. I diversi argomenti sono esaminati uno per uno e l’analisi dettagliata mostra che nessuno degli argomenti critici di Plutarco potrebbe persuadere un epicureo. Ciò nonostante, molti di essi pongono questioni interessanti e gettano una luce nuova sulle strategie polemiche di Plutarco e sulle sue concezioni filosofiche. At the end of his Adversus Colotem, Plutarch attacks the Epicurean view of politics (1124D-1127E). His starting point is a verbatim quotation from Colotes. The latter apparently concluded his polemical pamphlet with an enthusiastic appraisal of the work of early legislators. Plutarch sharply reacts by opposing the poor results of Epicurus’ thinking to the impressive accomplishments of the members of other philosophical schools.In this article, both Colotes’ Epicurean position and Plutarch’s reply are examined in detail. The different arguments are analysed one by one, and this close analysis shows that none of Plutarch’s critical arguments would ultimately convince an Epicurean. Yet many of them raise relevant questions that deserve close attention and throw an interesting light on Plutarch’s polemical strategies and philosophical views.

À la fin de son Adversus Colotem, Plutarque attaque la conception épicurienne de la politique (1124D-1127E). Son point de départ est une citation littérale de Colotès. Ce dernier avait apparemment conclu son pamphlet polémique par une appréciation enthousiaste de l’œuvre de législateurs anciens. Plutarque réagit fermement en opposant les médiocres résultats de la pensée d’Épicure aux réalisations impressionnantes des membres des autres écoles philosophiques.Dans cet article, on examine de près la position de l’épicurien Colotès et la réponse de Plutarque. Les différents arguments sont analysés un par un, et cette analyse de détail montre qu’aucun des arguments critiques de Plutarque ne saurait convaincre un épicurien. Pourtant, plusieurs d’entre eux posent des questions pertinentes et projettent une lumière intéressante sur les stratégies polémiques de Plutarque et sur ses conceptions philosophiques.Alla fine dell’Adversus Colotem, Plutarco attacca la concezione epicurea della politica (1124D-1127E). Prende le mosse da una citazione letterale di Colote, che aveva apparentemente concluso la sua operetta polemica con un apprezzamento entusiastico dell’attività dei legislatori antichi. Plutarco reagisce con fermezza, contrapponendo i risultati mediocri del pensiero di Epicuro agli esiti impressionanti degli esponenti delle altre scuole filosofiche.In questo articolo, viene esaminata attentamente la posizione dell’epicureo Colote e la risposta di Plutarco. I diversi argomenti sono esaminati uno per uno e l’analisi dettagliata mostra che nessuno degli argomenti critici di Plutarco potrebbe persuadere un epicureo. Ciò nonostante, molti di essi pongono questioni interessanti e gettano una luce nuova sulle strategie polemiche di Plutarco e sulle sue concezioni filosofiche.At the end of his Adversus Colotem, Plutarch attacks the Epicurean view of politics (1124D-1127E). His starting point is a verbatim quotation from Colotes. The latter apparently concluded his polemical pamphlet with an enthusiastic appraisal of the work of early legislators. Plutarch sharply reacts by opposing the poor results of Epicurus’ thinking to the impressive accomplishments of the members of other philosophical schools.In this article, both Colotes’ Epicurean position and Plutarch’s reply are examined in detail. The different arguments are analysed one by one, and this close analysis shows that none of Plutarch’s critical arguments would ultimately convince an Epicurean. Yet many of them raise relevant questions that deserve close attention and throw an interesting light on Plutarch’s polemical strategies and philosophical views.

A poetical approach to Eros in education, literature, philosophy and art. The contribution to the topic by Sade and Fourier as "teachers" of a society based on desire and pleasure in their different version