1. Les bâtiments agricoles, des biens communs en devenir ? Étude sur le département des Hautes-Alpes
- Author
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Masquelier, Claire, AGROCAMPUS OUEST, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE), 1 avenue Alexandre Didier, 05200 Embrun, Jean-Pierre Ducos, Christoph Moning, and Daisy Haquin
- Subjects
Réflexion partagée ,Common good ,Agricultural buildings ,[SDV]Life Sciences [q-bio] ,Insertion paysagère ,Évolution ,Change ,Shared reflection ,Awareness ,Integration into the landscape ,Biens communs ,Sensibilisation ,Bâtiments agricoles - Abstract
During the last century, the agricultural system radically changed to come up to new demands: to produce more, to feed the country and to export. Farms grow, get mechanised, specialised, and agricultural buildings are completely transformed: they are now bigger, more functional and separated depending on their function. Functionality and reduced price are the essentials criteria. Little by little, agricultural buildings are being standardized, agricultural sheds become common, concrete and steel spread out across the countryside. These new buildings have a strong impact on the rural landscapes. Over the years spring up an environmental awareness that will lead to new common thoughts around the question of agricultural buildings. Nowadays, they must meet new issues and especially to new social requests in terms of durability, aestheticism, reduction of the impact on landscape, energy production, development of tourism. If all these issues are taken into consideration in the project, it would satisfy a big part of the population and could be considered as common good. Even if many French territories work on this approach, that’s not really the case in the Hautes-Alpes. It is then essential to bring the territorial organisms together, to think about it and propose tools and methods that could get us to reach these objectives, to improve the integration of the buildings into the landscape which is today a real problem, and a curb for everyone to like the agricultural buildings.; Au cours du siècle dernier, le système agricultural français a changé radicalement pour répondre à de nouvelles exigences : produire plus pour nourrir le pays et exporter. Les exploitations se mécanisent, s’agrandissent, se spécialisent et les bâtiments agricoles se métamorphosent : ils sont désormais plus grands, plus fonctionnels, séparés par fonction. La fonctionnalité et le prix réduit sont alors les critères essentiels. Peu à peu, les bâtiments se standardisent, le hangar se démocratise, le béton et l’acier envahissent les campagnes. Ces nouveaux bâtiments vont impacter fortement les paysages ruraux. Au fil des années nait une prise de conscience paysagère et environnementale, qui va conduire à de nouvelles réflexions communes, autour de la question des bâtiments agricoles. Aujourd’hui, ils doivent répondre à de nouveaux enjeux et notamment aux demandes sociales en termes de durabilité, esthétisme, réduction de l’impact paysager, production d’énergie, développement touristique. Si l’ensemble des enjeux est pris en considération dans le projet, celui-ci viendra satisfaire une grande partie de la population et pourra alors être considéré comme bien commun. Bien que de nombreux territoires français travaillent sur cette approche, ce n’est que très peu le cas dans les Hautes-Alpes. Il est alors essentiel de rassembler les structures territoriales, pour réfléchir ensemble et proposer des outils, méthodes, permettant d’atteindre ces objectifs, afin d’améliorer entre autres, l’insertion paysagère des bâtiments qui est aujourd’hui un gros point noir, frein à l’appréciation par tous des bâtiments agricoles.
- Published
- 2017