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International audience; Les pièces musicales inédites données dans le cadre du colloque "Chanter l'actualité de François Ier à Henri IV" sont éditées et commentées dans cette contribution.

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Description, transcription, analysis and commentary of three pamphlets written by Loys Bourgeois (composer) in response to lost pamphlets by Simon Gorlier (a music printer) in Lyons, 1554. They deal with music theory, especially on scales, gamut and solmization, and include some very colourful pieces with insults, mocking and so., Description, transcription, analyse et commentaire de trois pamphlets écrits par le compositeur Loys Bourgeois en réponse à des pamphlets perdus de Simon Gorlier, imprimeur de musique, à Lyon en 1554. Ils traitent de théorie musicale ur les gammes et la solmisation, notamment, et montrent des passages très imagés avec des insultes, des moqueries, etc.

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International audience; Notes de programme et édition des textes et partitions des concerts accompagnant le colloque du Centre Saunier, Mars 2015.

French Renaissance psalm tunes reveal specific melodic features, just as polyphonic music does. Using analytic and musicologic methods (after N. Meeùs MonikaⓊ, ur-Monika,, macro VBA, see Meeùs' web pages), this contribution highlights the theoretical expression of modality in these single line tunes, in the main Genevan psalm books published between 1539 and 1562. Focusing on Loys Bourgeois' discreet emendations of 1551, we now can trace the covered updating of old tunes into "modern" ones, more tonal. For this paper, french psalm tunes of the Renaissance have been made available through carnetdenotes.paris-sorbonne.fr, and the Psautiers corpus on Neuma (neuma.huma-num.fr). Source, Les mélodies des psaumes de la Renaissance, en particulier les psaumes du psautier de Genève peuvent révéler une organisation d'ensemble gouvernée par le langage musical, si on leur applique un regard analytique et quantitatif. L'article s'appuie sur les travaux de Nicolas Meeùs, et en particulier sur sa macro Monika©, et montre comment, à l'aide d'un logiciel programmé par nous pour l'occasion, on retrace des évolutions esthétiques importantes entre les versions qui ont évolué entre 1539 et 1562. La plate-forme d'analyse inspirée par Monika© est accessible sur le site institutionnel de la Sorbonne (carnetdenotes.paris-sorbonne.fr), avec le corpus des mélodies de psaumes étudiés.

International audience; Histoire du concert médiéval en France à travers les annonces de la presse généraliste : réception, médiévalisme et musicologie.

This book focuses on the song on stamp of the beginnings of the modern period. Massively appearing in the earliest times of the history of the printed book in Europe, and before the musical printing, these songs circulated widely in collections of lyricists. They were sung on tunes, stamps, which were simply mentioned. These stamps were used in fields as varied as Christmas, comic theater, Protestant spiritual song, or political and topical song, but also songbooks for pure entertainment.The inventory of these tunes (catalog, part II) allows in many cases to reconstruct them, for example from the polyphonic scores, of which yet they are clearly distinguishable: there is a separate circulation of these songs of oral transmission, which the keeps away from scholarly music. So that when the Parisian songs of Janequin or Sermisy use them, they often only accommodate an air that was already circulating, not create it from scratch. In addition to this main result, which modifies our understanding of the Parisian song, we find a survival of sung forms of the virelai very early in the sixteenth century, whereas this type of pieces disappeared from the poetic practices from the generation of Clément Marot. Finally, some of these songs, including songs on a leash, are still attested in the traditional French-language song, as it is collected in France and across the Atlantic at the end of the 20th century: the hypotheses and observations of French-speaking folklorists, mainly Patrice Coirault and Conrad Laforte, are confirmed and amplified. These beginnings of the history of the popular book, under its sung angle, reveal the impregnation of sound that surrounds the poetic creation of a whole generation of poets, but also the diffusion of metrical and lyrical skills through musical memory, to a very wide audience.; Cet ouvrage s'intéresse à la chanson sur timbre des débuts de la période moderne. Apparues massivement aux premiers temps de l'histoire du livre imprimé en Europe, et avant l'imprimerie musicale, ces chansons circulaient largement dans des recueils paroliers. On les chantait sur des airs, les timbres, qui étaient simplement mentionnés. Ces timbres servaient dans des domaines aussi variés que les noëls, le théâtre comique, la chanson spirituelle protestante, ou la chanson politique et d'actualité, mais aussi des recueils chansonniers destinés au divertissement pur et simple. L'inventaire de ces airs (catalogue, partie II) permet dans de nombreux cas de les reconstituer, par exemple à partir des partitions polyphoniques, dont pourtant ils se distinguent nettement : il existe une circulation distincte de ces chansons de transmission orale, qui les maintient à l'écart de la musique savante. En sorte que lorsque les chansons parisiennes de Janequin ou Sermisy les utilisent, elles ne font souvent qu'accommoder un air qui circulait déjà, et non le créer de toutes pièces. Outre ce résultat principal, qui modifie notre compréhension de la chanson parisienne, on constate une survivance de formes chantées du virelai très avant dans le XVIe siècle, alors que ce type de pièces a disparu des pratiques poétiques dès la génération de Clément Marot. Enfin certaines de ces chansons, notamment des chansons en laisse, sont encore attestées dans la chanson traditionnelle francophone, telle qu'elle est collectée en France et outre-Atlantique à la fin du XXe siècle : les hypothèses et observations des folkloristes du domaine francophone, principalement Patrice Coirault et Conrad Laforte, s'en trouvent confirmées et amplifiées. Ces débuts de l'histoire du livre populaire, sous son angle chanté, révèlent donc l'imprégnation sonore qui entoure la création poétique de toute une génération de poètes, mais aussi la diffusion de compétences métriques et lyriques par le biais de la mémoire musicale, auprès d'un public très élargi.

