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La premiere partie traite de l'impact de la sylviculture sur la quantite d'eau disponible dans les cours d'eau. Le parametre indice foliaire des couverts, fonctionnellement lie a leur evapotranspiration reelle, semble un outil prometteur pour le forestier desireux de maitriser la consommation d'eau de son peuplement forestier. Toutefois, les exemples de sylviculture visant a reduire (USA) ou augmenter (Nouvelle Zelande) la consommation d'eau des forets ne semblent pas transposables en France a grande echelle. Une sylviculture a reglage fin, mieux adaptee au contexte francais, reste donc a mettre au point. La seconde partie traite de l'influence de la sylviculture sur la qualite des eaux. Globalement, la qualite des eaux issues des forets est bonne, mais localement la menace de l'acidification doit etre prise au serieux. De nombreuses actions du sylviculteur peuvent augmenter ponctuellement la charge en mineraux ou la turbidite des eaux. Les mesures preventives sont maintenant bien connues, et donnent de bons resultats : il reste a les generaliser pour garantir durablement la qualite des eaux issues de foret. La conclusion expose deux defis a l'echelle des bassins versants; sur le plan scientifique, il faut developper des outils d'aide a la decision permettant d'identifier les zones prioritaires d'intervention et les actions a y mener ; sur le plan politique, il reste a faire naitre l'expertise permettant de faire participer concretement la majorite des proprietaires d'un bassin versant aux actions a conduire pour la gestion de la ressource en eau.