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According to a common idea, the Egyptians did not give importance to the brain during mummifica­tion. Thus, it could be left in place or removed during the surgical phase. What could be the treatment given to this organ during excerebration? What was the consequence of the choice selected by the embalmerfor the deceased’s head conservation? Through the study of medical and funerary texts, different items appear aga­inst this idea, and the importance of this anatomical element shows up. Selon une idée courante, les Égyptiens n’accordaient pas d’importance au cerveau pendant la momifica­tion. De ce fait, il pouvait être laissé en place ou évacué au cours de la phase chirurgicale. Quel pouvait être le traitement accordé à cet organe au cours de l’excérébration? Quelle était la conséquence du choix de l’opé­rateur pour la conservation de la tête du défunt? À travers l’étude de textes médicaux et funéraires, diffé­rents éléments viennent à l’encontre de cette idée, et l’importance de cet élément anatomique apparaît.

The donkey was of great importance in Egyptian society during the Pharaonic era : it was the main beast of burden and the most accessible animal workforce for Egyptians, while the horse was used only for military purposes and the camel was not commonly used before the Roman period. Despite all of this, it was never the object of a thorough study.This research aims to evaluate the role of the domestic donkey in the social, economic and cultural history of Ancient Egypt, from the beginning of the Pharaonic period to the end of the New Kingdom, that is to say during the third and second millennia BC. To achieve this, the author examined and crossed-referenced sources of all kinds – zooarchaeological, archaeological, iconographical, textual. She supposed that the representations of the domestic donkey by Egyptians were due to not only to its morphology and behavior, but also to the ways they interacted with them in daily life.The reflection has therefore been organized in three main parts. The first two develop on factual interactions between the Egyptians and their donkeys, by examining the ways they were bred and used respectively. The third part uses these two aspects, as well as the character traits that were attributed to the species, to explain as a whole the diverse connotations associated to the donkey and, through them, the symbolic uses of this animal., L’âne occupait une place essentielle dans la société égyptienne de l’époque pharaonique : en effet, il était la principale bête de somme et la force de travail la plus accessible pour les Égyptiens, alors que le cheval était réservé à un usage militaire, et que le dromadaire n’était pas utilisé couramment avant l’époque romaine. Malgré cela, il n’a jamais fait l’objet d’une étude synthétique.Ce travail de recherche vise à évaluer le rôle et l’importance de l’âne domestique dans l’histoire sociale, économique et culturelle de l’Égypte antique, entre le début de l’époque pharaonique et la fin du Nouvel Empire, c’est-à-dire durant les IIIe et IIe millénaires. Dans ce but, des sources de toutes natures sont examinées et croisées : sources archéologiques, iconographiques, écrites.L’auteure est partie du postulat que les représentations que les Égyptiens avaient de l’âne domestique étaient dues non seulement à sa morphologie et à son comportement, mais aussi à la façon dont il interagissait avec eux dans la vie quotidienne. La réflexion a donc été organisée en trois parties. Les deux premières s’intéressent aux interactions concrètes entre les Égyptiens et leurs ânes, respectivement à travers leur élevage et leurs différents usages. La troisième s’appuie sur ces deux aspects, et sur les traits de caractère qui était attribués à l’espèce, pour expliquer l’ensemble des diverses connotations associées à l’âne, et donc les usages symboliques de cet animal.

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This paper endeavours to give an overview of the syntax of the so-called Appeal to the Living Ones for the whole pharaonic period. We enlighten some ideological features behind the evolution of the formula. Indeed, the search for a specific rhetoric, still in progress during the Old Kingdom, may illustrate either the choice for uniformisation and synthesis or the taste for diversity, calling for several levels of reading. In our handbooks of the Egyptian language, the Appeal has been too often dismissed as a rather frozen formula as far as its syntax is concerned. This idea may have led to a underestimating of some inner qualities of the formula: its flexibility, its ability to express many trends and to open up to intertextuality. Nonetheless, our article will also underline some difficulties, which occurred while analysing the syntax., L’article se propose de brosser à grands traits la syntaxe des appels aux vivants sur l’ensemble de la période pharaonique. Cette enquête met en évidence quelques aspects idéologiques qui sous-tendent la formule. La recherche d’une rhétorique particulière qui utilise des moyens énonciatifs en évolution durant l’Ancien Empire, l’uniformisation ou au contraire la diversification de l’expression à d’autres moments illustrent, selon les cas, la construction d’une synthèse ou le goût pour une multiplicité de nuances. L’idée d’un formalisme figé auquel l’appel est parfois réduit dans les grammaires a pu conduire à ignorer la souplesse de la formule et les différents courants qui la parcourent, qui ne sont d’ailleurs pas sans poser parfois quelques difficultés dans l’analyse. L’article tente de donner un aperçu de ces différents points.

