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Entre 1905 et 1913, le jeune Sevillan Joaquin Turina decide de venir se perfectionner a Paris en suivant notamment les cours de composition d’Auguste Serieyx et de Vincent d’Indy a la Schola Cantorum. La « forme cyclique » represente dans sa musique l’un des traits stylistiques directement herites de la pedagogie scholiste de ce tout premier xxe siecle. Le corpus de musique de chambre choisi permet d’etudier la maniere dont evolue l’attitude du compositeur face au traitement du procede cyclique. En effet, si l’opus 1 de 1907 s’engouffre aveuglement dans la breche de la pensee de la Schola, mettant en application les preceptes professes par Serieyx et d’Indy, l’opus 7 de 1912 temoigne en revanche d’un premier stade de decantation du langage qui s’accompagne notamment d’une penetration plus affirmee de la couleur et du paysage andalou, dans un geste quasi impressionniste.

International audience

International audience; Performers face unconventional situations when preparing real-time mixed music works. Specifically, the technological context (computer and audio setups) as well as the social context (computer sound designers, musical assistants or sound engineers) extends the performance environment. In this chapter, we investigate instrumentalists’ expertise as it relates to acts of apperception, appropriation, and interaction with live electronics in case of solo works. We conducted semi structured interviews with twelve instrumentalists and analysed the data according to grounded theory. This study revealed, notably, a broad range of work strategies, departing from those in instrumental music, that performers implement in their appropriation of this repertoire. Both the technological and the human requirements, specific to this repertoire, critically transform the production context. We argue that solo works with live electronics are developing a new paradigm for chamber music and participates in a critical transformation of chamber music's definition.

International audience; Edition critique des oeuvres musicales pour cordes de C. Saint-Saëns

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International audience; Cette étude sur la musique de chambre à Angers entre 1864 et 1877 se fixe deux objectifs. Le premier est l’exploration d’un épisode significatif de la vie musicale à Angers qui précède la fondation de l’Association artistique d’Angers à laquelle l’auteur du présent article a consacré un ouvrage. Le second est de promouvoir des recherches sur la diffusion de la musique de chambre dans les régions françaises en s’inscrivant dans le prolongement de l’ouvrage fondateur de Joël-Marie Fauquet publié en 1986 (Les sociétés de musique de chambre à Paris de la Restauration à 1870). Au cours de la période étudiée, soixante-deux concerts sont présentés au public angevin dans une même salle, le même jour à la même heure. Dans ce cadre, trois formations se succèdent. La première, constituée d’artistes locaux, privilégie Mozart, Beethoven, Haydn et Mendelssohn et bannit la voix pour se concentrer sur la musique instrumentale. La deuxième se compose de trois membres du quatuor parisien fondé par Jean-Pierre Maurin, la Société des derniers quatuors de Beethoven. La programmation se fait plus ambitieuse, Maurin privilégiant les derniers quatuors à cordes de Beethoven qui n’avaient probablement jamais été interprétés à Angers. La guerre de 1870 met un terme à cette entreprise. Entre 1875 et 1877, un quatuor de musiciens angevins présente seize nouveaux concerts à la programmation plus diversifiée. Cette analyse de la diffusion de la musique de chambre à Angers repose sur le répertoire des programmes des soixante-deux concerts et sur une documentation (pièces d’archives, annonces et comptes rendus de presse) qui font l’objet d’une publication en ligne sur le site Dezède.

The objective of this dissertation is to present an in-depth study of the chamber music works of Ernest Chausson., against the background of the composer's musical, cultural and esthetic environment. Chausson's chamber music output throws a new light sensitivity of a musician whose influence on the revitalization of late century French music cannot be denied. The first part of the dissertation is devoted to purely formal corpus analysis in order to explicit an objective sense of the composer's sound world. Part II emphasizes how the urge toward the greatest possible unity leads to the use of the cyclic form. Part III studies the dialogic modalities of various compositions, with a view to gaining more insight into Chausson 's musical thought. The last part focuses on the major esthetic trend of this time that may have influenced sorne of Chausson's musical gestures: Symbolism. Relevant historical writings and a range of current musicological approaches support and document each development., La présente étude se propose d'établir une connaissance plus approfondie de la musique de chambre d'Ernest Chausson. Celle-ci tient compte à la fois de l'environnement musical, culturel et esthétique de l'auteur. Cette production permet de réactualiser la sensibilité d'un musicien,. qui apparaît comme une personnalité incontournable du renouveau mwical français en cette fin de XDr' siècle. La première partie est consacrée à des analyses purement formelles ducorpus, explicitant une réalité objective du phénomène sonore. La seconde partie, s'attache à la mise en valeur d'une plus grande exigence unitaire, à travers l'utilisation de la fonne cyclique. Une troisième partie, étudie les modalités de fonctionnement dialogique des différentes oeuvres, dans le but de sonder plus profondément, la pensée musicale de Chausson. Enfin. une denùère partie, inscrit cette recherche dans un courant esthétique de l'époque :le symbolisme, quia pu influencer certains gestes musicaux du compositeur. Ces différents points, ont été jalonnés par des écrits de l'époque, tout en s'appuyant également sur des travaux musicologiques contemporains.

