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Resume Contexte En France, les infections a Rotavirus sont responsables chaque annee d’environ 300 000 episodes de gastroenterite aigue (GEA) chez les enfants de moins de cinq ans. Elles sont egalement a l’origine de 138 000 consultations en ville et de 18 000 hospitalisations. L’etude Surveillance for Hospitalized Rotavirus Infections in Kids (SHRIK) est une etude prospective observationnelle europeenne realisee afin d’evaluer le fardeau des gastroenterites a Rotavirus (GERV) chez ces enfants. Methode L’etude SHRIK se deroulait sur une periode d’un an et s’adressait aux patients de moins de cinq ans ayant consulte le service des urgences pour une gastroenterite aigue (GE-U), ayant ete hospitalises pour une gastroenterite aigue (GE-H) ou ayant developpe une GERV 48 heures apres leur hospitalisation (GE-N). Un echantillon de selles etait preleve pour chacun des enfants inclus et analyse par methode Elisa. Resultats Les resultats presentes concernent les patients inclus en France. Un total de 755 patients atteints de GEA et âges de moins de cinq ans a ete inclus (357 pour une GE-U, 372 pour une GE-H et 26 pour une GE-N). Parmi ces patients, la proportion de GERV etait de 49,1 % pour les GE-U (n = 114) et de 64,4 % pour les GE-H (n = 186). La majorite (89 %) des GERV concernait des enfants de moins de deux ans. Selon l’echelle de Vesikari, la GEA des patients GERV etait plus frequemment qualifiee de « severe » que celle des patients atteints de gastroenterite non a Rotavirus (GENRV) (68,4 % contre 41,9 %, p Conclusion L’etude SHRIK montre que le fardeau des infections a Rotavirus est eleve ; elles representent plus de 70 % des GEA traitees a l’hopital au cours du pic hivernal.

Benign afebrile seizures associated with mild gastroenteritis and normal serum electrolytes are often described in Asian infants under the name of convulsions with mild gastroenteritis (CwG). Herein, we report 3 cases of CwG that occurred in Caucasian children. Clinical features and outcomes are described and the cases reported in the literature are reviewed. The CwG syndrome is now recognized as a distinct entity characterized by the following criteria: (1) it occurs in previously healthy 6-month to 3-year-old children who present with afebrile convulsions, (2) it is associated with mild gastroenteritis, (3) seizures tend to occur in a clustered manner, (4) interictal EEG shows no paroxysmal discharge, and (5) laboratory examinations are normal, including normal cerebrospinal fluid, serum electrolytes and glycemia. The CwG syndrome is a self-limited disease with a short course and a good prognosis. Investigations must be targeted and anticonvulsivant therapy is not required. As rotavirus is the most common agent among the diarrheal viruses detected to be the cause of CwG, one could hypothesize that this virus may play a role in the CwG pathogenesis.

The empiric choice of initial antibiotherapy in osteoarticular infections in infants and children must take into consideration the actual epidemiology of principal pathogens, their respective antibiotic sensitivity profile, their pharmacokinetic and pharmacodynamic properties and the results of efficacy clinical studies. After a review of recent data concerning these four major points, the Paediatric Infectious Diseases Group of the French Society of Paediatrics (GPIP) has proposed guidelines for initial recommended schemes of antimicrobial therapy in acute and non complicated osteoarticular infections in infants and children.

Management of paediatric skeletal infections remains delicate in France due to the absence of general agreement or official recommendations from the French National Societies. However, practices have evolved since 40 years towards simplified and mostly ambulatory treatment modalities. The Paediatric Infectious Diseases Group of the French Society of Paediatrics (GPIP) has elaborated guidelines funded on the joint analysis of bacterial epidemiology, comparison of common antimicrobial spectra, pharmacokinetic and pharmacodynamic parameters and clinical studies. The aim of this article is to review the evolution of therapeutic concepts of treatment of bone and joint infections in paediatrics for 40 years with the aid of main published clinical studies.