International audience; Through the study of Egyptian documents from New Kingdom and Hellenistic Egypt, this article analyses the mechanisms of the treatment of interpersonal violence occurring in the framework of a social or professional hierarchy. The author questions the actual perception of violence inflicted by a superior to their inferior, and denounced in the texts: was this violence seen as reprehensible, or was it perceived as legitimate by the authors of the Egyptian texts? The study of bodies of documents from two separate periods enables highlighting the common patterns of this social phenomenon between the New Kingdom and the Hellenistic period.; Cet article analyse les mécanismes de traitement de la violence interpersonnelle exercée dans le cadre d’une hiérarchie sociale ou professionnelle, dans la documentation égyptienne du Nouvel Empire et d’époque hellénistique. L’auteure interroge la perception des violences infligées à un individu en position d’infériorité par son supérieur, et dénoncées dans la documentation : s’agit-il réellement d’actes de violence répréhensibles, ou ces violences sont-elles considérées comme légitimes par les auteurs des textes égyptiens ? L’étude de corpus documentaires de deux époques distantes permet en outre de souligner les convergences de ce phénomène social entre le Nouvel Empire et la période hellénistique.

À travers l’étude du vocabulaire des textes magiques égyptiens, cet article met en évidence les mentions de vocables relevant du champ sémantique de la justice et du droit. Le rituel magique peut être assimilé à un tribunal, la présence de menaces au sein de certaines formules étayant cette hypothèse. Through the study of ancient Egyptian magical texts, this article brings out mentions of a specific vocabulary linked to justice and laws. The magical ritual may be compared with a trial and the numerous threats that could be found within the formulae come to support this hypothesis.

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International audience; Two main mythical patterns have invigorated Ancient Egypt society and its literary production, as soon as Pyramid Texts appeared: the archaic myth of Horus and Seth, born during the Early Dynastic times, and the Osirian myth, which spread out quickly through the whole land from the Vth Dynasty on. The first one, the originally historiographical aim of which is to explain how the Pharaonic State was born and why Egypt was a dual entity, has been used as a model for juridical practice, administration and management. The second one, through establishing the institutional rules for transmission of kingship, has built an ideological description of the opposant, leading to justify political repression and State violence. Nevertheless, both patterns contributed, according to their own specificities, to civil peace and social coherence.; Deux principales structures mythiques ont innervé la société de l’Égypte ancienne et sa production littéraire, dès l’apparition des Textes des Pyramides : le mythe archaïque d’Horus et Seth, né au Protodynastique, et le mythe osirien, qui s’est diffusé très rapidement sur l’ensemble du territoire à partir de la Ve dynastie. Le premier, dont la fonction historiographique originelle est d’expliquer la constitution de l’État pharaonique et la dualité de l’Égypte, a servi de modèle à la pratique juridique et à l’activité administrative et gestionnaire. Le second, qui fixait les règles institutionnelles de la transmission du pouvoir royal, a permis d’élaborer une représentation idéologique de l’adversaire justifiant répression politique et violence étatique. Les deux modèles, toutefois, qui ont coexisté en se superposant parfois, contribuaient à leur manière à assurer la paix civile et la cohésion sociale.

