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Draft animal power is being developed in Burkina Faso, Cameroon and Senegal in an evolving environment that is characterized by government disengagement from cash crops, and general liberalization of the agricultural sector. In Senegal, the level of use of draft animal equipment is stable and has been higher than 95% for the past 25 years in the groundnut basin. In North Cameroon, although its level is below 35%, the use of draft animal power has been increasing continuously as a result of support activities by the Cotton Development Corporation. In Burkina Faso, the rate of adoption of draft animal power goes up and down in the Tapoa area depending on the existence of short-term agricultural support programs and projects. Privatization of draft animal power support services, which had been taken care of by the State, has been achieved in Senegal and is under way in the other two countries. This privatization shows that iron craftspeople and traders handle as best they can supply and repairs of equipment, and animal care. However, the new service providers (financial credits, support/consultancy, veterinary services) face difficulties in adapting their offers to the demands. In the driest zones, farming conditions require early planting and weeding, as any delay can lead to significantly reduced yields. Consequently, 90% of farms in the Senegalese groundnut basin have planting and weeding implements; in the northern part of Cameroon’s cotton belt, planting implements are absent and cereals are often planted without tillage. In the more humid zones (Tapoa area in Burkina Faso and the southern part of North Cameroon), the propitious planting period lasts longer. The early rains produce weeds that must be buried by tillage using draft animal power before planting. The diversity in the use of draft animal power and the varying degrees of privatization of agricultural support services require development agencies and research institutions to adapt their programs to the changing environment.

Dans les systèmes de culture des zones de savane de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la traction animale occupe une place déterminante pour renforcer la capacité d’intervention des producteurs lors des étapes clés du calendrier agricole : préparation des terres, semis, désherbage, transport. Ces dix dernières années, trois facteurs ont déterminé les évolutions des pratiques : i) le démantèlement des services d’appui publics a rendu plus difficile l’acquisition et l’entretien des attelages, ii) l’augmentation de la pression foncière en zone rurale a renforcé les synergies agriculture élevage et induit des pratiques d’intensification par le travail (mécanisation des désherbages…), iii) la diffusion des herbicides a provoqué un repli du labour. Les conséquences agronomiques de ces évolutions sur la durabilité des systèmes de production sont parfois positives (amélioration de la flexibilité du travail, de la production et des revenus financiers des ménages), parfois négatives (marginalisation du rôle de l’élevage dans les transferts de fertilité, dégradation du semis mécanique, dégradation des itinéraires techniques, déforestation…). Des propositions d’amélioration de la technique sont suggérées.

This book coven many of the recent research obervations on the management and use of working animals in tropical agricultural systems. Studies of oxen, donkeys and camels in sub-Saharan Africa, cows and donkeys in Ethiopia, buffaloes in Vietnam, camels in Libya and horses and donkeys in Southern Italy are some of the topics included. Technical issues in nutritional requirments, feeding, management, health, implement, work practices and harnessing are discussed and the contribution that working animals continue to make in many agricultural and transport activities are quantified. The book is a valuable source of reference materials on draught animal technology. It is a must for any scientist, student or extension worker in rural and urban areas where animal power is found.

On the eve of the 2 1 st century the continuous development of animal traction in West and Central Africa shows that the technology meets the needs of most of the farmers. Cultivated areas are generally between 2 and 12 ha. Such development was initially achieved j ointly with the statesupported extension of the groundnut and cotton subsectors. In spite of the state disengagement in the development of the rural sector, animal traction has gone on progressing for the last years. The changes involved in the institutional and economic context has resulted in an increased number of development operators and higher responsibility for farmers and farmer's organizations. But outside the public area, the viability of support services to agriculture (financing systems, veterinary follow-up, extension services) remains a question without answer. The major concerns for farmers is how to buy draught animal and improve animal traction use, as animal teams are a power source for agricultural works and transport, an income source service contracts), and produce manure. Research and development challenges have changed as regards animal traction. Previously the objective of development structures was to introduce the technique in the farming systems. They provided farmers with the services and means they needed (credit, extension, training). In response to their demand, research programmes aimed at developing equipment and technical standards. Now the research needs must transit by many operators that lack information and references to construct themt. In fact, they are diffuse, difficult to evaluate and define. The biotechnological and system-based approaches used to understand them must be completed with socioeconomic sciences and research works must be conducted at différent scales (farms, uphill and downhill environment, socioeconomic context). The present research and development trends in animal traction are as follows: adaptation, diversification and improvement of its use, and improved methods of acquisition and management.