Resume Objectifs L'objectif principal de cette etude etait de decrire la proportion des gastroenterites dues au rotavirus (RV) chez les enfants de moins de cinq ans, consultant en medecine de ville. Un objectif secondaire etait de comparer les caracteristiques cliniques des enfants presentant une gastroenterite aigue (GEA) a RV ou non. Methodes Etude observationnelle, prospective, multicentrique, menee entre decembre 2005 et mai 2006. Chaque praticien incluait dix patients consecutifs presentant une GEA. La GEA etait definie par au moins trois selles plus molles que la normale en 24 heures, avec ou sans vomissement. Les symptomes devaient etre presents depuis moins de sept jours. Resultats Six cent un praticiens de ville, principalement des pediatres (74,7 %), ont inclus 5062 enfants dont 4383 (86,6 %) ont ete pris en compte dans l'analyse. La mediane de l'âge des enfants etait de 14 mois. Un test de detection rapide (Vikia® Rota-Adeno — Laboratoires Biomerieux) a pu etre realise chez 4178 (95,3 %) enfants : il etait positif a RV dans 43,7 % des cas. Plus de 85 % des enfants presentant une GEA a RV avaient plus de six mois. La difference etait statistiquement significative entre les scores de severite chez les enfants pour lesquels un rotavirus etait mis en evidence ou non (p Conclusion Dans cette population d'enfants âges de moins de cinq ans et pris en charge en ambulatoire, le test de detection rapide a mis en evidence un RV dans 43,7 % des cas. Les GEA a RV apparaissent significativement plus severes et sont plus souvent hospitalisees que celles non liees au rotavirus.

Resume Objectif Decrire les caracteristiques cliniques des patients hospitalises pour varicelle a partir des urgences de l'hopital Armand-Trousseau et l'evolution des motifs d'hospitalisation sur une periode de 11 ans. Methodes Etude longitudinale retrospective dans un service parisien d'urgences pediatriques de mars 1990 a fevrier 2001. Resultats Cent huit enfants atteints de varicelle ont ete hospitalises en 11 ans (principalement en unite d'hospitalisation de courte duree : 107). Soixante pour cent etaient âges de moins de 2 ans. Seulement 4,7 % avaient un terrain a risque reconnu. Le principal motif d'hospitalisation etait l'existence de 1 ou plusieurs complications (83,3 %) cutanees (34 %), digestives (19,8 %), pulmonaires (17,6 %), neurologiques (15,3 %) et ORL (8,8 %). Sur la periode d'observation consideree, le taux global de complications est reste stable alors que l'on a observe une augmentation importante du nombre d'admissions pour varicelle liee a une augmentation significative des surinfections cutanees. Conclusion Ces donnees confirment la gravite potentielle de la varicelle et l'emergence des surinfections cutanees parmi les complications. D'autres etudes apparaissent necessaires pour comprendre les causes de ce phenomene et envisager les meilleures methodes de prevention.

Resume Introduction. – L’incidence des infections nosocomiales (IN) a rotavirus (RV) dans les services de pediatrie generale et ses facteurs de risque ont ete precises par une enquete d’observation sur des enfants âges de trois mois a trois ans et hospitalises au moins 48 heures pendant la periode epidemique. Patients et methodes. – Une analyse virologique des selles etait effectuee systematiquement a J1 et a la sortie ou en fonction des signes cliniques et les familles etaient interrogees systematiquement apres la sortie. Une IN certaine a RV etait definie par l’association d’un prelevement negatif a l’entree et d’un prelevement positif apres un minimum de deux jours revolus d’hospitalisation. Une IN possible a RV etait definie par l’association d’un prelevement negatif a l’entree et de signes cliniques (digestifs et/ou fievre) apparus en cours d’hospitalisation ou dans la semaine apres la sortie, apres un minimum de deux jours revolus apres le premier prelevement, alors que le 2e n’avait pas pu etre fait. Resultats. – Cent dix-sept observations ont ete retenues. L’etude montre une incidence de 11,1 % pour les IN a RV certaines, 16,8 % pour les infections possibles et 19,4 % pour l’ensemble des IN a RV. Les facteurs de risque potentiels releves sont l’effectif soignant reduit pendant le week-end, la forte densite d’etudiants hospitaliers et l’absence de materiel individuel. Conclusion. – Les IN a RV ont une incidence elevee dont la realite n’est approchee qu’en associant aux formes revelees en cours d’hospitalisation celles survenues dans les jours qui suivent le retour au domicile.

