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International audience

Un diagnostic a été réalisé préalablement à la troisième phase de l’aménagement Cœur de ville à Buzançais (Indre). L’emprise se situe en périphérie directe de l’ancienne église Saint-Honoré, aujourd’hui détruite, et de la motte castrale qui marque la topographie de la ville. Les travaux concernent le tracé méridional de l’enceinte urbaine médiévale et les jardins du château moderne.

Eine Suchschnittprospektion bei Bonneuil-en-France (Val-d’Oise), hat eine stark holzkohlehaltige Schicht zum Vorschein gebracht, die reich an verbrannten oder durch Feuereinwirkung beeinträchtigten archäologischem Fundgut war. Dieses kann in die zweite Hälfte des 1. oder an den Beginn des 2. Jh. n. Chr. datiert werden. Die archäologische Fundstelle, die sich im Talboden am Zusammenfluss von Crould und Morée befindet, gehört zu einer seit der späten Hallstattzeit genutzten Gräberlandschaft. Mehrere Argumente sprechen dafür, dass es sich hier um eine Schüttung von Überresten einer Brandbestattung handelt, bei der durch ein Auslesen der Leichenbrandreste nur wenige menschliche Knochen erhalten geblieben sind. Die besondere Qualität der Glasfunde, der luxuriöse Charakter einzelner Keramikgefäße sowie das Auftreten von besonderen Funden und von exotischen Früchten verweisen darauf, dass die bestattete Person, der das Fundmaterial zugeordnet werden kann, einen gehobenen sozialen Status aufwies., An archaeological evaluation at Bonneuil-en-France (Val-d’Oise), led to the discovery of a charcoal layer containing burnt and charred artefacts dating to the second half of the 1st century or the beginning of the 2nd century. These remains located at the confluence of the rivers Crould and Morée, are part of a funerary zone founded at the end of the Early Iron Age. The artfacts could come from a single deposit of cremation residues, the sorting of which has left very few human bones. The quality of the glassware, the luxurious pottery vessels, the presence of unusual objects and exotic fruits indicate that the deceased had a privileged social status., Un diagnostic de fond de vallée à Bonneuil-en-France (Val-d’Oise), a mis au jour un niveau charbonneux dense en mobilier chauffé et calciné datant de la seconde moitié du Ier siècle ou du début du IIe siècle. Insuffisant néanmoins pour déclencher une fouille, ce témoin archéologique prend du sens à l’échelle microrégionale de la confluence entre le Crould et la Morée, également carrefour routier. Il s’inscrit, en effet, dans une zone funéraire avérée depuis le Hallstatt final. Après analyse des différentes composantes et de leur corrélation, les arguments plaident en faveur d’un rejet de résidus de crémation dont le tri n’a laissé que très peu d’ossement humain. La cohérence du lot permet de souligner qu’il ne provient que d’un seul bûcher et non d’une succession de collectes. La qualité de la vaisselle en verre, le caractère luxueux de certains vases en céramique, la présence d’objets atypiques et de fruits exotiques indiquent que le défunt auquel est associé ce mobilier relevait d’un statut social privilégié.

National audience; Les pierres d’attente des morts correspondent à des dalles de pierre posées ou non sur des supports, aux dimensions variables mais ne dépassant qu’exceptionnellement 2 x 1 m. Il s’agit de reposoirs utilisés pour le cercueil lors de la levée du corps. Les pierres d’attente localisées à proximité des églises accueillent le défunt pour la cérémonie des funérailles.