L'etude relatee a ete conduite de 1993 a 1995 dans le bassin cotonnier du Nord Cameroun. Les capacites de travail du zebu, de l'âne et du cheval ont ete caracterisees a l'aide d'une chaine de mesures informatisee. Les poids vifs (PV) des ânes, des chevaux et des bovins sont respectivement compris entre 100 et 150 kg, 225 et 300 kg, 325 et 450 kg. Les resultats indiquent que les plages des forces de traction optimales sont comprises entre : 10 et 16 % PV pour les ânes et les chevaux 9 et 15 % PV pour les bovins. Entre les bornes de ces plages et selon le poids vif de l'animal les vitesses moyennes des ânes, des chevaux et des zebus sont respectivement comprises entre 3,2 et 2,7 km/h, 3,4 et 3,3 km/h, 2,8 et 2.5 km/h ; les durees de travail entre 5,5 et 3,5 h chez les ânes, 6.0 et 4,5 h chez les chevaux, 6,5 et 4,5 h chez les zebus ; les depenses energetiques liees au travail entre 5 et 8 MJ chez les ânes, 16 et 24 MJ chez les chevaux et 24 et 40 MJ chez les bovins. L'ensemble des resultats est represente dans une table des performances a l'effort commune pour les trois especes qui permet de mettre en relation la depense energetique liee au travail, avec la duree et la vitesse de travail, en fonction de la force de traction et du poids vif de l'animal. (Resume d'auteur)

L'étude proposée fait le point sur la place de la traction cameline dans les systèmes de production du Niger. A partir de plusieurs cas rencontrés dans les différentes zones agro-climatiques, les différentes modalités des pratiques de conduite, d'exploitation et de renouvellement sont présentées et analysées. Les atouts et les défauts de la traction cameline sont comparés à la traction bovine et asine. Des références techniques et économiques sont données pour le portage, le transport attelé, la culture attelée et l'exhaure au moyen d'un dromadaire. Des propositions techniques, économiques (crédit à l'équipement) et d'ordre général (formation, renforcement scientifique du Projet camelin), sont présentées pour promouvoir l'utilisation de la traction cameline au Niger.

Ce rapport présente les grandes lignes de ce que pourrait être un projet d'introduction de la traction animale au VANUATU, la programmation des opérations de recherche- développement en mécanisation à traction animale pour les cinq années à venir. Les propositions portent sur trois points : 1 - les animaux de traction (choix, capacités, moyens d'wnélioration, etc. ) 2 - les dispositifs d'attelage et les équipements agricoles, principalement de transport; 3 - les activités de recherche/développement et de formation prioritaires. Cette première approche est globale, la méthodologie et les propositions d'actions s'inscrivent donc dans une démarche évolutive. Elles doivent être enrichies par des discussions et des observations entre les dililérents acteurs au liJr et à mesure de l'avancement des travaux de terrain. Le projet se déroulera en deux phases : - un avant projet pour le lancement de quelques opérations à testées en situation réelle sur une année et basée sur la traction équine; - le projet principal, suite à une évaluation de la première phase, d'une durée de 4 ans durant laquelle toutes les actions visant la diversification de ce type de mécanisation et son extension pourront être mis en place. Une mission d'expert, annuelle et de courte durée est souhaitable pour faire le point sur l'avancement des travaux de recherche en cours, pour confirmer et, le cas échéant, réorienter les activités en fonction des contraintes rencontrées et des nouvelles priorités.

Au Cameroun, au Tchad et en Centrafrique, la traction bovine a été introduite à partir des années 1950 en accompagnement du lancement de la culture du coton. la traction bovine fut choisie en raison de l'important cheptel de zébus de la . sahélienne. Jusqu'en 1985, la progression des paires de bovins a été relativement constante au Cameroun, contrairement au Tchad et en Centrafrique, frappés par des troubles politicomilitaires. De 1985 à 1993, la filière cotonnière est dans le rouge et la traction bovine marque le pas. Depuis la dévaluation du franc CFA en 1994, le boom cotonnier a relancé l'équipement en attelages. La traction bovine croît désormais plus vite en zone soudanienne qu'au Nord de la zone soudano-sahélienne. Aujourd'hui, le cheptel est formé en majorité de zébus mâles avec prédominance des races White et Red Fulani. Le Tchad compterait 180 000 pal . res de bovins, le Cameroun 40 000 et la Centrafrique 8 000. Le labour à la charrue est la principale opération de culture attelée. Le développement s'efforce aussi d'étendre les pratiques de sarclage et de buttage mécaniques. Le transport par charrette, inexistant en Centrafrique, est plus développé au Tchad qu'au Cameroun (33 000 contre 3 000 charrettes). a carrière d'un bovin est d'environ 4 ans au terme de laquelle il est revendu (prix d'un taurillon : 800 FF ; prix d'un adulte : 1400 FF). Les pâturages naturels assurent l'essentiel de la ration. Les vaccinations et les soins vétérinaires proposées par les Etats et le développement ne suffisent pas à protéger correctement les animaux. Depuis une dizaine d'années, des alternatives à la traction bovine se développent sans remettre en cause son avenir (ânes et chevaux de trait, semis direct). Les taux d'équipement (au mieux 35 p.100) bien qu'inégaux selon les pays restent insuffisants et la traction bovine a araît toujours comme une solution adaptée et d'avenir pour l'agriculture régionale.

L'étude présentée fait un point bibliographique sur l'historique de la traction animale en Centrafrique, sur la place de cette technique dans les systèmes de production, sur les attelages (animal et outils) et les pratiques paysannes en culture attelée. Cette analyse est introduite par une présentation physique, humaine, économique et agricole de la RCA de manière à présenter l'environnement de la traction animale, les atouts et les contraintesde la Centrafrique pour le développement de cette technique. Les enjeux et les perspectives de la traction animale sont débattus, des propositions de recherches prioritaires pour le développement de la traction animale sont avancées.