Ce deuxième volume des Œuvres complètes de Gabriel Fauré réunit les deux quatuors avec piano op. 15 et op. 45, que celui-ci conçut entre 1876 et 1887. Dès leur création, ils remportèrent un immense succès et contribuèrent à la renommée du compositeur. Le texte musical de ce volume repose sur une étude détaillée des manuscrits autographes et des tirages des quatuors, décrite dans l'apparat critique. L'édition est précédée d'un avant-propos retraçant leur genèse ainsi que leur réception. Il est complété par un tableau des différentes exécutions avec Fauré au piano.

Cette livraison du Catalogue thématique, conçu en cinq tomes, s'inscrit dans le série VI (érudtion) des Opera omnia de Rameau (OOR VI/1.1).; « Rameau avant Rameau » : tel est le sous-titre que l'on pourrait donner à ce premier volume du Catalogue thématique des œuvres musicales de Jean-Philippe Rameau. Consacré à la musique instrumentale et à la musique vocale religieuse et profane, il rassemble la musique pour clavecin seul ou avec accompagnement d'autres instruments, les motets, les canons, les airs à une ou deux voix, et les cantates. Au-delà de sa fonction de catalogue thématique destiné à recenser un corpus de sources, ce premier tome enrichit notre connaissance sur bien des aspects des genres musicaux que pratiqua Rameau avant 1733, date à partir de laquelle il se consacra presque exclusivement à la scène lyrique.Contrairement à la musique instrumentale du compositeur, dont les principaux titres ont connu de nombreuses éditions au cours du XVIIIe siècle, la production vocale religieuse et profane n'a survécu essentiellement qu'à travers des copies manuscrites. Ce catalogue a permis la découverte de plusieurs œuvres inédites et inconnues à ce jour tout autant que le rétablissement d'attributions erronées. Avec le corpus méconnu notamment des canons, Rameau confirme son goût pour les modulations savantes et révèle également des facettes parfois inattendues : ludiques, humoristiques, festives voire poissardes avec l'évocation de catins, coucheries, bedaines et chopines.

Cet ouvrage, en hommage au musicologue Joël-Marie Fauquet, est consacré à la musique en France au XIXe siècle et réunit des auteurs ayant oeuvré dans un esprit proche de ses conceptions de la musicologie. Il présente quelques fonds significatifs ou encore non explorés. Plusieurs études s'attachent à des genres représentatifs de la vie musicale française : la musique de chambre à Lille, la musique liturgique, l'exotisme et les musiques d'ailleurs, puis la mélodie et l'esthétique du salon. Pour situer la musique et sa réception dans la société française, l'importance de la presse et la formation du goût du public sont mis en lumière, en particulier autour de quelques oeuvres majeures ("La Création" à Paris, "La Symphonie fantastique" vue par Schumann, "Carmen").Le métier de musicien, en pleine évolution, est évoqué au travers des associations professionnelles (les Artistes musiciens, les syndicats ouvriers), des rapports avec l'édition musicale (Hartmann), la facture instrumentale (Herz), mais aussi avec le politique (Berlioz). L'image du musicien est enfin explorée et conlut symboliquement cet hommage : l'atelier du peintre comme lieu privilégié de rencontre entre artistes et musiciens témoigne de leurs amitiés et de leurs affinités esthétiques.

