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A 77-year-old transgender man (assigned female sex at birth, gender identity male, i.e. female-to-male) was referred for a palpable mass of the right chest wall. Biopsies revealed invasive lobular breast carcinoma. After discussion by a multidisciplinary tumour board meeting, the patient was treated with total mastectomy, adjuvant hypofractionated radiation therapy, and hormone therapy. At 1.5-year follow-up, there was no sign of recurrence or long-term radiation side effects. To our knowledge, this is the first reported case of adjuvant hypofractionated radiation therapy in a transgender patient with breast cancer. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Purpose: The present work aims at evaluating intensity-modulated radiation therapy with simultaneous integrated boost (IMRT-SIB) in squamous cell carcinomas (SCC) of the larynx and hypopharynx. Methods/patients: We performed a single institutional retrospective analysis on 116 pharyngo (29%)-laryngeal (71%) SCC patients (93% male) treated with IMRT-SIB to 66–69.96 Gy in 33 fractions between 2008 and 2016. Those who underwent surgery (54%) received adjuvant radiation of 66 Gy at 2 Gy/fraction to the surgical bed. 16 patients (14%) were treated for a local recurrence after prior surgery. High-risk lymph node regions received 59.4 Gy at 1.8 Gy/fraction and low risk regions 54.12 Gy at 1.64 Gy/fraction. The median age was 60 years and 95% of patients had an ECOG performance status 0–2. Most had advanced stage disease (III 22%, IV 74%). Chemotherapy was delivered in 74% of cases. Results: Median follow-up was 32 months. Two and three-year overall survival for all patients was 87% and 82%, respectively. There were 28 (24%) locoregional recurrences and 19 (16%) distant failures. Grade 3 mucositis, dermatitis, and xerostomy were observed in 12%, 10%, and 3%, respectively. A longer IMRT-SIB overall treatment time was associated with a higher risk of mortality (HR 1.09, CI 1.01–1.17, P = 0.02). Postoperative IMRT-SIB associated with a significantly lower risk of any recurrence (HR 0.34, CI 0.18–0.64, P = 0.001) and higher local control (HR 0.06, CI 0.01–0.24, P < 0.01). Additionally, it associated with a lower risk of mucositis (P = 0.029) compared with definitive radio (chemo) therapy. Conclusions: IMRT-SIB is a safe and feasible radiation treatment technique for pharyngo-laryngeal SCC patients with a tolerable acute toxicity profile. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Studies assessing the relationship between dose to the penile bulb (PB) and risk of ED in men treated for prostate cancer with external beam radiation therapy (EBRT) have been critically scored. A review of published literature examining dose received by the PB and clinical erectile function outcomes for patients receiving EBRT was performed. Of 146 retrieved articles, 8 evaluated EBRT-induced ED in relation to PB dose. Half of these articles showed a relationship between dose to PB and ED, and the other half did not. A reliability score (RS) was constructed to more uniformly evaluate strengths and weaknesses of these eight articles. Subsequently, they were scored by two independent reviewers. An average of both scores was calculated. A close consensus was found (identical RS for six of the eight studies; kappa statistic: P=0.97). The studies with highest RS consistently support a relationship between ED and PB doses, whereas those with low scores did not. The RS-based analysis supports the recommended dose-volume limits specified in the Quantitative Analysis of Normal Tissue Effects in the Clinic review, maintaining the mean dose to 95% of the PB <50 Gy, although the target organ at risk is not likely to be the PB. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Poster: Clinical track: Lung PO-1011: Impact of radiation therapy on immunotherapy efficacy in metastatic non-small cell lung cancer. M. Darrason, E. Rivin del Campo, F. Huguet, M. Nguenang, J. Cadranel, V. Fallet. [Extracted from the article]