Au Nord-Cameroun, la diffusion de la traction animale date des années 1950; elle est associée au développement de la culture cotonnière. Aujourd'hui, la traction bovine est la principale source d'énergie animale utilisée pour la traction (37 000 paires de bovins en 1995), mais d'autres formes de traction existent comme la traction asinienne (14 000 ânes de trait en 1995), et la traction équine (2 000 chevaux de trait en 1995). Quatre zones agro-écologiques ont été distinguées dans le bassin cotonnier à partir de critères physiques, humains, climatiques et agricoles. Dans ces zones, l'extension des trois formes de traction a connu des formes diverses qui sont analysées. L'utilisation de l'énergie animale se limite surtout à la culture attelée, et notamment au labour, bien qu'une diversification soit d'ores et déjà avancée pour les travaux d'entretien (sarclage et buttage). Le retard accusé en matière de transport est important : on estime que seulement 6 % des propriétaires d'attelages possèdent une charrette. En se fondant sur des enquêtes réalisées entre 1991 à 1994 sur un échantillon de plus de 300 exploitations du bassin cotonnier, cette étude analyse la place de la culture attelée dans les systèmes de production et décrit les pratiques paysannes de culture attelée espèce par espèce (bovine, asinienne et équine). Le processus de diversification des animaux de trait, constaté à la lecture des statistiques de la Sodécoton, est analysé finement selon les problèmes et les besoins des producteurs recensés dans les zones agro-écologiques identifiées.

Dans une première partie, les choix d'équipements des agriculteurs en Afrique de l'Ouest sont analysés historiquement. Quatre phases marquent cette évolution depuis l'introduction de la traction animale : - les équipements dérivés des modèles européens (1920-1940), - la prise en compte des spécificités africaines (1940-1960), des grands projets de développement (1960-1980), l'émergence des organisations paysannes (1980-1990). En deuxième partie, l'analyse de l'évolution et des causes ainsi que des conséquences des choix effectués montrent les diversités mais aussi les similitudes des options prises dans différents pays. Enfin, l'auteur soulève certains effets pervers des méthodes d'approvisionnements et de fabrication, entraînant des problèmes de dégradation de la qualité des outils

Une enquête, réalisée en 1991, a permis de mettre en évidence l'existence dedifférents groupes d'agro-éleveurs utilisant la traction animale au NordCameroun et d'en connaître les styles de conduite. Un suivi beaucoup plusrégulier des exploitations a été mis en place par l'auteur : a) il repèreles différents groupes d'éleveurs : propriétaires d'asins, d'équins et debovins ; b) il précise les modes de conduite alimentaire et sanitaire; c) ildéfinit la durée optimale de la carrière des différents animaux de traitainsi que leur flux (et leurs déterminants) dans l'exploitation; d) ilexamine le travail effectué en saison des pluies en rapport avec le matérielen propriété. Ces précisions mettent en exèrgue quelques problèmesfondame ntaux auxquels il est relativement aisé d'apporter des améliorations :a) l'insuffisance des soins vétérinaires; b) l'absence des moyens detransport telle la charrette (d'où les difficultés d'association agriculture/élevage, de non valorisation du fumier et des résidus de culture...); c)l'utilisation trop peu fréquente de la traction asine; d) le sous-emploidommageable des génisses

Entre 1958 et 1980, l'importance de la diffusion de la culture attelée est due à l'adoption, par les exploitations, des matériels légers (semoirs et houes surtout) utilisés avec les tractions équines et asines, mais aussi au fonctionnement d'un système d'approvisionnement (crédit, distribution, fabrication) s'appuyant sur la commercialisation de la production arachidière. Ceci explique que plus de 80% des équipements ont été placés dans le bassin arachidier; les régions de Casamance et du Sénégal Oriental ont été touchées plus tard par la traction animale. L'analyse des distributions annuelles régionales et les enquêtes sur l'utilisation actuelle mettent en évidence 8 grandes zones de culture attelée, différenciées par les types d'équipements et de traction dominants. La suspension du système d'approvisionnement (PA) en 1980, dûe aux dettes des coopératives, s'est traduite par la désorganisation complète de la filière "machinisme agricole" et donc l'arrêt des distributions aux paysans. Celles-ci n'ont pratiquement pas repris 9 ans après, ce qui montre la fragilité d'un système d'approvisionnement centralisé, rigide et unique (sans nuances) pour l'ensemble des intrants (engrais et semences compris) sur tout le pays. Heureusement, la maintenance de ces équipements est assurée, vaille que vaille, par des réseaux d'artisans qui maintiennent globalement le niveau d'utilisation de la traction animale. Les conditions favorables à l'équipement des producteurs dans le Bassin Arachidier ont mobilisé la majorité des efforts de la recherche et du développement agricoles, en particulier sur les thèmes d'intensification et d'amélioration foncière au moyen, entre autres, de la traction bovine et d'équipements appropriés subventionnés: charrues, matériels lourds (ariana et polyculteur). Les paysans n'ont pas accordé la priorité à ces thèmes dans la mise en oeuvre de leurs systèmes de production; il s'en est suivi un échec du labour et des matériels lourds et un développement limité de la traction bovine au sud du bassin arachidier, hormis la Casamance et le Sénégal Oriental où ce type de traction est dominant pour des raisons sanitaires. Aujourd'hui, bien que la réorganisation de la filière est en cours et que la recherche et le développement agricole sont très actifs en Casamance et au Sénégal Oriental, il y a lieu de mettre en place des structures spécialisées pour définir une politique planifiée et cohérente de mécanisation. Il s'agit d'un Comité National de la Mécanisation et d'un Centre de Machinisme Agricole.

