En France, la décentralisation des compétences en matière fluviale, entamée dès la fin des années 1980, ne donnait pas totale satisfaction. Aussi, une loi du 30 juillet 2003 est venue approfondir la décentralisation en permettant le transfert de la propriété du domaine public fluvial au profit de collectivités ou groupements de collectivités qui en feraient la demande. Cependant, si le transfert de propriété répond à la plupart des lacunes observées avec la première vague décentralisatrice, le dispositif mis en œuvre demeure profondément critiquable, notamment parce qu’il introduit une « balkanisation » du domaine public fluvial, en contradiction avec la cohérence hydraulique. In France, river powers decentralization began in the end of the 1980’s but it did not give complete satisfaction. So a law in date of the 30th of July 2003 came to deepen this decentralization, offering to voluntary local communities the transfer of public rivers ownership. But, even if this transfer of ownership fulfils most of the faults picked out from the first time of decentralization, the system used is deeply open to criticism, notably because it leads to a river liability “balkanisation”, which contradicts hydraulic coherence.