Les effets secondaires liés à la radiothérapie sont habituellement rapportés par les médecins à la place des patients. Les patient-reported outcomes (PROs) s'utilisent de plus en plus en clinique et dans des essais. Dans le cadre de développement d'une application pour évaluer des PROs électroniques (ePROs), le young Radiation Oncology Group (yROG) de l'European Organization for the Research and Treatment of Cancer (EORTC) a mené une enquête pour évaluer l'utilisation, l'acceptation et les bénéfices ressentis des PROs et quantifier ses caractéristiques souhaitables. L'enquête a été adressée à des médecins, des manipulateurs en électroradiologie et des infirmiers de 26 pays qui traitent des patients par irradiation. Cette enquête d'accès publique en ligne incluait 40 questions qui cotaient les caractéristiques des ePROs sur une une échelle Likert bipolaire à 5 points, allant de 1 (peu important) à 5 (très important). Les sous-groupes ont été comparés par le test de Mann-Whitney-Wilcoxon. L'enquête était promue par les newsletters du réseau l'EORTC et les sociétés savantes nationales de radiothérapie. Entre juillet et décembre 2018, 367 réponses ont été recues, dont 354 éligibles comportant 4,5 % réponses francaises, le sixième pays le plus participatif après l'Allemagne (24,3 %), l'Italie (13,3 %), la Chine (12,2 %), le Danemark (11,6 %), et Israël (9,9 %). En France les PROs étaient utilisés dans un quart des réponses (contre 42,4 % des réponses des autres pays ; p < 0.001). Cent pour cent des français ayant répondu utiliseraient des ePROs en routine clinique si elles étaient disponibles (autres pays : 96,9 %). Les ePROs étaient considérés plus avantageux pour des traitements curatifs avec une moyenne de 4,53 points. La France est le pays qui a le mieux valorisé la cotation des effets secondaires aigus (en moyenne : 4,87 points ; autres pays : 4,44 ; p = 0,08), mais parmi les pays, elle valorise moins le rappel aux patients de remplir les ePROs, sans différence significative (moyenne 3,60 points ; autres pays :3,99 ; p = 0,39). L'utilisation des PROs en France est significativement moins importante qu'internationalement. Tous les répondeurs français utiliseraient un ePRO en routine s'ils y avaient accès. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La radiothérapie externe avec chimiothérapie concomitante (5-fluoro-uracile–mitomycine C) est le traitement de référence du cancer de canal anal. Une analyse des données de sept essais a été faite pour quantifier l'effet des paramètres relié avec la radiothérapie externe sur les résultats thérapeutiques. Après fusion des jeux de données l'impact des paramètres de radiothérapie (étalement, durée de l'intervalle de temps, dose totale) sur les résultats thérapeutiques (récidive locorégionale, taux de survie sans progression à 5 ans et toxicité) ont été évalués. Les données ont été reçues de dix essais publiés sur 13, réalisés entre 1987 et 2008 (n = 3031). Une régression de Cox a été utilisée. Seuls les dossiers de 1343 patients des sept essais plus récents et homogènes ont été analysés (durée médiane de suivi :4,1 ans). Un taux supérieur de récidive locorégionale à 5 ans avait une corrélation significative avec un étalement plus long (22,8 %, intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 22,3–27,3 %, p = 0,030), une taille tumorale supérieure (p < 0,001) et avec les sexe masculin (p = 0,045). Les analyses par sous-groupe de la récidive locorégionale(intervalle de dose : 50,4–59 Gy) semblaient en faveur des doses plus basses (p = 0,412). La comparaison avec un intervalle de temps de deux semaines (dose : 59,4 Gy) suggérait que trois semaines pouvaient être désavantageux (p = 0,245), et ne montrait pas de différence (p = 0,89) avec aucun intervalle de temps (intervalle de dose : 55–59,4 Gy). La probabilité de survie sans progression à 5 ans était 65,7 % (IC 95 % : 62,8–68,5 %). Des taux de survie sans progression plus élevés ont été observés chez les femmes (p < 0,001), les tailles tumorales plus petites (p < 0,001) et les étalements plus courts (p = 0,025). La survie globale à 5 ans était en relation avec les femmes (76,7 % ; IC 95 % : 73,9 % > 79,3 % ; p < 0,001), tailles tumorales plus petites (p = 0,027) et étalements plus courts (p = 0,026). Les données descriptives de la toxicité seront présentées. Pour des patients pris en charge par chimioradiothérapie concomitante par deux agents et une radiothérapie externe, un étalement plus long semble désavantageux. De futurs essais avec des techniques modernes pourraient mieux définir l'étalement optimal et le rôle de l'escalade de dose. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background Chronic lymphocytic leukaemia is a common disease affecting the hematopoietic organs. The disease remains classically indolent for years preceding a blast crisis. However, the disease can affect all parts of the body. We report here an unusual localization. Case presentation A 72-year-old man was followed for 2 years for an indolent chronic lymphocytic leukaemia while he presented a rapidly progressive dysuria. Prostate biopsies were performed concluding to a prostate involvement by the chronic lymphocytic leukaemia. In the absence of progression according to RAI staging system and Binet's classification, he was treated with local low-dose radiotherapy, twice 2 Gy, allowing for a rapid resolution of the symptoms. No systemic treatment was introduced, and 1 year after the completion of his treatment, he is still under watchful waiting strategy for his chronic lymphocytic leukaemia. Conclusion Low-dose radiotherapy is an underused effective strategy in indolent lymphoma. In this case, urinary symptoms from a prostate involvement were relieved non-invasively at low cost. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé La radiothérapie, après chirurgie conservatrice ou mastectomie pour cancer du sein, améliore la probabilité de survie globale en diminuant le risque de récidive. Toutefois, l’irradiation prophylactique postopératoire des aires ganglionnaires de drainage du sein et en particulier de la région axillaire reste un sujet de controverse, car la part de bénéfice et de risque attribuable à l’irradiation de l’aire axillaire reste mal définie. Il faut tout d’abord noter qu’à l’heure de la radiothérapie conformationnelle, la définition des volumes est un élément crucial dans l’analyse de la balance bénéfice/risque de toute irradiation. La définition et la délinéation des aires axillaire sont donc abordées en premier lieu dans ce manuscrit à la lumière des recommandations de la société européenne de radiothérapie oncologie (ESTRO). Les récidives axillaires sont rares et la tendance actuelle est à la désescalade chirurgicale dans le traitement de l’aisselle. Dans cette revue de la littérature, nous exposons les éléments qui nous conduisent à ne pas proposer de radiothérapie axillaire complémentaire chez les patientes atteintes de cancer de stades pN0, pN0i+ et pN1mi, y compris en l’absence de curage, ainsi que les situations pouvant justifier cette irradiation. Enfin, nous proposons ici une mise au point sur la toxicité éventuelle de l’irradiation axillaire complémentaire, indispensable pour guider nos choix thérapeutiques actuels et l’évolution de nos techniques et indications d’irradiation axillaire. Adjuvant radiotherapy, after breast conserving surgery or mastectomy for breast cancer, improves overall survival while decreasing the risk of recurrence. However, prophylactic postoperative radiotherapy of locoregional lymph nodes for breast cancer, particularly of the axillary region, is still controversial since the benefits and the risks due to axillary irradiation have not been well defined. To begin with, when performing conformal radiotherapy, volume definition is crucial for the analysis of the risk–benefit balance of any radiation treatment. Definition and contouring of the axillary lymph node region is discussed in this work, as per the recommendations of the European Society for Radiotherapy and Oncology (ESTRO). Axillary recurrences are rare, and the recent trend leads toward less aggressive surgery with regard to the axilla. In this literature review we present the data that lead us to avoid adjuvant axillary radiotherapy in pN0, pN0i+ and pN1mi patients even without axillary clearance and to perform it in some other situations. Finally, we propose an update about the potential toxicity of adjuvant axillary irradiation, which is essential for therapeutic decision-making based on current evidence, and to guide us in the evolution of our techniques and indications of axillary radiotherapy. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Purpose To report the application of the global risk analysis (GRA) in the pulsed-dose rate (PDR) brachytherapy workflow. Material and Methods Analyses were led by a multidisciplinary working group established within the unit with the guidance of a quality engineer. First, a mapping of hazardous situations was developed as a result of interactions between the patient workflow for a treatment using PDR brachytherapy split into 51 sub-phases with a comprehensive list of the hazards that he/she faces (44). Interactions, when relevant, were sorted by level of priority: to be treated immediately, secondarily (the group is not entitled to treat the situation), or later (safe situation). Secondly, for each high priority dangerous situation, scenarios were developed to anticipate their potential consequences. Criticality was assessed, using likelihood and severity scales and a matrix, which allocated risks into categories: acceptable (C1), tolerable under control (C2) and unacceptable (C3). Then, corrective actions were proposed and planned when relevant, after assessment of their feasibility with a scale of effort. Finally, the criticality of the scenarios was reevaluated, taking into account the implementation of these actions, leading to a residual risk mapping, which could trigger additional proposals of actions. Results Two thousand one hundred and eighty-four potential interactions between the list of hazards and the workflow were analyzed. Mapping of dangerous situations identified 213 relevant interactions, from which 61 were considered with high priority. One hundred and twenty-six scenarios were generated: 68 with a low criticality (74.3%), 58 with an intermediate score (25.7%). No scenario with the highest criticality was individualized. Twenty-one corrective actions were planned. Mapping of residual risk resulted in the disappearance of most C2 risks, leaving 5 C2 scenarios (4%), for which four monitoring indicators were implemented in addition to the corrected actions decided on. Conclusion The implementation of the GRA appeared feasible, and led to implement 21 corrective actions, based on scenarios and not on incidents. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Poster: Physics track: Treatment planning: applications PO-1498: Dosimetric analysis of the use of FFF beams with SBRT for lung cancer M. SavanoviÄ , M. Loi, E. Rivin del Campo, F. Huguet, J. Foulquier. [Extracted from the article]

The aim is to report toxicity and cosmetic outcomes at 3 and up to 9 years of follow-up of post-menopausal patients randomized to receive either standard whole breast irradiation (WBI), including hypofractionated options, versus accelerated partial breast irradiation (APBI). From December 2010 to July 2015, 1006 patients were enrolled in 34 French centers. Among the whole population, 28 patients who did not meet the final selection criteria or withdrew consent were excluded leading to a modified intention to treat analysis dataset of 978 patients (WBI: n = 488; APBI: n = 490). Median age (65y) and tumor stage pT1 (99%) rates were similar in both arms. Patients had conservative surgery with clip placement in the tumor bed. Clear margins (> 2mm) were observed in 99% of the patients. In both arms, 96-97% of the patients had negative sentinel lymph node biopsy. The median time interval between surgery and radiotherapy was 57d in WBI vs 62d in APBI. WBI schedules consisted of 50 Gy in 25 fr+16 Gy (n = 212) or 40 Gy in 15 fr (n = 156) or 42.5 Gy in 16 fr (n = 120). APBI arm consisted of 38.5 Gy or 40 Gy in 10 fr, 2 fr/day. Overall, 94 patients from the APBI arm finally received standard WBI. For statistical considerations, SHARE trial, sponsored by UNICANCER (NCT01247233) is a non-inferiority randomized controlled trial comparing APBI versus WBI in terms of local control as primary objective. Secondary endpoints were severe toxicity (NCI-CTCAE v4 grade ≥ 2), and cosmetic results. For both outcomes, we estimated the cumulative incidences (CI) using Kalbfleish and Prentice method, considering disease relapse, secondary cancer or death as competing events. Treatment effect (APBI vs WBI) was estimated by cause-specific Hazard Ratios (cs-HR) from Cox models. Median follow-up was 5.8y (range, 0.13-9.5). The number of deaths was 27, and the number of local relapses was 8. Among the 978 