Bertin N’Cho Tchiekoi, Baba Coulibaly, Alphonsine A. Koffi, Dieudonné Diloma Soma, Roch K. Dabiré, Anthony Somé, Barnabas Zogo, Amal Dahounto, Florence Fournet, Nicolas Moiroux, Souleymane Kandé, Cédric Pennetier, Lamine Baba-Moussa, Ludovic P Ahoua Alou, Institut Pierre Richet (IPR), Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle (MIVEGEC), Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud]), Université d’Abomey-Calavi = University of Abomey Calavi (UAC), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Université Nazi Boni [Bobo-Dioulasso, Burkina Faso] (UNB), Diversity, ecology, evolution & Adaptation of arthropod vectors (MIVEGEC-DEEVA), Evolution des Systèmes Vectoriels (ESV), Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Maladies infectieuses et vecteurs : écologie, génétique, évolution et contrôle (MIVEGEC), Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud])-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut de Recherche pour le Développement (IRD [France-Sud]), Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), CNRST, Vector Control Group (MIVEGEC-VCG), This work was part of the REACT project, funded by the French Initiative 5% – Expertise France (No. 15SANIN213)., We thank all the mosquito collectors and supervisors for their commitment in the field. We also thank Aboubacar Koné, Akoliba Patrice Azaibou, Youssouf Dosso, Serges Koffi, Koffi Guillaume Konan and Rosine Wolie for their technical assistance., and University of Abomey Calavi (UAC)
International audience; A better understanding of malaria transmission at a local scale is essential for developing and implementing effective control strategies. In the framework of a randomized controlled trial (RCT), we aimed to provide an updated description of malaria transmission in the Korhogo area, northern Côte d'Ivoire, and to obtain baseline data for the trial. We performed human landing collections (HLCs) in 26 villages in the Korhogo area during the rainy season (September-October 2016, April-May 2017) and the dry season (November-December 2016, February-March 2017). We used PCR techniques to ascertain the species of the Anopheles gambiae complex, Plasmodium falciparum sporozoite infection, and insecticide resistance mechanisms in a subset of Anopheles vectors. Anopheles gambiae s.l. was the predominant malaria vector in the Korhogo area. Overall, more vectors were collected outdoors than indoors (p < 0.001). Of the 774 An. gambiae s.l. tested in the laboratory, 89.65% were An. gambiae s.s. and 10.35% were An. coluzzii. The frequencies of the kdr allele were very high in An. gambiae s.s. but the ace-1 allele was found at moderate frequencies. An unprotected individual living in the Korhogo area received an average of 9.04, 0.63, 0.06 and 0.12 infected bites per night in September-October, November-December, February-March, and April-May, respectively. These results demonstrate that the intensity of malaria transmission is extremely high in the Korhogo area, especially during the rainy season. Malaria control in highly endemic areas such as Korhogo needs to be strengthened with complementary tools in order to reduce the burden of the disease.; Une meilleure connaissance de la transmission du paludisme à l’échelle locale est essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des stratégies de lutte efficaces. Dans le cadre d’un essai contrôlé randomisé, nous avons pour objectifs de fournir une description actualisée de la transmission du paludisme dans la zone de Korhogo, au nord de la Côte d’Ivoire, et de collecter les données de base pour l’essai. Nous avons capturé les moustiques sur des volontaires humains dans 26 villages de la zone de Korhogo pendant la saison pluvieuse (septembre–octobre 2016, avril–mai 2017) et la saison sèche (novembre–décembre 2016, février–mars 2017). À l’aide des techniques de PCR, nous avons déterminé les espèces au sein du complexe Anopheles gambiae, les infections par Plasmodium falciparum au stade sporozoïte et les mécanismes de résistance aux insecticides dans un sous-échantillon d’anophèles vecteurs. Anopheles gambiae s.l. est de loin le vecteur majoritaire du paludisme dans la zone de Korhogo. Au total, plus de vecteurs ont été collectés à l’extérieur des habitations qu’à l’intérieur (p < 0.001). Des 774 An. gambiae s.l. analysés au laboratoire, 89,65 % étaient An. gambiae s.s. et 10,35 % An. coluzzii. Les fréquences alléliques du gène kdr étaient très élevées chez An. gambiae s.s. alors que les fréquences alléliques du gène ace-1 étaient modérées. Une personne non protégée vivant à Korhogo reçoit chaque nuit en moyenne 9,04 piqûres infectantes (pi) en septembre–octobre, 0,63 pi en novembre–décembre, 0,06 pi en février-mars et 0,12 pi en avril–mai. Ces résultats démontrent que l’intensité de la transmission du paludisme est très élevée dans la zone de Korhogo, particulièrement en saison pluvieuse. La lutte contre le paludisme dans les zones de forte endémicité comme Korhogo doit être renforcée par des outils complémentaires afin de réduire le fardeau de la maladie.