This doctoral dissertation uses data from the extensive preventive archaeological research carried out in the Upper Seine Valley in the south-east of the Paris Basin for at least five decades an area where Bronze Age and Early Iron Age sites are numerous and generally well preserved. The 2005 excavation by Inrap of the Villiers-sur-Seine site "le Gros Buisson", an "unusual" settlement dating to the final phase of the Late Bronze Age (9th century B.C.) is the main focus of this study, having shed new light on domestic contexts of this pivotal period. This fortified aristocratic dwelling is characterised by an organised plan, abundant artefacts, as well as the unusual consumption of young pigs and game during collective feasts that were held in the settlement. Regular and seasonal commensal events seem to have been hosted over a relatively short period, probably equating to less than a hundred years.The study of this major and atypical site brought to light the notion of feasting in the Bronze Age and Early Iron Age, a fascinating subject that has not yet been the focus of research in France. It therefore seemed appropriate to discuss commensality in greater depth for this period, using data from the Villiers-sur-Seine settlement within the wider context of contemporary occupations with the aim of understanding the role of these high status sites such as Villiers-sur-Seine in the socio-political organisation of the area.I will develop this work in three parts. I firstly aim to establish a critical bibliographical assessment of commensality and feasting from available archaeological and ethnographic works in order to define an appropriate approach of how to identify feasting in the archaeological record. Secondly, a detailed inventory of Late Bronze Age sites in the south-east of the Paris Basin will provide new data on which to test this analysis, with the aim to develop new interpretations. Lastly, I will use the analysis of sites excavated within the framework of preventive archaeology to better understand the role of these collective events in the social construction of Late Bronze Age communities in the south-eastern Paris Basin., Ce travail universitaire découle, pour une bonne part, des recherches en archéologie préventive menées dans la vallée de la Haute Seine dans le sud-est du Bassin parisien depuis au moins cinq décennies, région où la documentation relative à l’occupation de l’âge du Bronze et du premier âge du Fer est particulièrement riche. La fouille en 2005 par l’Inrap du site de Villiers-sur-Seine « le Gros Buisson », habitat « hors-normes » daté de la dernière étape du Bronze final (IXe siècle av. n. e), a renouvelé notre regard sur le contexte domestique de cette période charnière. Cet habitat aristocratique fortifié se caractérise par une organisation évidente de son espace interne, un abondant mobilier, des productions et consommations inhabituelles de jeunes porcs et de gibier lors de festins collectifs. En effet, ce lieu a accueilli des événements commensaux réguliers et saisonniers sur une temporalité relativement réduite correspondant à moins d'une centaine d'années.L’étude de ce site majeur et atypique attire l’attention sur la notion de commensalité, sujet passionnant encore peu abordé pour l’âge du Bronze et le premier âge du Fer en France. Il a semblé donc opportun d’approfondir ce thème du festin dans le cadre de cette thèse en s’appuyant sur le site de Villiers-sur-Seine et sa masse documentaire. Il conviendra ensuite à replacer cette découverte dans le contexte plus élargi des occupations contemporaines avec l’objectif de comprendre la place qu’occupe des sites tels que Villiers-sur-Seine dans l’organisation socio-politique du territoire.Ce travail se développera en trois temps : un bilan bibliographique critique de la commensalité et du festin à partir de la littérature archéologique et ethnographique disponible afin de définir une grille de lecture adaptée ; un inventaire détaillé des sites de la fin de l’âge du Bronze dans le sud-est du Bassin parisien pour produire les données renouvelées sur lesquelles sera testée la grille de lecture, source de nouvelles interprétations.Au final, à partir de ces données inédites en grande partie issues de l’archéologie préventive, on visera à mieux comprendre les rôle et place de ces manifestations collectives dans la construction sociale des communautés de la fin de l’âge du Bronze dans le sud-est du Bassin parisien.

National audience; Le centre-ville de Buzançais (Indre) fait l’objet d’une réhabilitation en plusieurs phases dont trois précédées d’opérations d’archéologie préventive (projet « Coeur de ville »). La dernière en date est un diagnostic réalisé au printemps 2019 qui concerne un secteur particulièrement sensible comprenant l’église médiévale Saint-Honoré, détruite au milieu du XXe s., et les jardins du château moderne 5. Cet article constitue la seconde partie de la présentation préliminaire et synthétique des résultats de l’opération. Il est consacré au secteur du parvis de l’hôtel de ville situé à l’emplacement de l’ancienne église Saint-Honoré. Il complète l’article de 2020, qui concerne le secteur de la place de l’Église et de l’esplanade des Grands-Jardins, à l’emplacement des jardins du château comtal. Nous renvoyons le lecteur à ce premier article qui présente aussi le contexte d’intervention, les problématiques et la méthodologie.

« Evena, évaluation d’une agglomération d’origine protohistorique » est un programme de recherche du Laboratoire Archéologie et Territoire du l’UMR 7324 Citeres et de l’Inrap soutenu par le ministère de la Culture (service régional de l’archéologie de la Drac Centre-Val de Loire) et la région Centre-Val de Loire. Il a pour objectif l’étude du village d’Esvres-sur-Indre (Indre-et-Loire) et de son territoire rural dans la longue durée.

The Columns Tomb is a funerary complex located on the outskirts of Kumbi Saleh (Mauritania) which has drawn the attention of archaeologists since 1914 without having been fully understood or even dated. The simultaneous discovery of unpublished excavation notebooks and of the last remains of a reputedly lost collection of artefacts have recently paved the way for re-examination of this now largely destroyed complex. Just a century after its discovery, the monument was dated to the 11th-13th centuries (Capel et al., 2015). As an extension of this preliminary study, our article analyses the materiality of this monument based on data from available archives. This approach highlights the morphological and symbolic connections that draw the edifice out of isolation, by establishing connections with different regions and funerary traditions, whether near and predictable (North Africa, Central Sahara) or much more distant and unexpected (Central Asia). They question the notions of diffusion, borrowing and appropriation of architectural forms and funerary customs across the Sahara during the Almoravid era., Le Tombeau à Colonnes est un complexe funéraire situé en périphérie du site de Koumbi Saleh (Mauritanie) qui depuis 1914 a attiré l’attention des archéologues sans pour autant avoir été pleinement compris ni même daté. La découverte concomitante de carnets de fouilles inédits et du reliquat d’une collection de mobilier réputée perdue ont récemment ouvert la voie à un réexamen de cette structure aujourd’hui largement détruite. C’est ainsi que tout juste un siècle après sa découverte, ce monument avait pu être daté des xie-xiiie siècles (Capel et al., 2015). Dans le prolongement de cette étude préliminaire, cet article procède à une analyse de la matérialité de ce monument en se fondant sur les données tirées des archives disponibles. Cette démarche met en évidence des connexions morphologiques et symboliques qui sortent de l’isolement cet édifice en lançant des passerelles avec différentes régions et traditions funéraires, qu’elles soient proches et prévisibles (Afrique du Nord, Sahara Central) ou beaucoup plus lointaines et inattendues (Asie Centrale). Elles interrogent ainsi les notions de diffusion, d’emprunt et d’appropriation des formes architecturales et des usages funéraires à travers le Sahara d’époque almoravide.