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In Black Africa, Gregoire is less known than Schoelcher whose centenary celebrations of 1948 had a widespread impact. At the same time, we might underscore the importance of the re-discovery of Gregoire in the 1960s by the African intellectuals of the diaspora, as well as the refound appreciation of his views on Ancient Egypt and its Black civilization. It is thus time that the African intellectuals of today study Gregoire' s On the Literature of the Negroes., En Afrique noire, Grégoire est moins connu que Schoelcher dont la commémoration en 1948 avait eu beaucoup de retentissement. Cependant, on doit souligner l'importance de sa redécouverte d'intellectuels africains de la diaspora, et de ses vues sur l'Egypte ancienne et sa civilisation noire. Il serait bon que les intellectuels africains d'aujourd'hui étudient De la littérature des Nègres., Dieng Amady Aly. L'abbé Grégoire et l'Afrique noire aujourd'hui. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 87, n°328-329, 2e semestre 2000. Grégoire et la cause des Noirs. Combats et projets (1789-1831) pp. 75-88.

The obscure expression « absolute black » (τελείῳ μελανί), which occurs in three different sources (Κόρη Κόσμου, 32, P.G.M. VII, 492 and Michigan University Ms. 136), has given rise to many tentative interpretations, remaining incomplete. To explain it, one has to consider a word-play between the Greek and the Egyptian languages. It has already been demonstrated that the teachings of Hermes include elements of egyptian origin, especially certain conceptions and representations in the Corpus hermeticum, which can be put in relation with some egyptian mythological and religious schemes. The particular interest of the fact presented here resides in its being more concretely textual, a characteristic giving evidence for a case of elaborate linguistic contact between Greek and Egyptian in the milieu where birth and growth of hermetism take place., L'expression obscure de « noir parfait » (τελείῳ μελανί), conservée par trois témoins (Κόρη Κόσμου, 32, P.G.M. VII, 492 et Michigan University Ms. 136), a suscité plusieurs tentatives d'interprétation inabouties. Son explication passe par la mise en lumière d'un jeu verbal entre les langues grecque et égyptienne. La présence d'éléments d'origine égyptienne dans l'enseignement d'Hermès a déjà été plusieurs fois démontrée en ce qui concerne certaines conceptions et représentations qui, dans le Corpus hermeticum, peuvent être rapportées à des schemes mythologico-religieux égyptiens. L'intérêt du fait présenté ici réside dans son caractère plus précisément textuel, qui met en évidence un contact linguistique élaboré entre le grec et l'égyptien dans le milieu où se développe l'hermétisme., Oréal Elsa. « Noir parfait », un jeu de mots de l'égyptien au grec. In: Revue des Études Grecques, tome 111, Juillet-décembre 1998. pp. 551-565.

International audience; Textual sources about ritual are generally treated as secondary commentaries (litterary descriptions, etc.) or as documents from the periphery of the ritual process (administrative documents, etc.). However, texts can truly belong to the ritual process, either if they are written during the ritual itself or if they have been previously written on objects used during the ceremony. They can be treated as direct evidence of ritual process. In that category, one can find the Egyptian letters to the Dead involved in a specific ritual of communication with the ancestor. Two documents are examined in this paper: Qau Bowl and Papyrus Naga ed-Deir N 3737. It is argued that establishing a typology of written sources on ritual according to their level of relationship with the ritual process is useful for research on ritual.; Les sources textuelles susceptibles de documenter le rite sont généralement considérées comme des commentaires extérieurs (des sources « secondaires ») ou comme des documents se situant à sa périphérie plus ou moins immédiate (manuel sacerdotaux, documents administratifs préparatoires, enregistrements d'offrandes, etc.). Il existe toutefois des textes qui font partie intrinsèque de l'exécution du rituel (objets épigraphes manipulés, artéfacts inscrits résultats d'un acte graphique ritualisé) et qui peuvent en conséquence être appréhendés comme des traces directes de rituel. Il faut ranger dans cette catégorie les lettres aux morts égyptiennes, qui documentent de façon directe un rite spécifique de communication avec l'ancêtre au tournant des III e et II e millénaires av. J.-C., qui nous serait autrement inconnu. À partir de l'analyse de deux documents (le Bol de Qâou et le Papyrus Naga ed-Deir N 3737), l'article souligne l'intérêt d'une réflexion épistémologique qui permettrait de proposer un classement des sources écrites sur le rite selon leur proximité avec la procédure rituelle elle-même.