Resume Objectifs. - L'halofantrine est le medicament le plus souvent utilise en premiere intention dans le treaement de l'acces non complique a Plasmodium falciparum chez f enfant en France, en accord avec les recommendations de la derniere conference de consensus de 1999 et en l'absence de donnees plus precises daps cette population. La constatation d'un important taux de rechutes apres une cure unique d'halofantrine en 1999 nous a conduits a utiliser la mefloquine en premiere intention a partir de 2000. L'objectif de cette etude a ete d'evaluer les consequences de ce changement d'attitude et de comparer l'efficacite de lhalofantrine et de la mefloquine dans le treaement de l'acces non complique a P. falciparum chez lenfant. Patients et methodes. - Nous avons etude 118 acces pediatriques de paludisme a P. falciparum diagnostiques et traites a l'hopital d'Enfants Armand-Trousseau entre le 1 er janvier 1999 et le 31 decembre 2000. Resultats. - Quatre-vingt-treize patients ont ete traites entre 1999 et 2000 pour un acces non complique de paludisme a Plasmodium falciparum : 48 ont recu une cure unique d'halofantrine et 21 un traitement par mefloquine. Neuf patients ont rechute, tons avaient ete traites par halofantrine. Aucun des 21 patients traites par mefloquine n'a rechute. Conclusion. - Ces resultats et les donnees recentes de la litterature incitent a ne plus recommander Fhalofantrine pour le treaement de premiere intention de f acces non complique chez l' enfant au profit de la mefloquine. L'evaluation sur une plus grande echelle de l'utilisation de la mefloquine dans ces conditions est necessaire. La Malarone ® (association atovaquone-proguanil) a demontre son efficacite curative chez l'adulte mais son indication est restreinte actuellement en France a Fadulte et Fenfant de plus de 12 ans.

Resume Patients et methodes. – Nous avons etudie 80 cas pediatriques de paludisme d’importation diagnostiques a l’hopital d’Enfants Armand-Trousseau du 1 er janvier 1999 au 1 er fevrier 2000. Resultats. – Ces cas etaient dus a Plasmodium falciparum dans 87,5 % des cas, a Plasmodium malariae dans 12,6 % des cas, Plasmodium ovale dans 10 % des cas et Plasmodium vivax dans 6,3 %, avec 13 fois une association de deux Plasmodium . L’âge moyen des enfants etait de 8,1 ans (trois mois a 15 ans). Soixante venaient de l’Afrique de l’Ouest, dix d’Afrique centrale et sept des Comores. Soixante-six cas etaient des acces simples et sept etaient des acces graves. Ces acces graves etaient six fois un neuropaludisme, associes cinq fois a une anemie a 5 g d’Hb/dL. Le septieme cas etait un syndrome de detresse respiratoire aigue de type adulte et il est decede. Les autres cas graves n’ont pas presente de sequelles. Dans l’evolution, huit rechutes se sont produites : une fois apres un neuropaludisme, six fois apres un acces simple a Plasmodium falciparum et une fois apres un acces a Plasmodium ovale . La parasitemie etait plus elevee que dans les cas des annees precedentes (moyenne 2,9 %) et superieure a 5 % dans 11 cas. Le traitement des acces simples par l’halofantrine en une seule cure a ete a l’origine de cinq rechutes, faisant rediscuter la place de ce medicament. Enfin, aucun de ces enfants n’avait eu de prophylaxie antipalustre correcte (55/80 sans prophylaxie). Conclusion. – La recherche des signes de gravite adaptes a l’enfant doit donc etre systematique et l’hospitalisation de tout acces palustre, le plus souvent breve, est justifiee chez l’enfant des que le diagnostic de paludisme est porte.