This book focuses on the song on stamp of the beginnings of the modern period. Massively appearing in the earliest times of the history of the printed book in Europe, and before the musical printing, these songs circulated widely in collections of lyricists. They were sung on tunes, stamps, which were simply mentioned. These stamps were used in fields as varied as Christmas, comic theater, Protestant spiritual song, or political and topical song, but also songbooks for pure entertainment.The inventory of these tunes (catalog, part II) allows in many cases to reconstruct them, for example from the polyphonic scores, of which yet they are clearly distinguishable: there is a separate circulation of these songs of oral transmission, which the keeps away from scholarly music. So that when the Parisian songs of Janequin or Sermisy use them, they often only accommodate an air that was already circulating, not create it from scratch. In addition to this main result, which modifies our understanding of the Parisian song, we find a survival of sung forms of the virelai very early in the sixteenth century, whereas this type of pieces disappeared from the poetic practices from the generation of Clément Marot. Finally, some of these songs, including songs on a leash, are still attested in the traditional French-language song, as it is collected in France and across the Atlantic at the end of the 20th century: the hypotheses and observations of French-speaking folklorists, mainly Patrice Coirault and Conrad Laforte, are confirmed and amplified. These beginnings of the history of the popular book, under its sung angle, reveal the impregnation of sound that surrounds the poetic creation of a whole generation of poets, but also the diffusion of metrical and lyrical skills through musical memory, to a very wide audience.; Cet ouvrage s'intéresse à la chanson sur timbre des débuts de la période moderne. Apparues massivement aux premiers temps de l'histoire du livre imprimé en Europe, et avant l'imprimerie musicale, ces chansons circulaient largement dans des recueils paroliers. On les chantait sur des airs, les timbres, qui étaient simplement mentionnés. Ces timbres servaient dans des domaines aussi variés que les noëls, le théâtre comique, la chanson spirituelle protestante, ou la chanson politique et d'actualité, mais aussi des recueils chansonniers destinés au divertissement pur et simple. L'inventaire de ces airs (catalogue, partie II) permet dans de nombreux cas de les reconstituer, par exemple à partir des partitions polyphoniques, dont pourtant ils se distinguent nettement : il existe une circulation distincte de ces chansons de transmission orale, qui les maintient à l'écart de la musique savante. En sorte que lorsque les chansons parisiennes de Janequin ou Sermisy les utilisent, elles ne font souvent qu'accommoder un air qui circulait déjà, et non le créer de toutes pièces. Outre ce résultat principal, qui modifie notre compréhension de la chanson parisienne, on constate une survivance de formes chantées du virelai très avant dans le XVIe siècle, alors que ce type de pièces a disparu des pratiques poétiques dès la génération de Clément Marot. Enfin certaines de ces chansons, notamment des chansons en laisse, sont encore attestées dans la chanson traditionnelle francophone, telle qu'elle est collectée en France et outre-Atlantique à la fin du XXe siècle : les hypothèses et observations des folkloristes du domaine francophone, principalement Patrice Coirault et Conrad Laforte, s'en trouvent confirmées et amplifiées. Ces débuts de l'histoire du livre populaire, sous son angle chanté, révèlent donc l'imprégnation sonore qui entoure la création poétique de toute une génération de poètes, mais aussi la diffusion de compétences métriques et lyriques par le biais de la mémoire musicale, auprès d'un public très élargi.