This communication pursues four scientific objectives. 1. Developing in an original way in archaeology concepts of visual semantic field and of denotative, connotative and predicative or performative levels of meaning, in order to contribute to the iconological interpretation of objects found in contextual excavations. 2. Deepening the classical method of contextual analysis to try to clarify the questions of the meaning, the production and the use of these artifacts, by examining in particular the microstratigraphic clues occurring in the dumps, despite the bad reputation of these archaeological contexts whose data are sometimes under-exploited. 3. On the basis of these methodological reflections, presenting the unpublished corpus of the naked female figures of Qasr 'Allam (Bahariya oasis, Egyptian Sahara, around 750-600 BC), by performing an internal and external serialization of the corpus with various scales of synchronic comparison (microstratigraphy, macrostratigraphy, global scale of a chrono-cultural area) and by broadening the perspective to other categories of objects carrying the same iconographic codes (terracotta sarcophagus, sculpture in the round). 4. Showing how the identification of a visual semantic field and the analysis of contextual data must be combined to elucidate meanings and functions of images in their nuances and in their relation to their environment (coordinated objects in a visual composition, simple denotation, plural connotations, distinct functions). The presentation concludes with the dissection of the process of semiotic edification of an anatomical detail: the Linea Alba, which the artisans of Bahariya stylized on several female representations.

During the 2010 expedition to Kilwa, we excavated a funerary monument that revealed bones and two texts in North Arabian script. The analysis of the bones, using a method adapted to human remains from very arid environments, allowed us to re-discuss the dating of the use of the Northarabic script. We present here only the results of the analysis of the bones, the inscriptions are being edited., Lors de l’expédition 2010 à Kilwa, nous avons fouillé un monument funéraire qui a livré des ossements et deux textes en graphie nordarabique. L’analyse des ossements, grâce à une méthode adaptée aux restes humains provenant des milieux très aride, nous a permis de rediscuter la datation de l’utilisation de la graphie nordarabique. Nous présentons ici uniquement les résultats de l’analyse des ossements, les inscriptions sont en cours d’édition

https://fr.silvanaeditoriale.it/libro/9788836645879 About the ceremonial mask of Anubis 1. Study of the two preserved jackal-masks conserved to date. 2. The jackal's mask and the divine face 3. The masked officiant or the god himself. 4. The jackal's genesic and cynegetic strength 5. To Rome., https://fr.silvanaeditoriale.it/libro/9788836645879 Sur le masque cérémonial d'Anubis 1. Etude des deux exemplaires de masques cérémoniaux de chacal connus à ce jour 2. Le masque et la face divine du chacal 3. L'officiant masqué ou le dieu en personne 4. L'ardeur génésique et cynégétique du chacal 5. Jusqu'à Rome.

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National audience; Cette étude s’inscrit en complément de l’enquête territoriale sur le territoire de la région Centre-Val de Loire et sur le département du Maine-et-Loire. Elle s’attache à la problématique spécifique de la chronologie de la pratique de l’inhumation et de ses modalités sur les territoires des Bituriges Cubes et des Turons, réduits aux départements du Cher, de l’Indre et de l’Indre-et-Loire.

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International audience; Le travail mené par l'atelier "funéraire" du PCR Arbano a révélé l'existence de nombreuses sépultures dites "isolées", sans lien évident avec une agglomération, les différentes formes d'habitats contemporains ou des espaces funéraires plus développés. Par ailleurs, le droit romain confère aux tombes, et surtout à l'emplacement qu'elles occupent, un aspect religieux et inaliénable. Fort de ce constat, nous nous sommes intéressés à ces tombes particulières, loin des zones d'influences des capitales de cités et avons tenté d'en dresser un portrait "type", à travers les divers lieux d'implantation et formes d'aménagements rencontrés. L'aspect "isolé" de ces sépultures interroge avant tout leur statut mais aussi leur rôle dans la reconnaissance de la propriété foncière et la délimitation des espaces.

International audience; Cet article propose un bilan méthodologique issu d'interventions sur des ensembles funéraires villageois d'Indre-et-Loire. Huit études de cas, choisies en Touraine, illustrent plus particulièrement la diversité des méthodes employées (sondages préalables, suivi de travaux, fouilles...). Si ces évaluations n'offrent qu'une image partielle des sites, elles en constituent néanmoins un échantillonnage exploitable. Les données de terrain, associées aux études documentaires, d'archive et d'archéo-anthropologie, contribuent à une meilleure compréhension de la topographie des villages du premier Moyen Âge à nos jour.