International audience; : Rotavirus gastroenteritis is a vaccine-preventable disease that confers a high medical and economic burden in more developed countries and can be fatal in less developed countries. Two vaccines with high efficacy and good safety profiles were approved and made available in Europe in 2006. We present an overview of the status of rotavirus vaccination in Europe. We discuss the drivers (including high effectiveness and effect of universal rotavirus vaccination) and barriers (including low awareness of disease burden, perception of unfavourable cost-effectiveness, and potential safety concerns) to the implementation of universal rotavirus vaccination in Europe. By February, 2014, national universal rotavirus vaccination had been implemented in Belgium, Luxembourg, Austria, Finland, Greece, Luxembourg, Norway, and the UK. Four other German states have issued recommendations and reimbursement is provided by sickness funds. Other countries were at various stages of recommending or implementing universal rotavirus vaccination.

Resume Materiel et methodes.– Pendant la periode comprise entre le 1 er octobre 1988 et le 31 mars 2001, les donnees d’activite de consultation et d’admission aux urgences pour diarrhee aigue ainsi que les donnees d’identification des rotavirus au laboratoire de microbiologie de l’hopital Armand–Trousseau de Paris, ont ete saisies et confrontees. Resultats.– L’activite de consultation aux urgences pour diarrhee aigue etait continue sur l’annee avec plusieurs epidemies dont la principale se situait en hiver. L’epidemie hivernale a augmente en importance depuis 1988, en parallele avec celle de l’activite des urgences. La diarrhee aigue a represente ainsi 9,3 a 11,1 % des motifs de consultation aux urgences. Le taux d’hospitalisation des diarrhees aigues est reste eleve et stable depuis douze ans (16,5 % a 21 %). Il etait maximal au pic epidemique d’hiver (22 a 26 %). Le rotavirus a ete identifie dans 22,4 % des prelevements, et son taux annuel de detection a augmente de 10 % en 1989 a 31 % en 2001. Le rotavirus etait isole principalement pendant l’epidemie d’hiver, ou son taux d’isolement atteignait 50 a 70 % au pic de l’epidemie. Discussion. – Ces donnees sont preliminaires et limitees a un seul centre d’accueil des urgences pediatriques parisien. De surcroit, de nombreux biais peuvent etre identifies, lies a la methodologie utilisee dans cette etude. Toutefois, ces resultats suggerent une gravite croissante de l’epidemie hivernale de gastroenterite aigue dont le principal agent est le rotavirus. Le taux eleve, et apparemment incompressible, d’hospitalisation en hiver pour cette infection temoigne de la gravite de l’epidemie et de la difficulte permanente de prise en charge ambulatoire de ces patients. Conclusion.– Malgre les efforts deployes pour favoriser sa prise en charge ambulatoire, la diarrhee aigue est une des principales causes d’hospitalisation dans nos urgences pediatriques en hiver. Ces donnees necessitent d’etre confrontees a des donnees nationales avant d’envisager une strategie de prevention vaccinale.

Resume Introduction. – La lithiase biliaire est frequente chez l’enfant drepanocytaire. Ses complications sont difficiles a differencier des crises douloureuses abdominales vaso-occlusives et elles peuvent parfois menacer le pronostic vital du patient. Materiel et methode. – Nous avons etudie les resultats de l’echographie abdominale de 185 enfants drepanocytaires âges de zero a 18 ans et leur suivi a l’hopital d’enfants Armand-Trousseau (Paris) de 1982 a 1998. Resultats. – Une lithiase biliaire etait presente chez 26 patients. La lithiase a ete decouverte chez 12 patients devant une manifestation clinique. Vingt-huit pour cent des patients asymptomatiques porteurs d’une lithiase ont developpe secondairement des manifestations cliniques dans un delai maximum de deux ans et demi. Une cholecystectomie par cœlioscopie a ete effectuee dans neuf cas et par laparotomie dans 17 cas. La duree d’hospitalisation postoperatoire etait en moyenne plus courte dans le groupe de patients operes par cœlioscopie que dans le groupe de patients operes par laparotomie. L’examen anatomopathologique montrait des lesions de cholecystite subaigue ou chronique dans 85 % des cas. Conclusion. – Chez l’enfant drepanocytaire, nous conseillons de rechercher attentivement une lithiase biliaire devant toute manifestation abdominale. Nous preconisons d’effectuer une echographie abdominale annuellement des l’âge de sept ans. Nous recommandons de faire une cholecystectomie des la decouverte d’une lithiase biliaire.

