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Valentina Forni, Grégoire Wuerzner, Menno Pruijm, Michel BurnierService of Nephrology and Hypertension, Department of Medicine, Centre Hospitalier Universitaire Vaudois, Lausanne, SwitzerlandAbstract: In this review, we discuss the pharmacological and clinical properties of irbesartan, a noncompetitive angiotensin II receptor type 1 antagonist, successfully used for more than a decade in the treatment of essential hypertension. Irbesartan exerts its antihypertensive effect through an inhibitory effect on the pressure response to angiotensin II. Irbesartan 150–300 mg once daily confers a lasting effect over 24 hours, and its antihypertensive efficacy is further enhanced by the coadministration of hydrochlorothiazide. Additionally and partially beyond its blood pressure-lowering effect, irbesartan reduces left ventricular hypertrophy, favors right atrial remodeling in atrial fibrillation, and increases the likelihood of maintenance of sinus rhythm after cardioversion in atrial fibrillation. In addition, the renoprotective effects of irbesartan are well documented in the early and later stages of renal disease in type 2 diabetics. Furthermore, both the therapeutic effectiveness and the placebo-like side effect profile contribute to a high adherence rate to the drug. Currently, irbesartan in monotherapy or combination therapy with hydrochlorothiazide represent a rationale pharmacologic approach for arterial hypertension and early-stage and late-stage diabetic nephropathy in hypertensive type II diabetics.Keywords: AT1 receptor blockers, renin-angiotensin-aldosterone system, heart, renal, arterial, hypertension

Background and Aim: Blood pressure displays a seasonal pattern. Whether this pattern is related to high sodium and/or low potassium intakes has not been investigated. We assessed if sodium and potassium consumption present a seasonal pattern. We also simulated the impact of seasonality of sodium consumption on systolic blood pressure levels.Methods and Results: Data from three Swiss population-based studies (n = 2845). Sodium and potassium consumption were assessed by urinary excretion using 24 h urine collection. Seasonality was assessed using the cosinor model and was adjusted for study, gender, age, body mass index, antihypertensive drug treatment, urinary creatinine and atmospheric relative humidity. The effect of sodium variation on blood pressure levels was estimated using data from a recent meta-analysis. Both sodium and potassium excretions showed a seasonal pattern. For sodium, the nadir occurred between August and October, and the peak between February and April, with a multivariate-adjusted seasonal variation (difference between peak and nadir) of 9.2 mmol. For potassium, the nadir occurred in October and the peak in April, with a multivariate-adjusted seasonal variation of 4.0 mmol. Excluding participants on antihypertensive drug treatment or stratifying the analysis by gender cancelled the seasonality of sodium consumption. The maximum impact of the seasonal variation in sodium consumption on systolic blood pressure ranged from 0.4 to 1.1 mm Hg, depending on the model considered.Conclusion: Sodium and potassium consumptions present specific seasonal variations. These variations do not explain the seasonal variations in blood pressure levels. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Reported here is the case of a 22-year-old man who developed pneumonia with unusual pathogens after a near-drowning incident. On day 7 following admission,Rhizopusspp. andAspergillus fumigatuswere cultured from the patient’s bronchoalveolar lavage fluid. One week later, sputum cultures revealedN. cyriacigeorgicias well asN. farcinica. The patient recovered fully after prolonged therapy with liposomal amphotericin B, amikacin, meropenem and cotrimoxazole. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Les données concernant l’adéquation de la dialyse concernent essentiellement le cadre ambulatoire des patients dialysés chroniques stables. Lors d’une hospitalisation, la dialyse pourrait être moins « adéquate » en raison des contraintes diverses inhérentes au cadre hospitalier. Cette étude a évalué l’adéquation de la dialyse dans une cohorte prospective pilote de patients hémodialysés chroniques hospitalisés. Patients et méthodes Les paramètres des sessions d’hémodialyse et des données cliniques et biologiques ont été recueillis lors de 146 sessions, chez 17 patients hémodialysés chroniques hospitalisés à 22 reprises au CHU de Lausanne (CHUV), de novembre 2015 à avril 2016. Ces données ont été comparées aux cibles reconnues d’adéquation de la dialyse et aux données ambulatoires des mêmes patients jusqu’à 2 mois avant hospitalisation ( n = 255 sessions). Les patients hospitalisés pour un problème d’accès vasculaire ont été exclus. Résultats Les valeurs moyennes des formules d’adéquation de la dialyse atteignent les standards requis pour le taux de réduction de l’urée (75,5 % ± 5,5 DS), le spKt/V (1,65 ± 0,26) et le eKt/v (1,49 ± 0,23). Par contre, les taux moyens d’hémoglobine (Hb) (98 g/L ± 19) et d’albumine (33,4 g/L ± 3,3) sont inférieurs aux cibles recommandées. Au total, 41 % des patients ont un temps de dialyse < 240 min (moyenne : 227 min ± 18), 23 % ont une ultrafiltration horaire moyenne par kilogramme > 10 mL/kg/h (moy. : 8 mL/kg/h ± 2,9) et le taux de catabolisme protéique normalisé (nPCR) est < 1,2 g/kg/j chez 86 % (moy. : 0,86 g/kg/j ± 0,26). En comparant les résultats hospitaliers à ceux ambulatoires, des différences sont observées pour les moyennes : du nPCR (Δ −0,13 g/kg/j, p = 0,02), de l’Hb pré-dialyse (Δ −16,5 g/L, p = 0,01), du taux de prescription de dialyse non atteint (Δ −8 %, p = 0,04), de prise de poids interdialytique de > 4 kg (Δ −8,4 %, p = 0,01), de coagulation du circuit (Δ +4,5 %, p = 0,01). Discussion Dans cet échantillon pilote de patients hospitalisés, l’adéquation de la dialyse est en moyenne satisfaisante, si l’on se réfère aux cibles d’adéquation existantes pour l’ambulatoire. Toutefois, il existe une marge d’amélioration pour certains paramètres : temps de dialyse, ultrafiltration horaire, Hb, nPCR. Conclusion Chez les patients hémodialysés chroniques, il est possible d’obtenir des résultats d’adéquation satisfaisants lors d’une hospitalisation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Les apnées obstructives du sommeil (AOS) sont fréquentes chez les patients en hémodialyse (HD). L’augmentation des résistances des voies aériennes supérieures causant des AOS est d’origine multifactorielle, mais le déplacement volémique nocturne des membres inférieurs vers la région cervicale joue un rôle important dans ce phénomène. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la soustraction liquidienne sur la sévérité des AOS chez les patients en HD. Patients et méthodes Étude interventionnelle, randomisée, non contrôlée. Dix-sept patients atteints d’AOS modérées-sévères ont été investigués par 2 polysomnographies nocturnes (PSG) consécutives, avant et après HD. L’état hydrique global, l’état d’hyperhydratation, le volume d’eau des jambes ont été évalués par bioimpédance pré- et post-PSG. La circonférence cervicale a été mesurée pré- et post-PSG. Résultats L’index moyen (SD) des apnées-hypopnées obstructives par heure (OAIH) était de 46,8 (± 22,0)/h. Le volume d’eau des jambes diminuait de 10,3 (± 1,9) L le soir à 9,3 (± 1,8) L le matin, avec un déplacement volémique nocturne de 1,0 (± 0,5) L ( p < 0,001). En parallèle, la circonférence cervicale augmentait de 0,8 (± 1,1) cm ( p < 0,001). Le volume déplacé était positivement corrélé avec la sévérité de l’hyperhydratation. L’HD a permis de réduire l’état d’hyperhydratation de 0,9 (± 1,1) L ( p < 0,01) et le volume d’eau nocturne déplacé de 0,5 (± 0,3) L ( p < 0,001). Chez l’ensemble des sujets, l’index des AOS n’était pas différent en post-HD, mais il s’est nettement amélioré (–19,3 %, p < 0,01) chez les 12 patients chez lesquelles l’HD a permis une réduction de la surcharge liquidienne : en moyenne –1,43 (± 0,77) L ( p < 0,001). Discussion et conclusion La surcharge liquidienne et le déplacement volémique nocturne des membres inférieurs vers la région cervicale influencent la sévérité des AOS chez les patients hémodialysés en surcharge hydrique. Le bilan hydrique négatif obtenu par hémodialyse permet de réduire le volume d’eau déplacé et d’améliorer la sévérité des AOS chez les patients en surcharge volémique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Il y a peu de données sur la