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International audience; Between 1903 and 1907, G. Legrain discovered around 800 stone statues, stelae and other objects in a large pit (the so-called “Cachette”) inside the temple of Amun at Karnak, in which they were piously buried by the Egyptian priests, probably during the 1st century B.C. They include a number of royal effigies of all periods but most of the statues primarily belong to the priests who officiated at Karnak from the New Kingdom to the end of the Ptolemaic Period.The Karnak Cachette Database is an on-line inventory of the Cachette and a tool to search this rich corpus. The first version was launched in 2009; it provides, insofar as possible, a general description of each object (with dimensions, materials, dating), a label, the date of discovery, different inventory numbers, and a bibliography. Version 2 was put online in 2012: it includes an extensive access to the photographic documentation (more than 8,000 photographs are now available); this database has been regularly updated thereafter.Building on this well-defined corpus, the project aims now at developing the tools to encode, search and publish electronically the hieroglyphic texts inscribed on these objects, which provide anthroponomical, toponymical and prosopographical data and are therefore of historical and documentary significance. The encoding is developed according to the recommendations of the Text Encoding Initiative in combination with relevant “best practices” in the field of Digital Humanities applied to Epigraphy (Elliott et alii 2007; Cayless et alii, 2009). In this sense, even though the project takes into account many of the EpiDoc schema rules, it is only partially compliant with this TEI customization because of the specificities of both the project and Ancient Egyptian Epigraphy (compare with Lamé 2009), and also because there is a necessity to fall within the scope of other Egyptological projects dealing with textual corpora (Winand, Polis, Rosmorduc in press).Xefee, a tool to encode transliterated hieroglyphic inscriptionsIt is well known that XML is far from being a human friendly way to encode texts. Several XML editors are already available; some of them are highly customizable and can be used by very specific project, providing the users are proprely trained and some implementation time and effort is spent. However, due to the specific features of the texts from the Karnak Cachette – for instance in terms of prosopography –, and the general philosophy of the project – edit and analyse texts that require full Egyptological proficiencies –, it has been decided to create a specific XML Editor that would make easier the text input, its marking up as well as the generation of the XML/TEI files.Xefee – XML Editor for Egyptian Epigraphy – is a desktop Java application developed on Netbeans. It mainly consists of a general user interface (GUI) which provides all the necessary tools for managing and encoding the ancient Egyptian texts as well as the descriptive data pertaining to the Karnak Cachette project. These tools range from an import module that directly converts to XML the hieroglyphic text transcriptions written according to Egyptological standards, to more complex components intended to manage genealogical data.The tab dealing with text encoding offers to the user a panel of buttons, combo-boxes and other controls that facilitate the marking up the texts with tags pertaining to epigraphy (, , , , elements), onomastic ( element and elements with specific @type such as “deity”, “deityEpithet”, “toponym”) and prosopography ( elements with specific @type such as “person”, “title”, “filiationMark”). To add a tag, the user simply has to select in the top view pane the text to be marked up, and to press the appropriate button on the right-hand half of the tab. Since the XML marking up can be quite dense, mainly because the texts the project is dealing with often consist in compact sequences of personal names and titles, a preview pane in the bottom of the tab renders the encoded strings with different kinds of surrounding or highlighting patterns.The Ancient Egyptian way to present genealogical filiations also required to build up peculiar tools to handle this very important aspect of the text contents. A tab of the GUI is dedicated to the creation of person’s identities, whilst another one intends to manage the family links and generate the element.The current stage of the Karnak Cachette Project relies on the object and museum data described in the version 1 of the related database and on the photographic material added in its version 2. In order to fully use this already existing material, as well as to store the new data created throughout the encoding of the texts, Xefee leans on a MySQL database in which these different kinds of data are merged. Organised around a main “document” table, the data is spread over eighteen tables, among which four are dedicated to data from version 1, and one to the encoded texts.In order to make full use of this material in a XML perspective, a sixth and last tab of the GUI is dedicated to the creation of the XML/TEI files. By pressing the upper-left button, the user asks Xefee to pick up in the MySQL database all the needed pieces of information and to place them between the appropriate XML tags. This generates all the sections of a XML file, from the headers with the publication and bibliographic statements to the div elements dealing with the encoded texts. The newly created XML file will be then poured into a native XML eXist database in order to constitute the electronic corpus itself.