patients, 582 and 396 had finally WBI and APBI, respectively. The rates of post-operative hematoma, edema and infection were low: 8-9%, 2%, 3-2%, respectively. When considering any type of severe toxicity, we observed a significant reduction rate in APBI compared to WBI: cs-HR = 0.73 (95% confidence interval: 0.61-0.88); p = 0.001, and 3-year CI of severe toxicity at 45% in WBI vs 36% in APBI arm. The difference was also in favor of APBI when considering breast skin toxicity alone: cs-HR = 0.55 (0.44-0.70), p<0.001 and 3-year CI at 36% in WBI vs 21% in APBI arm. Conversely, for breast other toxicities, WBI was found less toxic than APBI with a 3-year CI of 8% vs 15%, respectively. When considering cosmetic results, we observed no significant difference between the two arms in both evaluations by physicians and patients. Historically SHARE is the first APBI trial that included hypofractionated schedules in the standard arm. We report increased risk of severe toxicity and skin breast toxicity in standard arm as compared with APBI arm without any difference in terms of cosmetic results. Longer follow-up is needed. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Purpose Concomitant chemoradiation followed by brachytherapy is the standard treatment for locally advanced cervical cancers. The place of adjuvant hysterectomy remains unclear but tends to be limited to incomplete responses to radiotherapy or local relapse. The aim was to analyse the benefit from immediate salvage surgery following radiation therapy in incomplete responders. Methods Among the patients with locally advanced cervical cancer treated with concomitant chemoradiation followed by 3D image-guided adaptive brachytherapy and hysterectomy, cases with genuine macroscopic remnant, defined as at least 1 cm in width, were identified. Their clinical data and outcomes were retrospectively reviewed and compared to the patients treated with the same modalities. Results Fifty-eight patients were included, with a median follow-up of 4.2 years. After hysterectomy, 9 patients had macroscopic residual disease, 10 microscopic and the remaining 39 patients were considered in complete histological response. The 4-year overall survival and disease-free survival rates were significantly decreased in patients with macroscopic residual disease: 50 and 51% versus 92% and 93%, respectively. Intestinal grades 3–4 toxicities were reported in 10.4% and urinary grades 3–4 in 8.6% in the whole population without distinctive histological features. Planning aims were reached in only one patient with macroscopic residuum (11.1%). In univariate analysis, overall treatment time (> 55 days) and histological subtype (adenocarcinomas or adenosquamous carcinomas) appeared to be significant predictive factors for macroscopic remnant after treatment completion ( P = 0.021 and P = 0.017, respectively). In multivariate analysis, treatment time was the only independent factor ( P = 0.046, odds ratio = 7.0). Conclusions Although immediate salvage hysterectomy in incomplete responders provided a 4-year disease-free survival of 51%, its impact on late morbidity is significant. Efforts should focus on respect of treatment time and dose escalation. Adenocarcinoma might require higher high-risk clinical target volume planning aims. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Comparer les objectifs cliniques et la tolérance de la (chimio)radiothérapie chez des patients avec un carcinome épidermoïde du canal anal selon l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Il s'agissait d'une analyse en sous-groupe de la cohorte multicentrique, prospective et rétrospective, Anabase, menée par la Fédération française de cancérologie digestive (FFCD). Les objectifs cliniques incluaient la survie globale, la survie spécifique, la survie sans récidive, le contrôle locorégional, la survie sans colostomie, le taux de réponse à 4–6 mois et la toxicité aiguë et tardive sévère (de grade 3 ou plus). Les facteurs pronostiques des principaux objectifs cliniques ont été recherchés. Entre février 2016 et avril 2020, 1097 patients atteints d'un carcinome épidermoïde localisé traité par irradiation ont été inclus dans Anabase. Seuls les 488 patients avec un statut VIH connu ont été inclus dans cette