Rapport de diagnostic archéologique; 13 sondages pratiqués sur la place de la libération et dans la cour des moines de la ville basse du Blanc, en rive droite ont révélé de nombreux vestiges, principalement funéraires. Le cimetière paroissial a pu être caractérisé dans une extension très grande, jusqu’à 250 m environ de l’église prieurale puis paroissiale de St-Génitour. L’absence de vestiges antiques permet de préciser l’extension sud de l’occupation gallo-romaine au niveau de la place Gasnier (ancienne place du bosquet). Ce resserrement correspond bien aux découvertes antiques anciennes, exclusivement funéraires, qui devaient être implantées le long d’axes de circulation, à l’extérieur de la ville. Quelques vestiges illustrent la genèse du couvent des Augustins, et une découverte éclaire une occupation humaine à l’époque carolingienne, comme l’atteste les textes.

International audience; Le dernier bilan de la recherche archéologique portant sur le fait funéraire antique en Normandie a été mené entre 2004 et 2010. Il a mis en évidence un fort potentiel d'étude avec pas moins de 41 indices. En quelques années, ce chiffre a triplé du fait de l'essor de l'archéologie préventive sur le territoire normand. Fin 2015, ce sont pas moins de 158 sites funéraires recensés dont 50 % des découvertes, soit près de 80 sites, sont postérieures à 1984. Parallèlement, peu de publications ont vu le jour ces trois dernières décennies. L'atelier "funéraire" du PCR Arbano s'est donné comme objectif de prendre en compte la totalité des découvertes anciennes (études complémentaires) comme récentes (sites inédits) et de dresser un premier état des connaissances sur le fait funéraire antique en Normandie occidentale.

The excavation located in Carhaix-Plouguer (Finistère, France), Kergorvo-Kerconan, concerns quarries dating from Neolithic to first Iron Age and a little group of Roman burials. A geophysical survey preceded the excavation. Quarries consists in broad pits – the largest measures close to 40 by 10 meters. As they are all settled in sandstone (grauwacke's) layers, they are interpretated as open quarries. Based on radiocarbon dating, the exploitation of stone could begin at the end of the middle Neolithic to the first Iron Age, probably with breaks in the use. At last, six burials dating from the 1 st to the 3 rd century AD have been discovered in final filling of one of the main quarries; they illustrate a long long occupation in this part of the middle-west of Brittany.

International audience; Etude des dispositifs de banquet funéraire attestés dans la région des nécroples rupestres d'époque hellénistique, et plus particulièrement de la grande salle de banquet mise au jour récemment dans la tombe de Grotte Scalina, près de Viterbe

Report of study of the archaeological textiles in 2009 to Epernon, « caveau Saint-Pierre », rapport d'étude des textiles archéologiques découverts en 2009 à Epernon, « caveau Saint-Pierre »

International audience; Les caveaux funéraires d'église sont des structures que l'on peut appréhender dans la longue durée. Elles alternent des phases de construction ou reconstruction , d'utilisation funéraire ou non, d'abandon et d'oubli, ponctuées par des ouvertures, fermetures et destructions. Ces quatre exemples sont des aménagements modernes qui suivent des rythmes qui leur sont propres. Les caveaux sont destinés à des familles nobles (Epernon, Véretz), plus rarement à un seul personnage (Tours) et sont rouverts pour le dépôt de nouveaux corps. À Blois, la fonction funéraire se maintient après un comblement partiel à l'occasion de restaurations. Après l'abandon de leur fonction funéraire initiale, les caveaux tombent dans l'oubli, malgré des réouvertures ponctuelles notamment à la révolution (sauf à Blois), à l'occasion de travaux ou même pour de nouvelles inhumations (Tours).

Paez-Rezende Laurent, Brunet Vanessa. Recherches en cours sur les structures funéraires en Basse-Normandie : l’atelier 6 du PCR ARBANO. In: Aremorica. Études sur l'ouest de la Gaule romaine, n°8, 2017. pp. 93-107.

Report on the textiles discovered in the excavation in 2011 at Montbazon "le château", Rapport d'étude des textiles découverts lors de la fouille programmée en 2011 à Montbazon, "le château"

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La campagne 2016 du programme de recherche sur les sites ecclésiaux et monastiques de l’archipel du Kvarner a essentiellement porté sur la fouille du petit complexe antique et médiéval septentrional du site de Mirine-Fulfinum – secteur dit de « l’église à trois absides » – (île de Krk), du 11 au 23 avril 2016, et sur la poursuite de la fouille de la grande église paléochrétienne du complexe de Martinšćica (île de Cres) du 27 juin au 14 juillet (fig. 1). Fig. 1 – Carte de l’archipel du Kvarner...

