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Ce numéro est constitué d’articles de synthèse des projets DEPHY EXPE publiés à l’occasion du colloque national DEPHY, qui s’est déroulé les 13 et 14 novembre 2018 à la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris). Nous vous invitons à découvrir le bilan et les enseignements des 21 projets conduits sur la période 2012-2017.; The experience systems project in Berry crops is experienced in staging area, region in dominant WinterCanola-wheat-barley rotation. Compared to this regional reference system, 2 other systems are cocreated by Arvalis and land Inovia institutes, and the co-operative Group, Axéréal: a first IFT reductionsystem by using different agronomic sunrises, the combining. The other energy reduction system moresystem at odds with the current lines is based there search for energy saving with direct and coveredplanting plants in inter-culture. Multicriteria analysis of the 5 years of experimentation with Systerre®, itis clear that the reference C-B-O system consumes more phytos that originally, related in particular tolower efficiency products. On the IFT reduction system, gross and net margins are close to the reference despite lower production by 10%. The time of work and monitoring increased, the mastery of the pathogens is stretched with a tendency to the degradation of the cleanliness of plots. On the energy reduction system, working time is reduced by 30%, the improved fertility, gross margins and net close to the reference, but this system is delicate. Phytos consumption turns out strong in the end (25% of IFT and more), in particular the use of Glyphosate. Of work remain to continue on the energy reduction system to lower the use of the phyto and secure control of weeds with the addition of new levers on direct seeding: replace glyphosate and lower consumption of phyto brings to rebuild the system.; Le projet EXPE systèmes grandes cultures en Berry est expérimenté en zone intermédiaire, région àrotation dominante colza – blé – orge d’hiver (C/B/O). En comparaison à ce système (référencerégionale), deux autres systèmes ont été co-construits par les instituts Arvalis et Terres Inovia, et legroupe coopératif Axéréal : un premier système ‘Réduction IFT’ avec un objectif de réduction de 50 %de l’IFT en ayant recours à une combinaison de leviers agronomiques ; un second ‘Réduction énergie’plus en rupture avec les pratiques actuelles d’implantation, reposant sur une recherche d’économied’énergie avec l’introduction du semis direct et de couverts végétaux en inter-culture. L’analysemulticritères des 5 années d’expérimentation avec l’outil Systerre® fait ressortir que le système deréférence C/B/O consomme plus de produits phytosanitaires que prévu à l’origine, expliqué enparticulier par une dépendance plus forte aux herbicides et insecticides. Concernant le système‘Réduction IFT’, les marges brutes et nettes sont proches de la référence malgré une productioninférieure de 10 %. Le temps de travail et de surveillance est accru, la maitrise des bioagresseurs esttendue et la propreté (vis-à-vis des adventices) des parcelles se dégrade. Concernant le système‘Réduction d’énergie’, le temps de travail est réduit de 30 %, la fertilité du sol améliorée, les margesbrute et nette proches de la référence, mais la maitrise de ce système est délicate. La consommationde produits phytosanitaires est plus forte (+ 25 % d’IFT) lié en partie à l’usage répété du Glyphosate.Des travaux complémentaires sont à poursuivre. Pour le système ‘Réduction IFT’, l’introduction denouveaux leviers agronomiques (ex : introduction de deux cultures de printemps) ou techniques (ex :binage des céréales à paille, herse étrille) permettraient d’abaisser l’utilisation des produitsphytosanitaires tout en sécurisant la maitrise des adventices. Pour le système ‘Réduction énergie’, il estindispensable de mettre en place des solutions agronomiques nouvelles pour remplacer l’utilisation duglyphosate ce qui nécessite de repenser complètement le système actuel.

National audience; Genetic resistance is the only way to control mosaic damage in winter barley. At least 18 resistance genes are known, but until recently, rym4 was the most used by breeders to control Barley yellow mosaic virus-1 (BaYMV-1), predominant in France and Barley mild mosaic virus (BaMMV). However, since 2009, new significant damage has been observed in malting barley in a widening production area, indicating possible overcoming of resistance, with the development of BaYMV-2. The objectives of the Mosa-hordeum project were to: identify new viruses or pathotypes; develop new detection tools; confirm cultivar resistance observed in field using MB tools; confirm efficiency of resistance genes cited in literary reviews; quantify impact on yield and malting quality. A complete viral inventory was carried out 2013- 2016 on affected barley crops in 108 sites using: real-time PCR; Sanger sequencing; Next-Generation Sequencing; and serological tests. A new tool, based on derived Cleaved Amplified Polymorphic Sequences (dCAPS), developed to investigate BaYMV-1 and 2 distributions, demonstrated that BaYMV-2 is predominant (> 95%) in diseased samples. BaYMV-1 and BaMMV were also identified in co-infection with BaYMV-2 on susceptible cultivars. Comparison of yield components, malting and beer quality obtained on healthy/contaminated plots with couples of cultivars revealed variation in yield losses, up to 3t/ha, reduction in number of spikes and kernels/m², smaller kernels, slight increase in protein content and decrease of malt extract. Phylogenetic analyses indicated that the rym4 resistance-breaking ability of BaYMV-2 independently evolved on multiple occasions. In limited number of trials, rym5 resistance was overcome by a variant of BaMMV. The implantation of differentials in 21 contaminated trials confirmed the efficiency of 11 resistance genes against the BaYMV-2/BaMMV complex. To monitor BaYMV and BaMMV resistance for registration in the National List real-time PCR appears more efficient than dCAPS. These findings will help breeders achieve sustainable resistance.

Le projet s'inscrit dans la continuité de deux projets financés dans le cadre des APR GICC 1999 et 2001 et dans une perspective de modélisation intégrée mobilisant modèles et données micro-économiques et agronomiques. Il s'agit de modéliser, à une échelle compatible avec une prise de décision économique, la relation entre des intrants (engrais organiques ou minéraux) et les rendements des cultures. Pour cela, on cherche à mobiliser de façon cohérente et à l'échelle des exploitations types de l'Union européenne (UE), des bases de données organisées actuellement de manière diverse, et couvrant différents domaines (systèmes économiques, sol, climat, phénologie). Le projet vise donc à se donner les moyens d'une modélisation économique s'appuyant mieux et plus systématiquement sur un modèle agronomique scientifiquement validé, adaptable aux différents systèmes types d'exploitation agricole présents dans l'UE. Le modèle économique utilisé est le modèle d'offre agricole AROPAj étendu à l'UE à 15, couplé au modèle agronomique STICS.