Although the fallow deer is present in ancient Egyptian iconography, its presence as an indigenous wild animal is still controversial. Some scholars believe that it was not autochthonous to Egypt, while others are convinced that it occurred at least in small numbers. Until the 1980s, hardly any fallow deer remains had been recovered at ancient Egyptian sites. Recently however, 35 bone remains of Dama were excavated at the New Kingdom site of Qantir/Piramesse in the eastern Delta, once the state’s capital. The levels producing these remains date to between the 14th and 10th centuries BC. The presence of fallow deer in Egypt is here re-examined, based on observations of the finds at Qantir and drawing upon the published data., Alors que le daim a pu être mis en évidence dans l’iconographie de l’Égypte ancienne, sa présence indigène à l’état sauvage fait encore l’objet de discussions et de controverses. Quelques spécialistes pensent qu’il n’est pas autochtone en Égypte, tandis que d’autres sont convaincus qu’il s’y trouvait en petit nombre. Jusqu’aux années quatre-vingts, peu de vestiges de daims avaient été récoltés sur les sites archéologiques égyptiens. Cependant, récemment, trente-cinq ossements de Dama ont été retrouvés dans le Delta oriental au cours des fouilles du site du Nouvel Empire de Qantir/Piramesse, autrefois capitale du pays. Les niveaux de découverte de ces vestiges sont datés entre le XIVe et le Xe s. av. J.-C. La présence du daim en Égypte a été réexaminée en fonction des observations faites sur les trouvailles de Qantir et en utilisant les données publiées., Kitagawa Chiori. The status of fallow deer in Ancient Egypt: autochthonous or introduced?. In: Archaeozoology of the Near East VIII. Actes des huitièmes Rencontres internationales d'Archéozoologie de l'Asie du Sud-Ouest et des régions adjacentes. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2008. pp. 541-552. (Travaux de la Maison de l'Orient et de la Méditerranée, 49)

http://www.ifao.egnet.net/publications/catalogue/?nb=10&w=tout; Au deuxième millénaire av. J.-C., des expéditions pharaoniques traversent le désert oriental égyptien afin d'aller extraire la galène du Gebel el-Zeit, au bord de la mer Rouge. Attenant aux mines, un sanctuaire d'Hathor " maîtresse de la galène " consiste en un enclos de pierre sèche adossé au rocher. Il comportait un abondant matériel inscrit déposé en ex-voto, datable de la XIIe dynastie au règne de Ramsès II.La publication intègre des plans archéologiques au catalogue des objets inscrits : stèles, tessons, sceaux, bagues, perles, scarabées.

International audience; Understanding the role played by the « Welcome » formula jj.wj (m Ìtp) in a funerary context, first during the funeral, then in the cult of the dead, allows a new interpretation of Ptahhotep, maxim 22. In accordance with the well-known maât ideology, generosity towards the familiar circle appears to be conceived of less as a personal quality deserving their affection than as a way of equally redistributing resources. Acting in conformity with it makes one able to claim presence and support from those who are indebted to him at the crucial moment of entering the hereafter, later repeated in the cult of the dead. Expressing their gratitude, in particular by welcoming him, helps him go his way. Monopolizing goods prevents one from this resource, more valuable than material offering.; La reconnaissance du rôle joué par la formule de bienvenue jj.wj (m Ìtp) en contexte funéraire, d'abord dans le cadre des funérailles, puis dans celui du culte des morts, permet de proposer une nouvelle interprétation de la maxime 22 de Ptahhotep. En accord avec l'idéologie bien connue de la maât, la générosité envers les familiers apparaît ainsi conçue, moins comme une qualité de caractère propre à s'attirer leur affection, que comme un mode de redistribution équitable des ressources. L'individu qui le met en œuvre est en droit d'attendre en retour présence et soutien de ses obligés au moment crucial d'entrer dans l'au-delà, renouvelés ensuite par le culte des morts. L'expression de leur reconnaissance, notamment par le souhait de bienvenue, favorise son passage. Accaparer les biens prive de cette ressource, supérieure à l'offrande matérielle.

