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Between 1575 and 1651, 13 convents were founded in a large part of what is now the territory of the Republic of Colombia. In this article, we analyse the links between these convents and the social and economic environment in which they arose. We aim to study how these institutions functioned as true sounding boards and alternatives to the needs of the social whole, which promoted them in a clear interaction of ideological, social, and economic factors. This perspective attempts to be global and will, therefore, require an examination of regional contexts and their productive possibilities, capable of sustaining religious communities according to the regulations from the Council of Trent. This article approaches a broad historiographical base for a better contextualization of the documentary sources that reveal the beginnings of the convents. The varied bibliography and documents will support a deep and accurate analysis of the social links that the female religious institutions created between the 16th and 17th centuries, and the settlement processes linked to the emergence of female convents and their presence in the Castilianisation of the urban areas of the Audiencia of Santa Fe and the Government of Popayán. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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The purpose of this article is to analyze the disputes that revolved around the sacred image of the Holy Ecce-Homo belonging to the convent of the same name in the province of Tunja since the first years of republican life until the beginning of the 21st century. A confrontation of interests between several parties is observed in this predicament: the Dominican community, the government, the school of Boyacá, the parish church of Sutamarchán, the town of Leiva and the parishioners. It was also evident a struggle of forces between the State and the Church, as well as between the secular clergy and the regular clergy. This conflict also reveals a common practice that was the circulation and transfer of images between convents and parish churches, a dynamic that involved the creation of new scenarios of appropriation and devotion, but that also opened the field to crucial jurisdictional disputes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Très peu de philosophes politiques se sont intéressés à l’oeuvre de Genlis, en partie parce que son oeuvre est communément réduite à un moralisme religieux insipide. Si Alice Laborde con-clut sa biographie en soulignant que Genlis « est moraliste avant tout », les travaux récents de Mary Trouille mettent tout autant l’accent sur le fait que la comtesse est « moralist to the core ». La visée du présent article est de nuancer cette lecture, non pas en niant le moralisme de Genlis, mais plutôt en montrant que celui-ci ne l’a pas empêchée de publier des textes à portée politique qui mériteraient notre attention aujourd’hui—particulièrement l’attention de ceux et celles qui se donnent pour tâche de penser l’accueil et le soin de l’Autre. A partir du Discours sur la sup-pression des convens et du Discours sur le luxe et l’hospitalité, nous indiquons non seulement l’actualité, mais aussi la surprenante radicalité des textes publiés par Genlis en période révolu-tionnaire.

Au cours de la première moitié du XIXe siècle, la situation politique instable de la métropole, où la réaction libérale attaqua durement les propriétés de l’Eglise avec les différentes vagues de sécularisation, finit par marquer Cuba. Ce travail se propose de définir les principales fins de la désamortisation des biens ecclésiastiques dans le cas cubain, principalement dans le domaine politique. La saisie du patrimoine économique des couvents de Cuba et leur transformation en une institution subventionnée par l’État signifia la destruction des bases matérielles du complexe système de relations existantes entre le clergé régulier et la population créole, par la disparition des liens économiques et socioculturels avec les habitants de l’île. La prééminence numérique des créoles au sein des ordres religieux, les relations de parenté entre les principales familles de l’oligarchie, ainsi que les liens solides établis entre les structures économiques de la colonie et les intérêts qu’ils généraient, permettent d’identifier l’existence d’une Église créole. Parallèlement à ce processus, il se produisit un affaiblissement de l’hégémonie catholique dans des activités traditionnellement sous contrôle ecclésial comme l’éducation, la santé, la bienfaisance et le culte, domaines où s’exerçait l’influence transformatrice de différents projets promus par les autorités coloniales dans un esprit proche des Lumières. Dans ce contexte, les vagues sécularisatrices furent principalement orientées vers la création de conditions pour construire une Église cubaine dominée par le clergé péninsulaire au service du pouvoir colonial.