Typo-chronologies des tombes à inhumation, [carnet de recherche], billet de blog publié le 14 décembre 2017; S.109 est une sépulture attribuée à un enfant et datée des années 20 à 40 apr. J.-C. par le mobilier archéologique. Elle constitue un cas particulier au sein de l’ensemble 2 de la nécropole de par sa relative monumentalité et la présence de 21 objets, soit un nombre largement supérieur à celui des autres sépultures.

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L’opération archéologique du 43 rue Sébastopol à Reims (Marne), réalisée de juillet à novembre 2008, a mis au jour une nécropole à inhumations et crémations située au nord-ouest de la ville antique et dont la période d’occupation s’étend du ier siècle av. J.-C. au ive siècle ap. J.-C. Les dix-sept dépôts de crémation retrouvés au sein de l’emprise sont majoritairement en ossuaire, mais également en dépôts de résidus de crémation de fosse. Une partie des sépultures à crémation est issue du plateau bordant le fossé de l’enceinte et l’autre est située dans le fossé, aménagé afin d’agrandir l’espace funéraire pour la constitution de nouvelles sépultures. Les inhumations, situées sur l’ensemble de l’emprise, se comptent par centaines, mais seules quatre-vingt-deux contiennent des restes osseux en place, les autres ayant été vidées lors des nombreuses campagnes de fouille du xi études des inhumations et des crémations permet d’appréhender l’alternance et/ou la co-activité des ixe deux siècle. L’association des pratiques funéraires sur ce site, particulièrement au Bas-Empire, mais aussi de mieux comprendre la gestion de l’espace funéraire à proximité immédiate et à l’intérieur du fossé de délimitation de l’espace urbain mis en place à l’époque augustéenne. The archaeological excavation at 43 Rue Sébastopol in Reims (Marne), carried out between July and November 2008, discovered a necropolis of cremations and inhumations north-west of the ancient city. Its period of occupation ranges from the first century BC to the fourth century AD. The seventeen cremations discovered on the terrain were mostly in ossuaries but also in deposits of pit cremation residues. Some of the cremation burial places are at the end of the plateau that runs alongside the enclosure ditch and the others are in the ditch, which had been enlarged to allow new burial places to be established. The inhumations on the terrain were numbered in the hundreds but only eight-two of them contain bone remains in place, the others having been removed during excavations during the nineteenth century. Study of the inhumations and cremations reveals either the alternation between the two funerary practices or coexistence of the two on this site, particularly during the Late Empire. It also allows a better understanding of the management of the funerary space in the immediate proximity or interior of the enclosure ditch that delimited the urban space, dug during the Augustan period. Bei der von Juli bis November 2008 durchgeführten archäologischen Grabung 43 rue Sébastopol in Reims (Departement Marne) wurde nordwestlich der antiken Stadt eine vom 1. Jh. v. Chr. bis zum 4. Jh. n. Chr. genutzte Nekropole mit Brandund Körpergräbern freigelegt. Bei den siebzehn Brandgräbern dieses Bereichs handelt es sich mehrheitlich um Urnenbestattungen, doch auch Brandgrubengräber sind nachgewiesen. Ein Teil der Brandbestattungen stammt von dem Plateau, das entlang des Stadtgrabens verläuft, der andere Teil liegt in dem Graben, der angelegt wurde, um den Friedhof zu vergrößern und Platz für neue Gräber zu schaffen. Hunderte von Körperbestattungen sind auf das gesamte Areal verteilt, doch nur zweiundachtzig Gräber enthalten Knochenreste in situ, die anderen Gräber wurden im Laufe der zahlreichen Grabungskampagnen des 19. Jahrhunderts geleert. Die Gegenüberstellung der Körper-und der Brandbestattungen ermöglicht es, den Wechsel und/oder die Gleichzeitigkeit der beiden Bestattungssitten insbesondere in der späten Kaiserzeit an diesem Fundplatz zu erfassen. Sie ermöglicht zudem das Gräberfeld in unmittelbarer Nähe und innerhalb des Stadtgrabens zu verstehen, der in augusteischer Zeit angelegt wurde, um den städtischen Siedlungsraum abzugrenzen.

International audience; Le programme de prospection-inventaire initié en 20101 est entré dans une nouvelle phase en 2015 avec le démarrage de la fouille programmée de la grande église du complexe de Martinšćica (île de Cres) du 29 juin au 18 juillet2. Dans le même temps, la poursuite des prospections a été à l’origine de la découverte d’une nouvelle église sur l’îlot de Mali Ćutin. Le troisième volet du programme a porté sur le site de Mirine-Fulfinum (île de Krk), du 19 au 30 octobre, avec la préparation du chantier de fouille dans le secteur dit de « l’église à trois absides ».