prévalence du syndrome d’apnées du sommeil (SAS) chez les patients en hémodialyse chronique intermittente (HD), et la plupart des études ont utilisé des questionnaires comme outil de dépistage. Nos objectifs étaient d’évaluer la prévalence des apnées du sommeil dans une population européenne en HD avec des enregistrements nocturnes, d’évaluer la valeur prédictive des outils de dépistage classiques et de développer un nouvel algorithme de dépistage spécifique. Patients et méthodes Étude observationnelle transversale. Les patients de 6 centres de HD en Suisse francophone ont été dépistés. Deux questionnaires utilisés pour le dépistage du SAS ont été soumis à chaque patient. L’index d’Apnée-Hypopnée (AHI) a été évalué par polygraphie nocturne à domicile. La population a été divisée en 2 sous-groupes pour développer et valider un nouvel outil de dépistage. Résultats Cent quatre patients ont terminé l’étude. Au total, 86 % avaient un SAS (AHI > 5/h), dont 56 % un SAS modéré-sévère (AHI > 15/h). Dix-neuf pour cent des sujets avec un SAS modéré-sévère avaient un diagnostic préalable et 10 % d’entre eux étaient déjà traités. Les questionnaires de dépistage classiques ont donné des résultats médiocres, avec une sensibilité/spécificité de 52/54 % pour le questionnaire de Berlin et de 85/54 % pour le STOP-BANG. L’âge > 70 ans, la circonférence cervicale > 40 cm et un temps en thérapie de substitution rénale > 10 ans ont été identifiés comme les meilleurs facteurs de prédiction d’un SAS modéré-sévère et ont été utilisés pour développer un nouveau algorithme de dépistage. Le nouveau score a montré une sensibilité/spécificité de 91 %/71 %. Discussion et conclusion Dans la population de HD, nous avons observé une haute prévalence du SAS, sous-diagnostiqué et sous-traité. Les outils de dépistage et les facteurs de risque classiques de la population générale ne permettent pas un dépistage fiable du SAS en HD. Nous avons développé et validé un algorithme de dépistage simple pour identifier les patients nécessitant des investigations supplémentaires. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction L’excrétion urinaire de la créatinine est utilisée, entre autres, comme marqueur de l’exhaustivité du recueil des urines de 24 heures. Bien que largement utilisées, les valeurs de référence actuelles sont peu représentatives de la population générale européenne. L’objectif de cette étude est de développer et valider des valeurs de référence d’excrétion urinaire de la créatinine sur 24 h, spécifiques pour la population caucasienne adulte, basées sur les mesures anthropométriques, en utilisant 2 cohortes de population générale. Patients et méthodes Nous avons utilisé les données de deux études transversales de population indépendantes, qui prévoyaient une collecte d’urine de 24 h et la mesure de variables anthropométriques. Les données des sujets caucasiens adultes et avec un débit de filtration glomérulaire estimé (CKD-EPI) ≥ 60 mL/min/1,73 m 2 ont été retenus. Un modèle de prédiction de l’excrétion urinaire de la créatinine sur 24 h a été développé sur les 1137 participants du Swiss Survey on Salt et validé sur 998 sujets de la population du Swiss Kidney Project on Genes in Hypertension. Résultats L’excrétion urinaire moyenne de la créatinine était de 193 ± 41 μmol/kg/24 h chez les hommes et 151 ± 38 μmol/kg/24 h chez les femmes. Les valeurs étaient inversement corrélées avec l’âge, le poids corporel et l’IMC. Selon les valeurs de référence (177–221 μmol/kg/24 h pour les hommes et 133–177 μmol/kg/24 h pour les femmes), 56 % des collectes urinaires de notre population de dérivation auraient du être considérées comme erronées. Un modèle de régression incluant le sexe, l’IMC et l’âge comme variables explicatives a permis d’obtenir la meilleure prédiction. Discussion et conclusion Nous proposons une équation de prédiction de l’excrétion urinaire de la créatinine sur 24 h, développée et validée dans la population caucasienne générale, qui est basée sur des variables facilement disponibles comme le sexe, l’IMC et l’âge. Cette équation devrait aider les professionnels de la santé à évaluer l’exhaustivité du recueil des urines de 24 heures dans la pratique clinique quotidienne et dans les enquêtes épidémiologiques de population. [ABSTRACT FROM AUTHOR]