Blacher, Jacques, Bruckert, Eric, Farnier, Michel, Ferrières, Jean, Henry, Patrick, Krempf, Michel, Mourad, Jean-Jacques, Centre de Diagnostic et de Thérapeutique, Hôpital de l’Hôtel-Dieu [Paris], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP), Université Paris Descartes - Paris 5 (UPD5), Institut E3M [CHU Pitié-Salpêtrière], CHU Pitié-Salpêtrière [APHP], Unité de Recherche sur les Maladies Cardiovasculaires, du Métabolisme et de la Nutrition = Institute of cardiometabolism and nutrition (ICAN), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-CHU Pitié-Salpêtrière [APHP]-Sorbonne Université (SU), Service d'endocrinologie-métabolisme [CHU Pitié-Salpêtrière], Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (APHP)-CHU Pitié-Salpêtrière [APHP], CHU Dijon, Centre Hospitalier Universitaire de Dijon - Hôpital François Mitterrand (CHU Dijon), Epidémiologie et analyses en santé publique : risques, maladies chroniques et handicaps (LEASP), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), CHU Toulouse [Toulouse], Hôpital Lariboisière, Hôpital Guillaume-et-René-Laennec [Saint-Herblain], Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph - Hôpital, Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP), Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)-CHU Pitié-Salpêtrière [AP-HP], Sorbonne Université (SU)-Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) (AP-HP)-Sorbonne Université (SU), Service d’Endocrinologie, Métabolisme et Prévention des Risques Cardio-Vasculaires [CHU Pitié-Salpêtrière], Hôpital Lariboisière-Fernand-Widal [APHP], and Centre hospitalier Saint-Joseph [Paris]
International audience; Key pointsIn therapeutic trials, the incidence of adverse muscle effects under statin is low, exceptional for some authors, < 5% for others. In observational studies, however, this incidence is much higher, up to 20% of patients.These adverse effects are drug-dependent and dose-dependent.It is often complex to distinguish between a real adverse effect and a nocebo effect.Causality is more likely if the symptoms are symmetrical and affect the large muscle masses dependent on the large joints, occur within one month of the introduction of the statin and disappear quickly, within a few weeks after discontinuation of treatment.It seems important not to waste time trying to convince the patient that the alleged muscle symptoms are unrelated to statin therapy.In these patients with suspected statin intolerance, therapeutic impasse is rare and there is a need to attempt dosage reductions, experiment different statins or even prescribe other cholesterol-lowering agents.; Points essentielsDans les essais thérapeutiques, l’incidence des effets adverses musculaires sous statine est faible, exceptionnelle pour certains auteurs, < 5 % pour d’autres. Par contre, dans les études d’observation, cette incidence est beaucoup plus importante, pouvant aller jusqu’à 20 % des patients.Ces effets adverses sont drogues-dépendants et doses-dépendants.Il est souvent complexe de faire la part des choses entre un réel effet adverse et un effet nocebo.L’imputabilité est d’autant plus probable que les symptômes sont symétriques et qu’ils touchent les grosses masses musculaires dépendantes des grosses articulations, qu’elles surviennent dans le mois qui suit l’introduction de la statine et qu’elles disparaissent rapidement, en quelques semaines après l’interruption du traitement.Il semble important de ne pas perdre de temps à tenter de convaincre le patient que les symptômes musculaires allégués n’ont aucun rapport avec le traitement par statine.Chez ces patients suspects d’une intolérance aux statines, l’impasse thérapeutique est rare et il y a nécessité de tenter des réductions posologiques, d’expérimenter différentes statines voire de proposer d’autres hypocholestérolémiants.