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Cette etude descriptive transversale de juillet a novembre 2012 a pour objectif de decrire la prise en charge de l’anemie chez les patients âges d’au moins 1 mois. Le traitement et l’analyse des donnees ont ete effectues par les logiciels CsPro et IBM SPSS 20.0. L’incidence de l’anemie sur 328 admissions est de 22,5 % (soit 74 cas) avec une frequence elevee dans la tranche de 1 a 5 ans (38,30 %) et 56,75 % des anemies etaient de sexe feminin. Parmi les causes d’anemies, le paludisme represente 68,90 % des cas suivi de l’infection a VIH/SIDA (17,60 % des cas). Entre temps, le CTA du VIH/SIDA de l’HRB a enregistre une file active moyenne mensuelle de 4796 patients dont 150 de moins de 15 ans (3,13 %). Le taux d’hemoglobine des patients anemies variait de 1,5 a 11 g/dl, avec une moyenne de 6,63 g/dL. L’anemie etait severe chez 47 patients (63,51 %) avec 44,6 % d’anemie microcytaire. A l’HRB, l’anemie severe constitue 4,1 % des principales causes de mise en observation aux urgences. Parmi les causes de ces anemies, la frequence de la drepanocytose etait de 32,43 % (soit 24 cas). L’automedication representait 41,90 % des cas. Le taux de reference des structures sanitaires peripheriques etant de 58,1 %. La frequence des dons de sang mensuels est de 98 par mois. Le taux de transfusion chez nos patients est de 71,6 % (53 patients) avec une moyenne de 2,5 poches de sang total par patients. Il ressort de cette etude, que malgre certaines insuffisances de prises en charge des anemies, l’issue de la prise en charge des patients a ete favorable dans 95,90 % des cas.

Cette etude, sujet d’une these de doctorat en pharmacie a l’UdM, a pour but de promouvoir la protection maternelle et infantile en milieu tropical. L’objectif etait de determiner en plus de la prevalence de certains marqueurs infectieux couramment depistes en CPN, celle du CMV (cytomegalovirus) a Bafoussam, Bangangte et Bangoua. Le depistage des infections dans le cadre de la PTME s’est fait a l’aide de TDR pour le depistage des marqueurs associes au VIH, VHC et au VHB et a l’Elisa pour la recherche de l’anticorps anti-CMV. Sur une population de 143 femmes enceintes recues en CPN durant la periode d’octobre a decembre 2015, 18 femmes (soit 12,6 % des cas) etaient depistees positives pour le VIH contre 14 femmes depistees positives pour l’Ag-HBs du VHB et l’anticorps anti-HCV de l’hepatite C (soit 9,79 %). La prevalence des anticorps IgG-CMV du CMV etait de 93 %. Sur les 165 femmes depistees positives pour differents marqueurs viraux, le taux de co-infection global etait de 17,58 % (soit 29 cas). Parmi elles, la co-infection VIH/CMV etait plus presente avec 16,04 % des cas. Il ressort de cette etude que certains facteurs socio-demographiques peuvent avoir un impact sur la prevalence de ces infections chez la femme enceinte. Mais, seul le niveau d’instruction etait significativement associe a la presence de ces infections chez la femme enceinte dans ces 3 aires de sante.

Cette etude transversale prospective par interview s’est effectuee d’avril a juin 2012 dans les etablissements scolaires et les formations sanitaires du district de sante de Bangangte dans le departement du NDE. Elle a pour but de cerner la perception du don de sang par les jeunes scolarises ainsi que les connaissances en pratique transfusionnelle du personnel des differentes structures hospitalieres de ce departement. Sur les 1025 individus enquetes, 90 donneurs de sang ont ete recenses (soit 8,7 %). Le bilan de sante gratuit (40 %) et la perspective d’un besoin en sang personnel a l’avenir (47,7 %) restent les principales motivations au premier don chez les enquetes. La crainte de transmission virale (44,3 %), la peur des aiguilles (40,1 %) sont evoques comme frein au don de sang. Certains donneurs ont cesse de donner pour cause de reaction physique (26,6 %) et manque de rappel apres le premier don (20 %). La creation d’un CNTS au Cameroun permettra de mettre en œuvre une bonne politique de mobilisation sociale au don de sang.