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International audience; Au cours de la campagne de fouilles effectuée en novembre-décembre 2003 sur la nécropole d’El Deir, une tombe particulièrement intéressante par son contenu a été explorée. Située à l’extrémité du ridge qui constitue le secteur Est de la nécropole, elle porte le n° E46. Dans la très grande quantité de tissus sortis de cette tombe, le tri sur le terrain nous a permis de découvrir 27 fragments peints appartenant à différents linceuls. Dans cette tombe par ailleurs, de nombreux tissus teints à l’ocre rouge et à l’ocre jaune ont été retrouvés ; ils sont rares sur l’ensemble de la nécropole Est. Il s’agit de tissus très vraisemblablement tissés et teints pour les funérailles (ces teintures sans mordançage ne supportaient pas beaucoup de manipulation et encore moins de lavage et ces fragments ne présentent aucun raccomodage ou rapiéçage, comme pour la plus grande part des tissus de la nécropole). Les fragments de linceul étudiés se rattachent à un type bien connu, que K. Parlasca définit comme de « style égyptien ». Le défunt est représenté debout, de face, en costume osirien, revêtu du linceul décoré d’un réseau de perles, tenant en mains les sceptres en forme de crochet (heka) et de fouet (nekhakha), sur la tête – mais pas toujours - la couronne atef posée sur des cornes de bélier. De part et d’autre de cette figure, sur plusieurs registres, sont généralement représentées, à une échelle beaucoup plus petite, des divinités et des scènes funéraires ; l’ensemble est parfois encadré par un décor architectural, colonne avec chapiteaux en forme de papyrus, corniche surmontée d’une frise d’uraeus. Le vêtement osirien que porte le défunt présente un bandeau central, vertical, destiné à recevoir une inscription hiéroglyphique, ici très classique dans sa formulation.

International audience; La natte est un composant essentiel des premières sépultures et de l'architecture primitive de l'ancienne Égypte en général. Loin de disparaître totalement à l'époque dynastique avec l'introduction de la brique et de la pierre dans l'architecture funéraire, son souvenir est conservé à travers plusieurs éléments dans l'espace du mort. Cet article se propose d'en examiner un aspect à travers l'étude de la désignation la plus commune et la plus générale de la tombe égyptienne, le terme js. Plusieurs données paléographiques confrontées à des exemples archéologiques mènent à l'hypothèse selon laquelle, avant d'acquérir le sens général de " tombe ", js aurait pu s'appliquer à un type particulier d'enterrement très ancien appelé " tombe-natte " (" mat-burial "), où le mort est simplement enroulé dans une natte fermée par un ou plusieurs liens.

The Ancient Egypt civilization developed beside, but with close relations with the Near-East and Mésopotamie regions, which are knowed as the birthplace of the first urban civilizations of humanity. Most of the authors present the contemporary urbanisation of Egypt as an heritage of several millenums. However, if we consider case after case the fate of each ancient uiban place, we must reject such global assertions. Putting Egytpian space and time in perspective helps us to reconsider several concepts : unchanging landscape, spatial dynamics, linearity of History. It also leads to re-consider some methods in analyse, as well as space-time representations., Civilisation plurimillénaire, l'Egypte s'est développé en marge, mais en étroite relation avec les régions du Croissant Fertile, considérées comme le berceau des civilisations urbaines de l'humanité. Succombant à la tentation mythique ou idéologique de montrer la pérennité de l'œuvre humaine, la plupart des auteurs s'émerveillent de l'ancienneté de l'urbanisation et de la continuité de l'occupation des sites urbains. Pourtant, dans le détail, ces affirmations ne résistent pas à l'observation un tant soit peu minutieuse du destin des villes antiques. Cette mise en perspective de l'espace et du temps conduit à rediscuter un certain nombre d'idées reçues à propos du pays du Nil — immuabilité des paysages, dynamiques spatiales, linéarité de l'Histoire — ainsi qu'à réexaminer certaines méthodes de l'analyse ou des représentations spatiales et temporelles., Moriconi-Ebrard François. La pérennité des sites urbains en Egypte : 5 000 ans d'Histoire, entre extension et repli. In: Travaux de l'Institut Géographique de Reims, vol. 26, n°101-104, 1999. Temporalités spatiales, sous la direction de Jean Domingo . pp. 137-178.