La fouille de deux parcelles mitoyennes dans l'agglomération antique d'Annecy a été l'occasion de découvrir sur environ 1800 m², les vestiges d'un secteur urbanisé encore inconnu de l'agglomération antique de Boutae et de renouveler les connaissances sur l'occupation funéraire à la toute fin de l'Antiquité et au début du haut Moyen Âge. Il s'agit, en effet, des premières opérations d'archéologie préventive, sur la « nécropole ouest » du vicus, connue depuis la fin du XIX e siècle, mais très partiellement documentée. On sait désormais que, deux cents ans après l'abandon du quartier d'habitationoccupé entre le I er et la fin du II e siècle-, les friches sont investies à des fins funéraires. En dépit de la surface d'intervention limitée, plus de 230 sépultures ont été fouillées. Les tombes sont dotées d'une architecture variée et d'un mobilier rare, mais de qualité : fibules, peignes, perles, pendentif en verre estompé, ainsi qu'un nombre limité d'armes parmi lesquelles un scramasaxe. Ces éléments, associés aux datations par le radiocarbone, assurent un fonctionnement de l'ensemble sépulcral entre la seconde moitié du V e et le courant du VII e siècle L'abandon de la nécropole correspond de fait à celui, définitif, de l'agglomération de Boutae, déjà éprouvée depuis le courant du III e siècle. La datation de l'ensemble funéraire pose la question de la présence d'une population exogène, de tradition germanique, signalée par des indices matériels, mais également par des particularités biologiques-stature particulièrement élevée, crânes déformés… Des conclusions qui font écho aux discours traditionnels des érudits locaux qui voyaient dans la présence des tombes en dalles la preuve de l'arrivée à Annecy de fédérés burgondes installés en Sapaudia.

Sur les 94 sites funéraires antiques recensés en Franche-Comté, vingt et un seulement concernent le Bas-Empire. Malgré la faiblesse du corpus et des données anciennes, la comparaison entre ces quelques sites et ceux du Haut-Empire permet déjà de proposer quelques réflexions quant à l’évolution des rites funéraires. Les offrandes démontrent l’existence de deux rites funéraires assez répandus : le repas destiné au défunt et le dépôt de monnaie. De prime abord, en Franche-Comté, les offrandes funéraires des sépultures à incinération semblent nettement plus variées que celles découvertes dans les inhumations du Bas-Empire. Faut-il y voir une épuration du rituel funéraire ? Ce dernier semble dorénavant être centré sur les éléments indispensables, la vaisselle destinée à contenir le repas viatique, parfois réduite au strict minimum, et le dépôt de monnaie. Of the 94 ancient funerary sites inventoried in Franche-Comté, only 21 are from the Late Empire. Despite the lack of documentation and data, comparison between these 21 sites and those of the Early Empire suggests certain notions regarding the development of burial rites. The offerings reveal the existence of two fairly widespread rites: the meal intended for the deceased and the deposit of coins. At first glance, in Franche-Comté funerary offerings in incineration burials seem to be decidedly more varied than those discovered in the inhumations of the Late Empire. Should we read into this a refinement of the burial ritual ? From that time on, this ritual seems to have centred on the indispensable elements, the containers intended to hold the burial provisions, sometimes reduced to the minimum, and the deposit of coins. Von den 94 antiken in der Franche-Comté erfassten Bestattungsplätzen werden nur einundzwanzig in die Spätantike datiert. Obwohl der Datenbestand unzureichend ist und es sich zum Teil um Altgrabungen handelt, erlaubt der Vergleich zwischen diesen Fundstätten und denen der frühen Kaiserzeit bereits einige Betrachtungen über die Entwicklung der Bestattungssitten. Die Beigaben weisen auf die Existenz von zwei recht verbreiteten Bestattungsbräuchen : Totenmahl und Münzobulus. Auf den ersten Blick scheinen in der Franche-Comté die Beigaben der Brandgräber der ersten zwei nachchristlichen Jahrhunderte wesentlich vielfältiger zu sein als die der spätantiken Körpergräber. Bedeutet dies eine Vereinfachung der Bestattungssitten ? Diese scheinen sich ab der späten Kaiserzeit auf die unentbehrlichen Gegenstände zu beschränken, das Geschirr für die zudem mitunter auf das strikte Minimum reduzierte Wegzehrung für das Jenseits und den Münzobulus.

