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De la Polynésie française, chacun connaît les stéréotypes. Mais les cinq archipels, tous différents, sont surtout des terres de cultures : aux uns les cocoteraies, les tarodières ou les vergers, aux autres la perliculture et le tourisme, à tous la mer et la pêche. Implanté depuis cinquante ans en Polynésie française, l'Institut de recherche pour le développement a souhaité restituer les principaux programmes scientifiques menés dans ce pays. L'ambition de cet ouvrage est de permettre à chacun de s'approprier un état des connaissances produites localement : de l'archéologie à la génétique, les sciences mobilisées sont nombreuses mais notre entrée est avant tout celle des questions de société, d'environnement et de santé... (d'après résumé d'auteur)

Reconstruction achevée de la maison ha'e après la restauration du paepae. © Pierre Ottino Aux Marquises, à la suite de R. Linton (1920-21), R. C. Suggs (1957) et Y. H. Sinoto (années 1960-70), les archéologues se sont intéressés à la préhistoire, à la position de l’archipel au sein du « triangle polynésien ». Il s’agissait de dater les premiers peuplements et les phases culturelles des Polynésiens. L’accent était mis sur la culture matérielle, son évolution et les sites de surface qui sont c...

De la Polynésie française, chacun connaît les stéréotypes. Mais les cinq archipels, tous différents, sont surtout des terres de cultures : aux uns les cocoteraies, les tarodières ou les vergers, aux autres la perliculture et le tourisme, à tous la mer et la pêche. Implanté depuis cinquante ans en Polynésie française, l'Institut de recherche pour le développement a souhaité restituer les principaux programmes scientifiques menés dans ce pays. Bien souvent fruit des financements de l'Etat et du Territoire, la plupart du temps menés en partenariat avec l'université de Polynésie et les autres organismes, ces programmes concernant différents domaines scientifiques. De l'archéologie à la génétique, les sciences mobilisées sont nombreuses mais notre entrée est avant tout celle des questions de société, d'environnement et de santé... L'ambition de cet ouvrage est de permettre à chacun de s'approprier un état des connaissances produites localement. Au-delà, notre perspective, très collective, est de nourrir les relations entre la science et la société, et de fournir des éléments de réponse à la récurrente question, « quelles recherches pour le développement de la Polynésie française et ses habitants ? »

Motu dans le lagon de Tikehau. © J. Orempuller Les récifs coralliens qui cernent la plupart des îles hautes polynésiennes et les atolls constituent des oasis de vie au sein d’un océan tropical réputé pour la transparence de ses eaux. Cette transparence étant synonyme de grande pauvreté sur le plan des sels nutritifs et des planctons, la présence de récifs coralliens très productifs au sein d’un désert océanique constituait un évident paradoxe que nous avons tenté de résoudre en analysant les...

Installation d’un courantomètre dans la passe de Takaroa (atoll des Tuamotu). © J. Orempuller L’Orstom-IRD est présent depuis 50 ans en Polynésie, mais c’est à partir de 1982 que cet institut s’est intéressé au fonctionnement des lagons d’atolls pour optimiser leur exploitation. Nous présentons ici les recherches dont l’objectif final était l’amélioration et la pérennisation de la perliculture. Les lagons d’atolls polynésiens étaient relativement peu connus, excepté l’atoll de Takapoto qui a...

Pêche du jour dans un parc à poissons de Tikehau. Une trentaine de poissons a été prélevée en vue de vérifier l’absence de ciguatoxines. © M. Roué La recherche sur les biotoxines marines et l’étude de l’efficacité des remèdes traditionnels pour traiter la ciguatera à l’Orstom/IRD a débuté il y a une vingtaine d’années en Nouvelle-Calédonie et a été transférée début 2010 en Polynésie française. L’équipe de l’IRD s’est étroitement associée au Laboratoire des microalgues toxiques de l’Institut ...