The mammoths of the Pharaoh Contrary to Rosen 's assertion (1994), it's unlikely that mammoth was contemporary of Pharaonic Egyptians., Contrairement à ce qu'avançait Rosen (1994), il semble peu probable que le mammouth fut contemporain des Egyptiens pharaoniques., Manlius Nicolas. Les mammouths du Pharaon. In: Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 66ᵉ année, n°6, juin 1997. pp. 167-173.

Four skulls, showing biparietal circumscribed depressions in diminishing degrees, out of 27 specimens found in a série of skeletons excavated in 1912-1914 around the great pyramid of Cheops, are presented, the criterion of their homology is exposed, their frequency discussed, and arguments for the designation proposed in the title of the paper are set forth., Quatre crânes, montrant des dépressions bipariétales circonscrites en degrés décroissants, et tirés d'un ensemble de 27 spécimens, trouvés dans une série de squelettes mise à jour en 1912-1914 autour de la grande pyramide de Chéops, sont présentés. Le critère de l'homologie de cette anomalie est mis en évidence, sa fréquence discutée et les arguments pour l'appellation proposée (titre de l'article) sont exprimés., Breitinger E. Depressio biparietalis circumscripta chez les anciens Egyptiens. In: Bulletins et Mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, XIII° Série. Tome 10 fascicule 1, 1983. pp. 71-79.

International audience; [en] This paper discusses the toponymy of Ancient Egypt, by considering its specificities in respect of the history of toponomastic sciences since Classical Antiquity from a historiographical point of view, and by dealing with the toponymic material itself. After an introductory part on the history of toponymics in Egyptology, this article intends to give a general sketch of Ancient Egyptian toponyms and their forms by addressing questions such as how toponyms were constructed, or to which part of a territory they were applied and by whom. The analysis of the toponymic stratification of Egypt then gives the opportunity to list sources and research tools that are at the disposal of Egyptologists working on toponymic matters. This article also aim at putting forward the methodological elements that one should take into account in studies of Ancient Egyptian toponymics and provides a selective bibliography in conclusion.; [fr] Cet article vise à analyser les différents éléments qui fondent les spécificités de la toponymie de l'Égypte ancienne, tant d'un point de vue historiographique que par rapport à la matière elle-même. Une première partie s'attache à dresser le tableau de l'histoire des sciences toponymiques générales afin d'y inscrire celui des sciences toponymiques propres à l'Égypte et à l'égyptologie. La deuxième partie porte ensuite sur la matière toponymique égyptienne à proprement parler et vise à en analyser les spécificités. Comment, au cours de l'histoire du pays, les noms de lieux ont-ils été formés ? Sur quelles entités du territoire étaient-ils appliqués, et par qui ? L'analyse de la stratification toponymique de l'Égypte est ensuite l'occasion de dresser la liste des sources et des outils à la disposition de l'égyptologue s'intéressant à la toponymie du pays. Une troisième et dernière partie essaiera de dégager les éléments de méthodologie qu'il paraît intéressant de prendre en considération pour toute approche sur les noms de lieux qui ont peuplé et peuplent encore le sol de l'Égypte. Une bibliographie sélective conclut ce travail.

Two volumes dedicated to Jean-Claude Grenier by his students, colleagues and friends.; Étudiants, collègues et amis, égyptologues, hellénistes ou romanistes - nombreux sont les auteurs qui ont tenu à offrir leur contribution à ces Études dédiées à Jean-Claude Grenier, titulaire de la chaire d'égyptologie de l'université Paul Valéry-Montpellier 3. L'extrême variété des sujets abordés offre un reflet fidèle de la multiplicité des intérêts qu'a toujours manifesté Jean-Claude Grenier pour l'histoire antique de la Vallée du Nil et du monde méditerranéen des Césars. C'est aussi une brillante illustration des innombrables étincelles que peut allumer un savant aussi chaleureux dans des esprits différents par leur formation, par leurs intérêts et leur culture. Ces participations aussi généreuses qu'enthousiastes occupent quatre volumes et couvrent plus de deux mille ans d'histoire. Outre des études d'égyptologie " classique ", on y trouvera nombre de travaux consacrés aux dernières périodes de l'histoire de l'Égypte ancienne : l'Égypte sous domination romaine et la diffusion des croyances égyptiennes hors d'Égypte sont abordées de manière multiforme. Ces pages d'égyptologie originale s'inscrivent in Ægypto et ad Ægyptum...