1. Nicomaque Flavien syriacophone dans la Vie d’AurélienDes réminiscences d’Eusèbe de Césarée dans l’Histoire Auguste ?
- Author
-
Molinier Arbo, Agnès, Février, Carole, Université de Strasbourg (UNISTRA), and Centre d'analyse des rhétoriques religieuses de l'Antiquité (CARRA)
- Subjects
[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/Literature ,multilingualism ,Christian historiography ,historiographie chrétienne ,araméen ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,Historia Augusta ,[SHS.LITT] Humanities and Social Sciences/Literature ,multilinguisme ,Eusèbe de Césarée ,aramaic ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,Eusebius of Caesarea ,[SHS.CLASS] Humanities and Social Sciences/Classical studies ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.CLASS]Humanities and Social Sciences/Classical studies ,Histoire Auguste - Abstract
Intertextuality in the Historia Augusta is a very complex topic. In this paper, I analyze a sentence from the Vita Aureliani (27, 6), which follows the quotation of two letters forged by the biographer. This sentence gives fanciful details about the original language of the two letters, and it even explains that a certain Nicomachus translated the second one from Aramaic into Greek. The author may in fact be crossing two literary references: the pagan Nicomachus Flavianus Senior and the Christian Eusebius of Caesarea who, in his historical writings, often mentioned the original language of the documents he translated to support his claims of authenticity, L’Histoire Auguste est le lieu d’une intertextualité complexe : cet article s’intéresse à une notice de la Vie d’Aurélien (27, 6) qui suit la citation de deux lettres forgées de toutes pièces par le biographe. Ce passage donne des détails fantaisistes sur la langue d’origine des deux missives et explique même qu’un Nicomaque aurait traduit la seconde de la « langue des Syriens » en grec. L’auteur, sur fond de polémique entre païens et chrétiens, y croise en fait peut-être deux références littéraires: le païen Nicomaque Flavien Senior et le chrétien Eusèbe de Césarée qui, dans ses écrits historiques, avait l’habitude de garantir l’authenticité des documents qu’il citait après les avoir traduits par la mention de leur langue d’origine.médicales dont on redoute qu’elles n’enferment le sujet au mieux dans un statut de patient, au pire de dément.
- Published
- 2021