The Museum of Fine Arts in Lyon houses coffin H 2320 and its mummy cover H 2321 belonging to the pure priest, lector priest and embalmer Padikhonsu. The decoration of this unpublished material of unknown origin, made from traditional local woods (Ficus sycomorus L. and tamarisk), differs from contemporary creations. Indeed, the external decoration of the lid has a white background with a low density of features, whereas the box is painted in yellow. Furthermore, the inner decoration of the lid shows a frieze extracted from Chapter 17 of the Book of the Dead combined with a long hieroglyphic inscription, including two mortuary formulae and Chapter 1 of the Book of the Dead. The inside of the mummy cover is mainly illustrated with extracts from the 10th and 11th hours of the Book of Amduat. Ultimately, stylistic, iconographic and palaeographic criteria suggest a dating of this funerary equipment at the end of the 21st Dynasty, and it is even likely that it was produced during the pontificate of Pinedjem II (990–969 BC). Yet, as the yellow background of the external box represents an essential characteristic of Theban coffins from the 21st Dynasty, this coffin most probably comes from Thebes.The book contains a complete iconographic, textual and technical study of this coffin and its mummy cover and tries to replace it in its historical context by focusing on the name, the titles and the social status of its owner under the government of the High Priests of Amun. A wood analysis was conducted by Victoria Asensi Amoros, expert micrograph of wood (UPMC-Paris VI)., Le cercueil et la couverture de momie du « prêtre-pur, prêtre-lecteur et embaumeur du domaine d’Amon », Padikhonsou sont conservés au musée des Beaux-Arts de Lyon, sous le numéro d’inventaire H 2320-2321. Cet ensemble inédit, de provenance inconnue, est fait de bois de figuier sycomore et de tamaris. Il est orné, à l’intérieur du couvercle, d’une frise extraite du chapitre 17 du Livre des morts et d’une longue inscription de 69 lignes, qui associe deux formules funéraires au chapitre 1 du Livre des Morts. Quant à la face interne de la couverture de momie, elle comporte essentiellement des extraits illustrés des 10e et 11e heures du Livre de l’Amdouat. L’originalité de ce matériel par rapport au mobilier de cette période réside également dans son association d’une cuve peinte en jaune avec un couvercle à fond blanc, orné de bretelles de momies (ou « stola ») de couleur rouge. Les caractéristiques de sa décoration permettent de proposer une datation à la fin de la XXIe dynastie probablement sous le pontificat de Pinedjem II (990-969 avant J.-C.). Si nous ignorons dans quelle tombe a été enterré Padikhonsou, le fond jaune de la cuve et la densité des motifs plaident pour une origine thébaine. Cet ouvrage comprend une étude iconographique, textuelle, paléographique et technique de cet ensemble funéraire. Il tente de le replacer dans son contexte historique, au temps des rois-prêtres, en s’intéressant au nom, aux titres et au statut social de son propriétaire. Une analyse micrographique des bois, réalisée par Victoria Asensi Amoros (UMPC-Paris IV), complète cette étude.

International audience; Le programme de recherche Evena porte sur l’évaluation du village d’Esvres-sur-Indre et de son territoire rural. Il a pour objectif l’étude du peuplement dans la longue durée. Le site est documenté par les archives et l’archéologie. Une nécropole à sarcophages constitue la principale occupation reconnue dans le village, l’habitat médiéval n’a pas été mis au jour. Plusieurs établissements ruraux ont été fouillés ou reconnus par prospection. Deux pôles ont retenu notre attention : le secteur de Forges et le plateau de Besnoëls, situés aux marges du territoire communal.

International audience

National audience; Si les occasions d’aborder extensivement les grands ensembles funéraires médiévaux sont rares, en revanche, près d’une quarantaine d'interventions ponctuelles autours des églises ont eu lieu depuis 2010 en Centre-Val-de-Loire. Nous proposons ici un premier bilan de leur intérêt et apports à partir d’une série d’études de cas choisies en Touraine.

Diadems, in classical Antiquity, are usually discovered in funerary sites from the Greek Mediterranean world or under Greek influence. They are made from various materials, precious or not, gold is mainly represented. We have established a catalogue making an inventory of a great number of diadems made of precious metal, dated between 9th-4th century BC. The corpus is based on several research areas: technological, iconographic, typological, bibliographic, graphic and archaeological. The use of macro photography, a method of observation recently developed to understand the stages of manufacture of antique jewellery, helped to define the design of the structures and the items of the jewels, to emphasize the type of solder used and to identify different series of diadems, linked to a workshop or a common matrix. This approach, combined with the confrontation of archaeological contexts of the diadems of the corpus, as well as an iconographic analysis, highlighted the various functions of the diadems during this period, and pointed out, in some cases, the social and cultural background of the holders., Les diadèmes, dans l’Antiquité grecque, sont des bijoux essentiellement mis au jour dans des ensembles funéraires du monde méditerranéen grec ou sous influence grecque. Ils sont confectionnés à partir de divers matériaux, précieux ou non, l’or étant majoritairement représenté. Nous avons établi un catalogue recensant la quasi-majorité des diadèmes en matériaux précieux datés entre le IXe siècle et le IVe siècle avant J.-C. Le corpus s’appuie sur plusieurs champs de recherche : technologique, iconographique, typologique, bibliographique, graphique et archéologique. L’emploi de la macrophotographie, technique d’observation récemment développée pour comprendre les étapes de fabrication des bijoux anciens, a permis de définir la conception des structures et éléments des bijoux, de mettre en évidence le type de soudure utilisé et d’identifier différentes séries de diadèmes, liées à un atelier ou à une matrice commune. Cette démarche, associée à la confrontation des contextes archéologiques dont sont issus les exemplaires du corpus, ainsi qu’à une analyse iconographique, a mis en évidence les différentes fonctions prêtées aux diadèmes durant cette période, et a souligné, dans certains cas, l’appartenance sociale et culturelle des porteurs.