Cet article fait une analyse comparative de trois situations contrastées d’utilisation de la traction animale : le bassin arachidier du Sénégal, le Nord-Cameroun et l’est du Burkina Faso. L’objectif est de caractériser les dynamiques de la traction animale dans les exploitations agricoles. Dans chaque situation, les données, collectées selon des méthodes et outils spécifiques et avec la collaboration de partenaires différents, n’ont pas permis de faire systématiquement des comparaisons entre les trois pays. Dans tous les cas, cette analyse montre que l’appropriation de la traction animale dans l’exploitation est un processus souvent difficile et progressif. La première étape est l’acquisition d’un attelage pouvant demander des années d’efforts. Elle engendre d’importantes transformations dans le fonctionnement du système de production de l’agriculteur qui doit chercher à équilibrer le disponible en force de traction, en surface agricole et en main-d’oeuvre. La traction animale favorise l’extension des superficies cultivées et renforce l’intégration agriculture élevage. Elle modifie l’organisation et la répartition du travail, et elle est source d’augmentation et de diversification des revenus. Enfin, elle créée de nouvelles tâches, comme l’élevage d’animaux de trait qui engendre des dépenses supplémentaires. A l’échelle des exploitations agricoles, les analyses font ressortir la variété des trajectoires d’équipements et donc la diversité des stratégies des agriculteurs pour accéder à la traction animale, puis la conserver. Elles confirment aussi le rôle pivot de la traction animale dans leur cycle de vie. A l’échelle du village, elles montrent le rôle déterminant des échanges de travail et de terre entre les exploitations dans le processus d’appropriation de la traction animale. Ce processus, qui doit encore être accompagné, est avancé dans le bassin arachidier, et il est en cours dans l’est du Burkina Faso et au Nord-Cameroun. Les priorités sont l’acquisition des attelages pour les exploitations non équipées à l’est du Burkina Faso et au Cameroun, et la reproductibilité des exploitations équipées (diversification des activités, maîtrise de la technique, innovations endogènes) dans toutes les situations étudiées, et particulièrement au Sénégal.

Les programmes d'introduction de la culture attelée en Afrique sub saharienne sont souvent couronnés de succes, mais il existe également des échecs. Ils sont dus la plupart du temps à une inadéquation des matériels aux conditions du pays : (sols ou races de bétail). Pour éviter cela, le projet "Traction Animale" en Sierra Léone a fait tester des charrues par les paysans avant de les fabriquer en série. Il est indispensable que l'information circule à l'intérieur des pays (comités nationaux regroupant hommes de terrain, gouvernements, chercheurs et donateurs comme au Togo ou en Sierra Léone). Les échanges interafricains sont très importants également et c'est ce qui a amené la FAO à faire un projet de réseaux d'aide technique réciproque entre pays en développement. La publication de rapports de cas, d'informations techniques et de résultats de recherche est indispensable. Les agences donatricess sont bien placées pour aider à l'amélioration de cette circulation de l'information. Les problèmes techniques, financiers, psychologiques sont les mêmes dans toute l'Afrique sub-saharienne et ces échanges d'information éviterait la répétition des expériences même s'ils sont coûteux en temps pour les agents de terrain qui sont déjà surchargés de travail. L'auteur donne en fin d'exposé le nom et l'adresse d'organismes publiant des rapports sur la traction animale

Après avoir fait le point sur le niveau de la recherche et du développement de nouveaux matériels à destination des pays chauds, l'auteur présente le cas du Brésil. Bien qu'il n'y ait qu'un seul organisme de recherche, le CPATSA (Centre de Recherche sur l'Agriculture et l'Elevage pour la zone du Tropique semi-aride), l'état brésilien est très motivé par le développement de la traction animale. La création de tout nouveau matériel doit être justifié par une amélioration aboutissant à l'augmentation du revenu de l'agriculteur (exemples : diminution des besoins en main d'oeuvre, dans le Nordeste du Brésil ou le long du fleuve San Francisso, extension des surfaces...). Certaines contraintes à la réalisation des prototypes sont spécifiques au Brésil : absence ou non application des normes, problèmes d'approvisionnement, monovalence des ouvriers. D'autres sont dues aux chercheurs : la polyvalence n'est pas une panacée universelle mais dépend de la taille de l'exploitation, de sa main d'oeuvre et de ses animaux, (3 exemples sont donnés), un même matériel peut entraîner soit une intensification soit une extensification des cultures, enfin il faut savoir tirer parti de ses échecs. Le passage du prototype à l'industrialisation est présentée dans le cas du Brésil