We report a case of congenital dyserythropoietic anaemia, type I, with severe pre- and postnatal manifestations. Exchange transfusions were required for fetal anaemia (3.5 g/dl) at 28 and 30 weeks of gestation. Transfusions were administered at birth (Caesarean section at week 35) and at regular intervals thereafter. At 14 months, alpha-interferon therapy was initiated (106 units three times a week). This resulted in stabilization of the haemoglobin at or above 11 g/dl and a reduction in the percentage of erythroblasts with ultrastructurally abnormal heterochromatin. After 9 months, the dose of alpha-interferon was decreased to 106 units twice a week. No relapse of anaemia was noted during an additional 4 months of follow-up.

Homocysteine, a sulfur-containing amino acid, is an intermediate metabolite of methionine. Patients with homocystinuria and severe hyperhomocysteinemia develop premature arteriosclerosis and arterial thrombotic events, and venous thromboembolism. Studies suggest that moderate hyperhomocysteinemia can be considered as an independent risk factor in the development of premature cardiovascular disease. In vitro, homocysteine has toxic effects on endothelial cells. Homocysteine can promote lipid peroxidation and damage vascular endothelial cells. Moreover, homocysteine interferes with the natural anticoagulant system and the fibrinolytic system. Homocysteinemia should be known in patients with premature vascular diseases, especially in subjects with no risk factors. Folic acid, vitamin B6 can lower homocysteine levels.

International audience; We tested the hypothesis that application of the principles learned from the European Paediatric Life Support (EPLS) course improves child health assessment and care. In a retrospective study, residents from five paediatric emergency departments were included. For each of them, we analysed five medical records of infants and children suffering from diarrhoea; three were in ambulatory care and two were in-hospital care with IV hydration. Two independent observers analysed the records using a standardized checklist of 14 clinical points, as well as three items to evaluate the adequacy of treatment according to hydration status. Agreement between readers was evaluated the kappa coefficient of concordance. Statistical associations between each item and the EPLS course status was assessed by logistic regression taking into account the clustered data structure. Fifty residents and 240 medical records were included. Twenty-six residents were EPLS trained (intervention group) and 24 residents were not (control group). The results of the analyses of the medical records by the observers were concordant (kappa >0.91). Medical records in the intervention group contained more clinical information on circulatory status (P < 0.0001). Residents in the intervention group prescribed goal-directed therapy more often (P = 0.006). For children with shock, they administered volume resuscitation (P = 0.01) with goal-directed therapy more often (P = 0.003). This is the first evaluation of an educational program focusing on the actions of "learners" in the clinical environment. Our findings highlight that the EPLS course is associated with a better clinical analysis of hydration and circulation status as well as with goal-directed therapy.

Castleman disease is a distinct lymphoproliferative disorder of unknown origin. Seven new cases in children are reported here and 76 cases from the paediatric literature are reviewed. The disease has been reported in 46 females and 37 males, their age ranging from 2 months to 17 years. The disease was localized in 72 cases and multicentric in 11 cases. The hyalinovascular type was more frequently encountered (54%) than the plasma cell type (24%). Laboratory abnormalities were more often associated with the plasma cell type and were mainly represented by anaemia and hypergammaglobulinaemia. Treatment of the localized tumour consisted of surgical excision, whereas treatment of the multicentric form was medical, comprising prednisone and other immunosuppressor drugs. The disease in the paediatric population seems to have a more favourable course than in adults.The paediatric features of the disease suggest that Castleman disease in this population could represent an earlier form of the pathology or even suggest a benign lymphoproliferative disorder.