analyse (86 patients positifs et 402 patients négatifs issus de 50 centres). Le suivi médian était de 35,8 mois. Les caractéristiques tumorales initiales étaient comparables dans les deux groupes (stades T, X2 = 0,32 et N, X2 = 0,54). Les patients VIH-positifs étaient plus jeunes (p < 0,01) et majoritairement de sexe masculin (p < 0,01). La majorité des patients a reçu une radiothérapie conformationnelle en modulation d'intensité (RCMI, 80,7 %) et une chimiothérapie concomitante (80,9 %). Les résultats sont résumés dans le Tableau 1 et montrent que les taux de survie globale, contrôle locorégional et de survie sans colostomie étaient significativement diminués chez les patients infectés par le VIH. Il n'existait pas de différence significative pour la réponse à 4-6 mois, les taux de survie sans récidive et de survie spécifique. La tolérance du traitement était similaire dans les deux groupes (47,7 % de toxicité aiguë de grade 3 ou plus chez les patients infectés par le VIH contre 45 % chez les patients non infectés, p = 0,65). Le sexe masculin, le statut OMS ≥ 1 et l'absence de réponse complète à 4–6 mois étaient associés à une survie globale diminuée en analyse uni- et multivariée. Les patients infectés par le VIH recevant une (chimio)radiothérapie pour un carcinome épidermoïde du canal anal avaient des taux de survie globale et sans colostomie inférieure à ceux des patients non infectés, ainsi qu'un contrôle locorégional moindre. La toxicité de ce traitement avec les techniques modernes d'irradiation conformationnelle avec modulation d'intensité n'était pas majorée chez ces patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude Dans notre institution, les cancers du pancréas localement évolués inopérables, en réponse ou stables après une première ligne de chimiothérapie, bénéficient d’une radiothérapie en conditions stéréotaxiques en clôture. Nous avons entrepris d’évaluer rétrospectivement la tolérance et les taux de contrôle local à 6 et 12 mois pour les patients traités par irradiation stéréotaxique pour un cancer du pancréas localement évolué. Matériel et méthode Le traitement a été réalisé en blocage inspiratoire profond sur un appareil Novalis TX® (Varian, Palo Alto) ou sur un appareil Cyberknife® (Accuray, Sunnyvale) avec un tracking de la lésion en temps réel après implantation de repères fiduciels sous écho-endoscopie. Nous avons rapporté la toxicité aiguë (survenant avant 3 mois) et tardive (après 3 mois) cotée selon la Common Terminology Criteria for Adverse Events v 4.0. Les probabilités de contrôle local à 6 mois et un an, de survie globale et de survie sans progression ont été évalués à compter de la première séance de radiothérapie. Résultats D’août 2015 à octobre 2017, 16 patients ont bénéficié d’une radiothérapie en conditions stéréotaxiques pour un cancer du pancréas localement évolué. Le suivi médian était de 12 mois. La dose délivrée était de 32,5 Gy en cinq fractions de 6,5 Gy pour 11 patients et 30 Gy en cinq fractions pour cinq patients. Trois patients (18 %) ont souffert d’une toxicité aiguë de grade 2, aucune toxicité aiguë ou tardive de grade 3 ou plus n’a été rapportée. Les probabilités de contrôle local à 6 mois était de 78 % et il était à un an de 56 %. Les probabilités de survie globale et sans progression à un an étaient respectivement de 88 % et 18 %. Dans quatre cas (25 %) la radiothérapie a permis d’obtenir un effet antalgique. Conclusion Ces résultats sont en accord avec les données de la littérature. La radiothérapie stéréotaxique pancréatique présente l’avantage d’un traitement court et bien toléré avec un fractionnement prudent de 30 à 32,5 Gy en cinq fractions. La probabilité de contrôle local à un an était de 55 % et les récidives se font plus fréquemment et précocement sur le mode métastatique. Le faible taux de toxicité tardive doit être interprété avec prudence étant donné le faible recul disponible. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude L’irradiation pelvienne adjuvante améliore le taux de contrôle locorégional des cancers de l’endomètre de stade I à risque intermédiaire-haut de stade III. La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) tend à remplacer la technique conformationnelle tridimensionnelle utilisée dans les études de référence. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité et la tolérance de la radiothérapie pelvienne conformationnelle adjuvante, avec ou sans modulation d’intensité, chez des patientes traitées pour un cancer de l’endomètre. Matériel et méthode Toutes les patientes traitées pour un cancer de l’endomètre par irradiation adjuvante pelvienne entre 2008 et 2015 dans notre service ont été incluses. L’impact de la technique sur le contrôle local, la survie sans progression, la survie globale et la tolérance a été évalué. Résultats Parmi les 83 patientes incluses, 47 ont été traitées sans modulation d’intensité et 36 avec, sans différence significative dans les caractéristiques entre les deux groupes. La dose médiane délivrée était de 45 Gy (extrêmes : 41,4–55 Gy). Vingt-quatre patientes (29 %) ont reçu ensuite une curiethérapie vaginale de bas débit de dose avec une dose médiane de 15 Gy (extrêmes : 10–20 Gy). Le suivi médian était de 50 mois. À 5 ans, le taux de contrôle locorégional était de 94,5 % et celui de survie sans progression de 68 %. Il n’y avait pas de différence significative entre la radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle et la RCMI en termes de survie avec un taux de survie globale respectivement à 5 ans de 75 % et 78 %. En analyse multifactorielle, un âge > 68 ans, un stade supérieur à T1 et un grade 3 étaient indépendamment associés à une survie sans progression et une survie globale raccourcies. Sept patientes (8,4 %) ont souffert d’une toxicité gastro-intestinale de grade 3–4 : cinq patientes (10,6 %) après radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle et deux (5,4 %) après RCMI. Un cas (1,2 %) de toxicité de grade 3 tardive a été observé. Conclusion La RCMI semble une technique sûre pour le traitement du cancer de l’endomètre, sans différence en terme d’efficacité et une tendance à une diminution des effets indésirables digestifs. Des études prospectives à long terme sont nécessaires pour confirmer ces résultats. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude Évaluer l’impact de l’hystérectomie de clôture après chimioradiothérapie et curiethérapie adaptative guidée par l’image dans les cancers du col utérin localement évolués. Établir des relations dose-effets pour le rectum et la vessie en fonction de la réalisation ou non d’une hystérectomie. Matériel et méthode Deux cohortes de patientes prises en charge par chimioradiothérapie pelvienne suivie d’une curiethérapie adaptative guidée par l’image ont été identifiées, différant par la réalisation d’une hystérectomie. Les inclusions étaient limitées aux tumeurs de stade, selon la classification de la Fédération internationale de gynécologie obstétrique (Figo) I–II. Des tests du Log-rank ont été utilisés pour comparer les survies et des analyses probit pour étudier les relations dose-effet. Résultats Les deux cohortes comprenaient respectivement 54 patientes dans le groupe ayant eu une hystérectomie et 157 patients dans le groupe exclusivement irradié. Elles étaient bien équilibrées, sauf pour le suivi, plus long dans la cohorte ayant eu une hystérectomie et le recours à la TEP-scanographie dans le bilan initial, plus fréquent dans la cohorte exclusivement irradiée. Bien que les rechutes locales aient été moins fréquentes dans le groupe exclusivement irradié, les taux de survie sans maladie et globale à 5 ans ne différaient pas. Le taux d’incidence cumulée de morbidité sévère tardive à 5 ans était significativement supérieur dans la cohorte ayant eu une hystérectomie : 22,5 % contre 6,5 % ( p = 0,016). Des effets dose-volume ont été observés pour la vessie, avec une différence de 24 Gy entre les seuils correspondant à une probabilité de morbidité sévère de 10 %. L’objectif de planification de 85 Gy correspondait à un taux de contrôle local de 93,3 % dans la cohorte exclusivement irradiée et à une probabilité de 77,3 % d’obtenir une bonne réponse histologique dans le groupe ayant eu une hystérectomie. Conclusion L’hystérectomie de clôture a été responsable d’une augmentation de la morbidité tardive sévère sans bénéfice en termes de taux de survie globale ni sans récidive. Sa réalisation déséquilibre la relation dose-effet établie de la vessie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]