Malgré une certaine tendance à la motorisation vers les années 1978-79, la culture attelée a encore sa place à Madagascar du fait de la topographie des différentes régions, de la taille des exploitations et des moyens financiers des paysans. Une action en faveur de ce type de culture a eu lieu pendant plusieurs années. Elle consistait surtout à mettre à la disposition des paysans des charrues subventionnées à 65 %. L'auteur donne l'état du parc en 1974 (angady, pelles, charrues brabant, charrues simples, herses, sarcleuses rotatives, charrettes, traîneaux) par province et l'évolution des achats de charrues et de houes rotatives entre 1974 et 1984. On note une régression des acquisitions en 1983 et 84 et les pièces détachées sont rares. Cependant, un effort est amorcé pour relancer la culture attelée par des projets bien délimités géographiquement et par l'adaptation des matériels aux cultures pratiquées : rouleau émotteur pour le blé, semoirs monograines pour le coton, le maïs et l'arachide, sarcleuses et repiqueuse manuelles. Une réorganisation de l'artisanat est prévue à partir de 1985 pour la construction et la réparation des matériels

Mission d'expérimentation de nouveaux matériels : multiculteur Sine modifié par le CRGR, bâti polyvalent Noleco , description des modifications apportées à la suite des remarques des paysans ou des essais effectués par l'auteur, sur les chassis, les charrues, les semoirs... Adaptation possible sur le Noleco. Réflexions sur l'avenir de la culture attelée et sur l'introduction de la petite motorisation. Synthèse et conclusion. En annexe : description des essais de travail du sol et de semis chez 2 paysans et leurs réactions

En zone faiblement équipée pour la traction animale, les exploitations ne la connaissant pas doivent d'abord intensifier leurs pratiques de culture manuelle avant de pouvoir accéder aux équipements de culture attelée. Ailleurs le crédit de premier équipement ne suffit pas et doit être accompagné d'un "paquet technique" dont le dressage des boeufs est l'élément essentiel

Les auteurs ont analysé la fabrication des équipements à traction animale sur le plan de l'organisation de la capacité de production et de l'adaptation en qualité et en quantité de celle-ci avec des suggestions pour améliorer les matériels (charrues, houes, semoirs, billonneuses). Ils ont également étudié les moyens de distribution. Enfin, ils présentent les étapes d'un programme de développement de la région de Chokwe à très court terme : fourniture de pièces détachées et de différents matériels, à moyen et à long termes : étude technico-économique du machinisme, essais en station, en système de culture et en milieu paysan, adaptation et conception de prototypes. Les moyens à mettre en oeuvre sont définis en matière de personnel et de matériel pour la France et le Mozambique. Des matériels sont présentés en annexe

La culture attelée a été introduite au Burkina en 1930, mais ce n'est que depuis 1970 qu'elle s'est implantée dans la région Ouest en même temps que la culture du coton. L'importation a cédé la place à la fabrication locale et en 1977, le gouvernement burkinabé a créé 2 ARCOMA et 8 COREMA (2 ateliers régionaux et 8 coopératives régionales de matériel agricole) soutenus par un fonds d'assistance. Du fait de leur coût, la tendance est de revenir à un seul atelier à Ouagadougou. L'introduction des animaux de trait a amené à former des maîtres dresseurs et à créer des pharmacies vétérinaires dans les villages. Les animaux sont surtout nourris avec des sous-produits des cultures. Il y a un problème pour la saison sèche et des carences protéïques et minérales. L'amélioration génétique n'existe pas encore. L'introduction de la culture attelée a amené une augmentation du rendement des cultures et du revenu des paysans. Les matériels construits sur place sont les suivants : butteurs pour traction bovine ou asine, charrettes, tombereaux, égreneuse à maïs, cloisonneur de sillon. La recherche porte sur une pompe et un semoir. L'effort de vulgarisation a fait passer le taux d'équipement de culture attelée de 4 à 14 % en 10 ans

Ce présent rapport a pour objectif de faire le diagnostic et d'analyser la situation sur des matériels de culture attelée et de transport dans une conjoncture difficile. Ce rapport est organisé de la façon suivante : 1) Cadre général, 2) synthèse bibliographique sur le machinisme agricole en Basse Casamance, 3) Caractéristiques et environnement du parc de matériels agricoles, 4) gestion et utilisation du matériel au sein des exploitations agricoles, 5) conclusion et recommandation avec une partie annexe, description de divers matériels agricoles, de fiches d'inventaires etc..