Sous la direction de Manuela Schwartz et Myriam ChimènesActes du colloque Société de musicologie/Bibliothèque nationale de France; Vincent d'Indy (1851-1931) est l'un des mucisiens français les plus importants de son temps. Ses activités sont multiples : compositeur, interprète, chef d'orchestre, secrétaire de la Société Nationale, cofondateur de la Schola Cantorum, musicologue, historiographe, librettiste et peintre. Les différents chapitres replacent l'homme et le compositeur dans son contexte social, historique, culturel et politique : son rôle de pédagogue et sa position dans le conflit qui oppose la Schola au Conservatoire, son esthétique musicale, l'influence du régionalisme et du nationalisme sur son œuvre, sa situation dans le monde artistique international. Durant cette époque, on assiste à la renaissance de la musique ancienne, au développement de l'opéra, à l'essor de la musique de chambre et de la musique instrumentale. Ces multiples approches projettent un éclairage nouveau sur l'histoire de la vie musicale sous la Troisième République.

Ce travail a bénéficié de la collaboration de deux ingénieurs de l'Institut de recherche sur le patrimoine musical en France : Pascal Denécheau pour la bibliographie ; Nicole Lallement pour l'iconographie.; Cet article est consacré à Jean-Philippe Rameau, à sa vie et à son œuvre, et s'appuie sur de nombreux documents inédits. La première partie du texte est dévolu à la biographie du compositeur et théoricien, ainsi qu'à une synthèse analytique et esthétique. Les autres parties s'attachent à l'établissement de son catalogue (œuvres musicales et écrits), des éditions critiques musicales lui étant consacrées et d'une bibliographie sélective.

La version proposée ici diffère légèrement de la publication finale publiée par les Editions Jean Curutchet en 1998. C'est l'une des dernières versions électroniques avant une période des corrections, directement effectuées sur les épreuves "papier", avec l'éditeur, durant l'été 1997. Ces dernières ayant été égarées, nous proposons cette version qui date de mars ou avril 1996, soit deux ans avant la parution effective de l'ouvrage.; International audience; Nous avons tous encore en tête ses fameuses Trois petites notes de musique ou le ton canaille de Brigitte Bardot et Jeanne Moreau distillant leur joie de vivre dans Viva Maria.Le Mépris, Platoon, Le dernier métro, Un homme pour léternité, ou encore Jules et Jim, cétait lui, Georges Delerue. Plus de 400 partitions pour limage. 40 ans de carrière. Trois Césars, un Oscar...Mais il faut regarder au-delà des chiffres. Georges Delerue, cest le destin extraordinaire de lenfant du Nord qui se lance en autodidacte dans la musique faute de pouvoir payer ses premiers cours. Pris en charge par Darius Milhaud, Delerue acquiert ensuite au Conservatoire de Paris une formation classique poussée, couronnée par un Grand Prix de Rome.Laventure de la musique de scène débute dans les premiers festivals de province daprès-guerre. Engagé par Vilar au T.N.P., Delerue servira parallèlement durant de longues années les uvres de Clavel, Shakespeare, Ionesco ou Beckett, tout en laissant une uvre contemporaine considérable pour le ballet, le son et lumière et la musique de concert.Puis cest le passage au cinéma, porté par larrivée de la Nouvelle Vague et de ses jeunes réalisateurs Colpi, Truffaut -dont il fut longtemps le complice musical- Godard, Resnais, Kast... Cest dailleurs au cinéma quil connaîtra lessentiel de sa renommée, signant par la suite outre-Atlantique les bandes originales des films de Jack Clayton, Mike Nichols, Fred Zinnemann ou Oliver Stone.Au début des années 80, il sinstallera définitivement aux Etats-Unis, et deviendra rapidement lun des compositeurs les plus aimés et les plus admirés dHollywood. Il y décèlera tragiquement en 1992, au moment même où sortait sa dernière uvre originale, Dien Bien Phu, de Pierre Schoendoerffer. Il était âgé de 67 ans.S'appuyant sur près de quatre années de travail et sur le recueil de nombreux témoignages de première main, ce livre constitue la première biographie consacrée à Georges Delerue, un des musiciens les plus couramment associés aujourd’hui au cinéma français des années 60.

Édition critique comportant une introduction bilingue (français ; anglais) ; l'édition de l'œuvre musicale ; un apparat critique et des notes critiques.; Publiées à Paris en août 1741, les Pièces de clavecin en concerts représentent la quintessence de l'art de Rameau dans le domaine de la musique instrumentale. Dans ces pièces qui peuvent être jouées sur clavecin seul, Rameau exploite toutes les possibilités de l'instrument à clavier, tant les plus virtuoses que les plus expressives. Le violon et la viole doivent se prêter au clavecin afin de se confondre, selon les propres mots du compositeur. Les Pièces de clavecin en concerts connurent un grand succès furent même publiés du vivant de Rameau en Angleterre.

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