The authors performed a seroepidemiological survey of retroviral infections in three geographically and ethnically diverse rural areas of Guinea with the purpose of assessing and evaluating variations in the prevalence of HIV-1 HIV-2 and HTLV-I. The survey was conducted over six weeks in January and February 1992 in Samoe in the Forest Guinea Boulivel in the center of Middle Guinea and Koumbia in north Middle Guinea. 2285 individuals aged 2-97 years were surveyed: 928 in Samoe 543 in Boulivel and 814 in Koumbia. The participation rate was approximately 80% in Samoe and Koumbia but 30% in Boulivel due to their lack of understanding of the aims of the study. The study was therefore extended in the schools. Mean ages of the participants ranged 22.1-24.3 years. The prevalence of HIV infection was 1.3% in Koumbia and 0.7% in Samoe in the over 20 age group. HIV infection was found in neither Boulivel nor among participants younger than 20 years old. In Koumbia only HIV-2 infection was detected. In Samoe two men were infected with HIV-1 and one woman was coinfected with HIV-1 and HIV-2; they were not however relatives. Rates of HTLV-I infection were 0.5% 0.7% and 1.9% in Koumbia Boulivel and Samoe respectively with prevalence increasing significantly with age and being higher among women than among men. No evidence was found of infection with HTLV-II. Three cases of interspousal transmission and two cases of perinatal transmission were identified. These findings seem to point to the existence of a general spatial expansion of HIV infection linked to trucking routes and trucker migrations including seasonal labor migrations. Still low levels of HIV prevalence in Guinea however suggest that a concerted HIV prevention effort could avert an epidemic.

Le sang du donneur de sang contenant un Ac HBc mais seronegatif pour AgHBs pourrait transmettre le virus de l’hepatite B. Cette etude descriptive realisee a la banque de sang de l’hopital Laquantinie de Douala a pour but de determiner la prevalence de l’Ac HBc chez les donneurs de sang testes seronegatifs pour AgHBs. Les donneurs inclus sont testes negatifs pour les autres marqueurs d’ITTS (VIH, HCV, syphilis) a l’Elisa. La prevalence de l’Ac HBc chez les 250 donneurs inclus dans cette etude est de 57 %. La prevalence des anti-HBc est plus elevee chez les donneurs familiaux (59 %) que chez les donneurs benevoles (42,9 %), bien que statiquement non significative. Cette etude montre l’interet du depistage de l’anti-HBc chez les donneurs de sang et recommande de la completer par le depistage de l’ADN du virus de l’hepatite B circulant.

Cette etude a pour but d’explorer la necessite de la determination de l’hemogramme comme examen pre-don chez les donneurs de sang a l’Ouest du Cameroun. Elle concerne 127 donneurs de sang (volontaires et familiaux) rencontres lors des collectes de sang mobiles ou fixes effectuees par l’hopital regional de Bafoussam (HRB) et les cliniques universitaires des montagnes (CUM) de mai a octobre 2013. L’hemogramme a ete realise a l’aide d’un automate d’hematologie de type URIT-3000Plus Hematology Analyze et l’analyse des donnees sur Microsoft Excel 2007. L’âge moyen des donneurs est de 31,32 ans et la proportion de donneurs volontaires est de 30 % contre 70 % de donneurs familiaux. En definissant l’anemie a partir d’un taux d’hemoglobine inferieur a 11 g/dL on remarque que 28 % des donneurs sont anemies et l’anemie est hypochrome microcytaire chez 55,6 % de ces donneurs. Globalement, il y a une tendance a l’anemie chez les donneurs reguliers. L’analyse de la lignee blanche montre une leucopenie chez 14,96 % des donneurs et un cas d’ hyperleucocytose. Quant a l’analyse des donnees sur les plaquettes ont remarque une thrombopenie chez 3,14 % de donneurs et une thrombocytose chez 8 donneurs de sang (soit 6,29 % des cas). Cette etude recommande l’interet du dosage systematique de l’hemoglobine pre-don et la realisation periodique de l’hemogramme chez les donneurs volontaires de sang.

During 1994 and 1995, the prevalence of hepatitis C virus (HCV) and its genotypes were studied in several rural and urban populations in three West African countries: Guinea, Burkina Faso, and Benin. The following groups were screened for antibodies to HCV (anti-HCV): 459 villagers in the forest region of Guinea; 965 individuals in urban, suburban, and rural populations of the Bobo Dioulasso area, Burkina Faso; and 582 blood donors in Cotonou, Benin. In Benin, 60 patients with sickle cell anemia (30 with and 30 without history of multiple transfusion) and 13 hospital patients with liver disease were also tested. RT-PCR detection of HCV-RNA was carried out on all anti-HCV positive samples, followed by genotyping and sequencing of unrecognized subtypes. The prevalence rates of anti-HCV were 1.1% in the Guinean population group, 1.4% among blood donors in Benin, and 4.9% in residents of Burkina Faso. In patients with sickle cell anemia, five of the 30 polytranfused patients (17%) had anti-HCV, whereas none of the patients without a history of blood transfusion had anti-HCV (P0.05). Among the 13 patients with liver disease, five had anti-HCV, of whom four had history of blood transfusion. HCV-RNA was detected in 41 anti-HCV positive sera. All belonged to genotypes 1 or 2, with a high genomic diversity; 18 different subtypes were identified, including 2c, 2d, and 16 new subtypes. Such genetic diversity poses a challenge for vaccine development and also implies that HCV infection is long-established in these West African regions.