Le premier volet de cette bibliographie sur la traction animale rassemble l'essentiel de la littérature disponible, principalement en langue française, traitant des aspects économiques de la traction animale. Le domaine d'investigation couvert par ce thème inclut aussi bien des études sur l'histoire du développement, sur les politiques agricoles ou sur l'appréciation de situations locales ou nationales, que des études portant sur les modalités de diffusion de la traction animale, son adaptation, ses contraintes ou ses effets sur le fonctionnement et l'évolution des systèmes de production. Divers, tant par les domaines concernés que par leur forme et leur contenu, les 323 documents recensés ont été classés en quatre grandes catégories : "études générales" regroupe les documents s'intéressant à la problématique générale de la traction animale ou à certains aspects spécifiques tels que la formation ou l'artisanat; "traction animale et systèmes de production" réunit les documents davantage centrés sur l'insertion de la traction animale dans les systèmes de production; "études régionales et nationales" concerne les évaluations de projet de développement; "Manuels et autres bibliographies". Trois index (Auteurs, Pays, Matières) complètent cette bibliographie

1ère partie. Etat de la mécanisation en Afrique. 1) Equipements à traction animale : parc de matériel dans quelques pays, prévision des besoins, degré d'adoption des matériels, nombre d'ha optimum par outil, avantages de cette technique (augmentation de la productivité du travail et des surfaces cultivées. 2) Motorisation et motorisation intermédiaire : nombre de tracteurs et expériences du CEEMAT pour la 2e forme de motorisation. 2ème partie : identification des besoins pour l'accroissement de la productivité des petites fermes en Afrique. On les rencontre au niveau de la récolte et du traitement de celles-ci et du cycle des cultures vivrières car elles ont été délaissées au profit des cultures de rente. Résultats d'une enquête menée au CEEMAT. Conclusions dont la nécessité de laisser des initiatives aux paysans

Les responsables du Sierra Leone Wotk Oxen Project, projet de recherche appliquée en matériel a traction animalemale et de prévulgarisation par la formation des agents de terrain, ont réalisé une étude pour connaître plus précisément l'impact économique et social de l'utilisation de la culture attelée dans la vallée de Mabole. La relation entre l'évolution historique de la culture attelée et l'état actuel des systèmes d'exploitation est évidente : ce sont les 1ers mécanisés qui le restent le plus et l'auteur définit 7types d'Unités Domestiques (terme plus approprié qu'exploitation dans ce pays) en fonction de leur ethnie, du nombre de membres qu'elles regroupement et du fait qu'elles sont ou non propriétaires de boeufs de trait. Par exemple, le type 2 est une petite UD Mandingue propriétaire de boeuf. Pour chaque type, l'auteur donne la superficie de l'exploitation, ses revenus et expose l'impact de la culture attelée. Il compare ensuite le coût de la main d'oeuvre louée en culture attelée et en culture manuelle et constate l'accès inégal aux facteurs de production. Il apparaît que de plus en plus de paysans louent des boeufs et ceci a amené des comités villageois à en posséder pour que les paysans puissent les essayer pour la première fois ou pour diversifier leurs opérations culturales

Cette enquête sur le matériel agricole et son environnement sur l'unité expérimentale de Thyssé-Kayemor a abouti à la mise au point de fiches standard d'analyse de la mécanisation dans les exploitations et d'inventaire du matériel de culture attelée. Des exemplaires de ces fiches sont reproduits en annexe et les résultats de l'enquête sont donnés : parc de matériel d'outils manuels, de jougs et d'équipements à traction animale. Ils montrent que l'utilisation des matériels n'a pas chuté avec l'arrêt du projet agricole et qu'ils sont entretenus tant bien que mal par les artisans. La spécifité de l'unité expérimentale quant à l'utilisation de la traction bovine ne permet pas d'extrapoler les résultats au reste de la région

Historique de la traction animale au Nicaragua en 2 étapes : de l'arrivé des Espagnols à la réforme (1979) et de celle-ci à nos jours. Description succinte des matériels traditionnels et énumération des matériels améliorés (charrues à soc, cultivateur et semoirs de précision 1 rang). La motorisation. Présentation de la nouvelle politique agraire en ce qui concerne la recherche des matériels mono ou plolyvalent plus adaptés aux régions océaniques ou montagneuses, la fabrication locale, la vulgarisation agricole. Conclusion : l'avenir de la traction animale et la complémentarité animal-tracteur

Si, dans certains pays, le rôle de la culture attelée peut être considéré comme irréversible (Sénégal, Mali, Madagascar), on constate un peu partout en Afrique une certaine stagnation, voire même une régression (Centre Côte d'Ivoire). J. Monnier s'interroge : cette stagnation est-elle due au fait que, dans beaucoup de pays, les limites des possibilités de la culture attelée seraient atteintes ? Pour l'auteur, le développement de la culture attelée est freiné par le relachement quasi général de l'encadrement des paysans et par son inadaptation au monde rural. A partir de l'analyse de trois situations nationales, Sénégal, Madagascar et Côte d'Ivoire, l'auteur tire les leçons et recommandations qui en découlent : 1) dans les trois pays concernés, 2) dans les pays où la culture attelée est susceptible de se développer, 3) les rôles respectifs de la recherche et de la vulgarisation. Il insiste sur la nécessité d'une démarche "système" pour aborder la culture attelée, sur la mise en place de conseils de gestion personnalisés et sur un rapprochement vulgarisation/paysan