National audience

International audience; Plus d'un millier de restes animaux ont été recueillis dans vingt-deux inhumations, dix-sept crémations et six sépultures au rite indéterminé. Deux espèces se distinguent par leur fréquence, le porc et la volaille. Le bœuf et les caprinés sont moins fréquents, alors que le cheval, le chien, l'oie et l'ours sont rares. La plupart des porcs sont très jeunes, avec notamment des sujets périnataux. Ils sont souvent déposés sous forme d'épaules, de jambons ou de séries de côtes. La volaille est souvent représentée par des squelettes, tous les sujets dont le sexe a pu être déterminé sont des poules, la plupart adultes.Dans les incinérations, le porc (80 %) et la volaille (13 %) sont plus abondants que dans les inhumations, plus riches en bœuf (9 %) et en caprinés (15 %). L'analyse des associations et des distributions révèle quelques aspects de l'organisation des dépôts dans cette nécropole.

The present work focuses on several themes. It is the archaeological study of the Lower Mertoutek in Tefedest. This research deals with all archaeological materials present on the ground. The analysis of Neolithic settlement sites and the study of the remains collected during the excavations allowed to situate them among the Neolithic cultures of the Ahaggar and central Sahara. Similarly, studies of monuments, the analysis of their geographical distribution and the excavation of certain architectural forms, led to refine our knowledge of these monuments and understand the various funeral rites and different burial positions. The study of rock art, painted and engraved, located in the funerary context and prehistoric settlement, has contributed greatly to the understanding of the modalities of the establishment of these cultural groups, producers of these lithic industries and pottery, funerary monuments and cave paintings abounding in the region. This research has also contributed to better understanding of the Holocene settlement of the desert regions, its lifestyle, its evolution and possible relationships between all the remains that have been taken over in this work., Le présent travail s’articule autour de plusieurs thèmes. Il s’agit de l’étude archéologique de la région du Bas Mertoutek dans la Téfedest. Cette recherche s’intéresse à tous les documents archéologiques présents sur le terrain. L’analyse des sites d’habitat néolithiques et l’étude des vestiges récoltés lors des fouilles, ont permis de les situer parmi les cultures néolithiques de l’Ahaggar et du Sahara central. De même, l’étude des monuments funéraires, l’analyse de leur distribution géographique ainsi que la fouille de certaines formes architecturales, ont conduit à affiner nos connaissances sur ces monuments et à comprendre les différents rites funéraires et les diverses positions d’inhumation. L’étude de l’art rupestre, peint et gravé, se trouvant dans ce contexte funéraire et d’habitat préhistorique, à contribué grandement à la compréhension des modalités de mise en place et d’installation de ces groupes culturels, artisans de ces industries lithiques et céramiques, des monuments funéraires et des fresques rupestres dont regorge cette région. Cette recherche a aussi contribué à mieux connaître le peuplement holocène de ces régions désertiques, ses modes de vie, son évolution et les éventuelles relations entre tous les vestiges qui ont été pris en charge dans ce travail.

A Saint-Marcel, Indre, deux sondages de diagnostic ont été pratiqués sur les 100 m² concernés par l'aménagement. Les résultats illustrent les phases d'occupation antiques de l'agglomération d'Argentomagus.

Lors d’une étude sur les monuments publics de Lugdunum, nous avions entrepris divers dépouillements d’imprimés et d’archives pour retrouver la provenance oubliée de blocs. Ce travail, non exhaustif, était indispensable pour apporter du nouveau sur les monuments antiques à partir d’un corpus élargi de leur membra disjecta. Dans cette quête, nous notions parfois des informations concernant la sculpture. Ces Rencontres autour de la Sculpture Romaine ont été l’occasion de rassembler cette documentation éparse en la complétant et en s’attachant principalement à rétablir la provenance de quelques sculptures. Ce simple établissement de faits, s’il peut s’avérer ennuyeux, peut aussi avoir quelque utilité. Dans plusieurs cas, ces informations apportent un nouvel éclairage sur une pièce : sur sa nature, sa fonction, sa chronologie ou encore sur un remploi qui lui a donné un sens différent. Dans un second temps, des pièces inédites sont présentées brièvement. As part of a study of the public monuments of Lugdunum, we undertook various analyses of printed books and archives to determine the lost origin of certain blocks. This work, thought not exhaustive, was essential to shed new light on the ancient monuments from a broader corpus of their membra disjecta. In this quest, we sometimes noted information concerning the sculpture. The meetings on Roman Sculpture provided an opportunity to collect this scattered documentation by supplementing it and by focusing mainly on re-establishing the provenance of some of the sculptures. This simple establishment of facts, though tedious, may also have some utility. In several cases, this information gives a new perspective on a piece : on its nature, its function, its chronology or on a re-use which gave it a different significance. Secondly, some new pieces are briefly presented.

National audience

National audience; En 2011, une prospection pédestre réalisée sur la commune de Ménestreau (Nièvre), à proximité d’Entrains-sur-Nohain, a permis la découverte d’une sculpture figurative gallo-romaine tout à fait atypique tant du point de vue du contexte de découverte que de la nature même de l’objet. Il s’agit de la représentation d’un visage grimaçant de type grotesque. Si ce répertoire est assez répandu en Gaule romaine, la fonction de l’élément découvert reste toutefois incertaine.