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International audience; Le psautier de Pierre Davantès (1555) est pourvu d'une préface musicale qui révèle une pensée théorique originale. Bien avant les notations musicales chiffrées de Jean-Jacques Souhaitty (1632 - vers 1697) puis de Jean-Jacques Rousseau, Pierre Davantès promeut une écriture musicale simplifiée, pourvue de chiffres arabes et d'un système de points, pensé pour exprimer certains aspects de la notation musicale de son époque, notamment des éléments de pensée modale et de solmisation, jugés alors très encombrants. Dans le corps de son ouvrage, les mélodies sont entièrement décryptées en solmisation, et l'on peut par comparaison avec les rares autres sources solmisées y constater des tendances spécifiques, des choix, alors même que le système est réputé relativement universel. La contribution se centre donc sur les aspects techniques de cette entreprise philanthrope et prosélyte.

International audience; L'étude des pièces de Josquin des Prés copiées à la fin du siècle dans le manuscrit Bourdeney (Paris, Bibliothèque nationale de France, Département de la Musique, Rés Vma. Ms. 851) révèle toute la difficulté de comprendre le système de notation mensuraliste du début du siècle, à seulement quelques décennies de distance. La mise en partition complète (conducteur) qui est tentée par le copiste anonyme se trouve freinée par les particularités de la notation de cette musique, les canons musicaux de Josquin, et les usages de l'imprimerie vénitienne (Petrucci) pour répondre au défi que son impression posait au tout début du xvie siècle. Près de 80 ans après, du vivant de Palestrina, et alors qu'on assiste à la naissance de la partition moderne (ici par le procédé des caselle), l'essence de la technique musicale de l'école dite franco-flamande se transmet moins bien qu'on ne l'imagine.

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International audience; Les principes de composition des œuvres musicales de la Renaissance déposent parfois dans l'espace de la page des traces de leur action : la mise en partition (quasi-conducteur) des messes de Palestrina dans le manuscrit Bourdeney, contemporain du compositeur, donne un relief particulier à l'usage du procédé du icantus firmus, un procédé musical singulier dans ces deux messes. Le manuscrit Bourdeney est un des rares premiers témoins de partitions polyphoniques modernes à parties superposées, et préfigure la partition polyphonique moderne.

International audience; Conférence des Journées d'Informatique Musicale, MINT-OMF, 27 juin 2013

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International audience; Sur un poème néolatin en deux parties, cette chanson de Jean Richafort ( v. 1480- v.1547), souvent traitée en motet, apporte sous les traits de l'hirondelle un contrepoint religieux, de sensibilité probablement franciscaine, à la production d'un musicien des Pays-Bas bourguignons. L'extraordinaire engouement pour cette chanson singulière, isolée, mais sur laquelle pas moins de quatre compositeurs de premier plan construisent ensuite des messes -parodie (Missae ad imitationem) nécessite une exploration soigneuse. Nicolas Gombert, Philippe Verdelot, Johannes Lupi, Claudin de Sermisy lui assurent une postérité musicale remarquable, et Claude Le Jeune utilise encore ce texte composite, d'origine médiévale, à la toute fin du /XVIe siècle.

International audience; The paper explores the hybridization of notation and instrument as a cognitive movement from representation to enaction. Features of such hybridization are latent in every notation, as a mix of descriptive and prescriptive functions. Current advances in the fields of computer music representation (interactive scores) and New Interfaces for Musical Expression, with precedents in graphic and action- oriented scores, are turning notation into a shared multimodal platform between composer and performer, liquidizing the limit between notation and instrument. We will present this dynamic rapport between scores and interfaces (haptic interactions, INScore, GesTCom, post-Klaus K. Hübler tablature notations of decoupled action-structures) in the light of theoretical models (enaction defined as navigation of affordances from the field of embodied and extended cognition, Leman’s action-reaction cycle extended from instrument-making into notation, Veitl’s conception of software as tablature, Atau Tanaka’s definition of instruments as open-ended systems etc.). We are following an explicit line from new interfaces involving notation back to graphic and action-oriented scores, considering them in the theoretical framework of enaction.