Pour qu'une action de culture attelée réussisse, elle doit être faite en 3 étapes : diagnostic de la situation présente, expérimentation et généralisation ou vulgarisation et il faut que ce soient les intéressés qui la mènent en collaboration avec les opérateurs extérieurs. La région choisie pour cette action est le Guidamaka mauritanien. L'auteur expose la situation présente, milieu écologique et socio-économique dans lequel va se dérouler l'expérience, nombre de travailleurs, surfaces cultivées, pratiques culturales en culture manuelle et en culture attelée, capital de l'exploitation, temps de travaux à l'hectare, rendement, production, quantités non négociables, résultats financiers. Toutes ces constatations sont présentées aux paysans sous forme de tableaux ainsi que le coût des expériences décidées par les agriculteurs. Le matériel et les nouveaux intrants sont fournis par le GRDR et la formation des expérimentateurs est obligatoire. Enfin, le GRDR fournira un premier financement pour un crédit permettant la généralisation de l'expérience la plus probante à tous les exploitants des villages

Les auteurs présentent le parc de matériels et l'effectif des cheptels dans différents pays d'Afrique francophone. Les équipements recensés sont les suivants : charrues, charrettes, multiculteurs, herses, semoirs, houes, butteuses et souleveuses. Les animaux sont les boeufs, les ânes et les chevaux. Les pays sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République Centrafricaine, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Pour chaque pays l'organisme-source et l'année de recensement sont indiqués et des remarques sont faites

L'auteur a redigé en 1984 un ouvrage appelé le MAMATA (Machinisme Agricole Moderne à Traction Animale ou la Technologie Evolutive). Il en donne un résumé ici, après avoir exposé les raisons qui l'ont amené à la traction animale. Son livre se divise en 5 parties. Les 4 premiers présentent les matériels inventés et leurs caractéristiques techniques avec des dessins et des schémas. La 5ème expose l'environnement du MAMATA. Dans le résumé qu'il en fait, l'auteur décrit succintement ses matériels . Il expose les raisons des échecs de la motorisation, présente sa première expérience avec le polyculteur, réussite totale qui l'a amené à concevoir d'autres matériels : le polyculteur lourd en 1955 remplacé par le tropiculteur en 1963, les houes Sine et Saloum en 1957, les tracteurs hypomobiles en 1960 l'Ariana et la Sine N¼9 en 1961, le Kanol en 1977, Marianne (modernisation de l'Ariana), simone (modernisation de la SINE N¼9) et le polynol en 1982. Et "chaque machine agricole polyvalente est un petit professeur d'agriculture à la disposition personnelle et exclusive de chacun des petits paysans"et elle augmente leur dignité. Et comme le renouveau des villages africains ou français est lié à la prospérité de tous leurs agriculteurs, la technologie évolutive ambitionne de leur permettre de fabriquer ces outils simples que la grande industrie leur refuse

Après une description rapide de l'état de la mécanisation au Mali, de la CMDT et de la région Mali Sud, l'auteur en vient à la comparaison, du point de vue socio-économique, des exploitations en culture manuelle, attelée et motorisé. Pour cela, il a choisi Niaradougou, village dans lequel on trouve les 3 types d'exploitations et il compare la situation actuelle avec celle d'il y a 10 ans. Sont étudiés la structure du village, le fonctionnement des exploitations (équipement, taille, énergie utilisée, production, exode rural, compte d'exploitations (équipemeet l'impact de l'introduction de la mécanisation dans celle -ci, l'évolution de 1977 à 1987 en ce qui concerne le niveau d'équipement, l'extension des surfaces, l'assolement et les cultures, la production de coton, enfin les modifications des structures sociale dues à la mécanisation et aux cultures de rente (éclatement des exploitations en particulier)

Analyse de la situation actuelle de l'agriculture en Casamance à la suite de la sècheresse et de la crise. Cas de la culture attelée (demandes en machinisme sans changement). Recherches à entreprendre : conception, réalisation, essais de pratiques culturales et de matériels pour le semis du riz et du coton, le travail du sol en rizière et la protection contre l'érosion. Enquêtes à mettre en oeuvre : effectif du cheptel, statistiques de sa mortalité, suivi détaillé des attelages, des matériels et des pratiques culturales à Medieg, enquête forgerons. En annexe : modèles de questionnaires sur les forgerons et sur le matériel par exemple , description du mode de crédit agricole, des possibilités et des contraintes d'approvisionneme nt et des actions de la SODEFITEX, de la SODAGRI et de la SOMIVAC. Problèmes de maintenance des matériels diffusés par ces sociétés

Recherche de références agraires comme aide aux décisions de mécaniser. Etude de la zone Soudanienne Sénoufo dans laquelle le passage à la traction animale a été et demeure la plus intense. On en tirera les conditions de développement de la culture attelée et ses effets. Les paramètres observés sont : 1) les processus d'équipement, 2) l'impact : - de la sécurité financière et des possibilités d'accumulation agricole productive, - du cheptel et de la facilité de défricher et de la possibilité de travail du sol (caractère progressif de la diffusion des outils), 3) les dimensions démographiques, les possibilités en moyens mécanisés selon les exploitations, l'évolution de la productivité et de l'organisation du travail. Conclusion

Les auteurs ont analysé la fabrication des équipements à traction animale sur le plan de l'organisation, de la capacité de production et de l'adaptation en qualité et en quantité de celle-ci avec des suggestions pour améliorer les matériels (charrues, herses, houes, semoirs, billonneuses). Ils ont également étudié les moyens de distribution. Enfin, ils présentent les étapes d'un programme de développement de la région de Chokwe à très court terme : fourniture de pièces détachées et de différents matériels, à moyen et à long termes : étude technico-économique du machinisme, essais en station, en système de culture et en milieu paysan, adaptation et conception de prototypes. Les moyens à mettre en oeuvre sont définis en matière de personnel et de matériel pour la France et le Mozambique. Des matériels sont présentés en annexe

Présentation des recherches visant à la conservation de l'eau de pluie dans les régions du tropique semi-aride brésilien. Les formes de préparation du sol expérimentées sont les suivantes : labour à plat, labours à plat avec billonnage au cours du dernier sarclage, billonnage, sillons cloisonnés, planches inclinées, labour partiel. Les matériels, les temps de travaux pour la préparation du sol, le semis et l'épandage et enfin la surface cultivée sont donnés pour chacune

Historique de la recherche en machinisme agricole au Sénégal au sein de la recherche agronomique. Présentation des actions menées par la Section de Mécanisation (1949-1960), par la Division du Machinisme Agricole et du Génie Rural (1960-1983) et leurs résultats concrets : mise au point de chaînes de matériel, de jougs..., enfin, par les programmes régionaux de l'ISRA en matière de Machinisme Agricole : recherches sur la motorisation, sur les technologies post-récolte, recherche et enquêtes sur l'adoption de la culture attelée, sur la maintenance et sur le parc de matériels à traction animale avec pour résultats la mise au point de matériels nouveaux ou l'adoption aux conditions locales de matériels déjà existants

Ce rapport décrit les actions de formation, les démonstrations de matériel agricole ainsi que les essais de matériels de pulvérisation aux cours du premier trimestre 1987

Dans ces informations sur la traction animale, se trouvent différents articles sur les travaux de recherche et de développement en Angleterre et dans les pays en développement, des articles généraux et des notes. En Bolivie, les études ont porté sur un nouveau joug associant les avantages du joug traditionnel et du joug bavarois. Les performances des attelages de boeufs ont été enregistrées. En Zambie, les programmes de développement de la traction bovine, les avantages de cette forme d'énergie et ceux des harnais améliorés sont exposés. Au Kenya, l'Animal Draught Power Development Project s'est donné pour mission l'essai et le développement de harnais pour les boeufs et les ânes. Les auteurs incitent leurs lecteurs à participer à un recueil d'informations sur la méthodologie d'extension de la culture attelée. Les notes sont les suivantes : dans la vallée de l'Hunzo, le labour de juillet se fait manuellement car les animaux sont en transhumance, au Cameroun, il y a un projet de développment de l'élevage dans la province du Nord-Est, au Sénégal, la culture attelée se développe rapidement et l'utilisation de vaches de trait y contribue grandement, les auteurs citent enfin 2 personnes publiant des documents sur la culture attelée au Mozambique

De nombreuses tentatives d'introduction et de développement de la culture attelée en Afrique au Sud du Sahara se sont soldées par des échecs. L'auteur se pose 2 questions : 1) qu'est-ce qui est recherché par l'introduction de la traction animale ? La diminution de la fatigue physique, l'augmentation de la productivité du travail, le transport, la production de fumier et de viande de boucherie ainsi qu'une étape vers la motorisation ?... 2) quels sont les facteurs limitants ? Le manque d'intérêt des cultivateurs pour l'élevage, les dimensions insuffisantes des fermes, la carence des infrastructures socio-économiques et vétérinaires... Ce sont des réponses déjà connues et un projet de culture attelée réalisé par un organisme burkinabé sera analysé pour les compléter. Seront étudiés tous les aspects techniques et économiques du projet initial, des bilans annuels et des rapports techniques produits à partir du commencement du projet. Seront pris en considération également le contexte politico-agraire, culturel, sociologique et technico-agricole qui aura conditionné le projet dans son évolution en y entraînant un maximun de chercheurs locaux

Au Cameroun, la culture attelée est d'introduction récente (1954). Elle était surtout le fait de l'administration coloniale et a abouti à un échec du fait d'une analyse incomplète des conditions socio agronomiques dans lesquelles cette introduction allait se faire. L'auteur présente 2 situations actuelles : celle de la mission de développement d'Ombessa Mido dans laquelle les attelages ont été peu à peu abandonnés (de 45 en 1980 à 8 en 1984 dont 3 seulement appartiennent aux groupes villageois !) et celle de l'ancienne province du Nord, où la culture attelée se développe. Pour ce qui est de l'ancienne province du Nord, il existe des éleveurs traditionnels. L'auteur en conclut qu'il faut d'abord adapter la forme de mécanisation au milieu agro socio économique puis créer les structures de soutien (maintenance, formation, ...). En annexe, il fait un récapitulatif des animaux dressés par année et par province, du parc de matériels par pays et par année et du prix des équipements