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Background: Cytokine release syndrome (CRS) is a common adverse event of CAR T cell or bispecific antibody (bsAb) therapy. Anti-IL6/IL6R drugs are used in the management of auto-immune diseases. Some reports showed increased risk of bacterial infection in this context. In onco-hematology, there are few data about the occurrence of infection after administration of an anti-IL6/IL6R for CRS. Methods: We retrospectively reviewed all consecutive patients treated in Gustave Roussy Cancer Campus between 2018 and 2021, who received anti-IL6/IL6R for CRS due to bsAb in phase I clinical trials or adoptive cellular therapy (ACT). We constituted a control group including all the patients treated in the same clinical trials or standard of care ACT, naïve of anti-IL6/IL6R. Results: Fifty-two patients have been included. In the anti-IL6/IL6R group (n = 26), five patients developed a grade 2 to 5 infection within a month after anti-IL6/IL6R treatment, including two grade 5 infections. In the control group (n = 26), only one patient had a grade 3 infection. The two patients who had grade 5 infections were treated for diffuse large B cell lymphoma (DLBCL), one with bsAb and the other with CAR T cell. Fifty percent (3/6) of DLBCL patients who received an anti-IL6/IL6R presented an infection, one of which was a grade 5. In solid tumor patients treated with bsAb and anti-IL6/IL6R, only one patient (/9, 11%) developed a grade 2 viral infection. Conclusion: It seems that the use of anti-IL6/IL6R in CRS secondary to bsAb administration in solid tumors patients does not significantly increase the risk of infection, as opposed to DLBCL patients where secondary infection might be a concern. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Urothelial carcinoma (UC) is the second most frequent urogenital malignancy with high incidence in the United States and Europe. Despite poor prognosis, new treatments have emerged with great efficacy and safety such as immune checkpoint inhibitors. Durvalumab, an anti Programmed Death Ligand 1, has been given breakthrough in UC in 2017 in patients who have disease progression during or following platinum-containing chemotherapy or who have disease progression [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé La toxicité digestive est fréquente 15 % des patients sous immunothérapie, et souvent observée dans les 3 premiers mois. Pour la prévenir il faudra informer les patients et soignants, rechercher : des facteurs de risques, des antécédents de maladies auto-immunes, et des nouveaux symptômes ou aggravation de symptômes existants. La diarrhée devra être surveillée (déshydratation, hypokaliémie). La réhydratation et le lopéramide pour les grades 1–2 suffiront, mais dès le grade 3 le traitement par immunothérapie devra être suspendu, le lopéramide stoppé, et la corticothérapie débutée. La coproculture ( Clostridium difficile ) devrait être effectuée dès le grade 3. La toxicité doit être confirmée par sigmoïdoscopie. Un à 5 % des cas donneront des colites inflammatoires perforées et il existe 1 % de décès liés aux complications digestives. Le bilan hépatique sera à faire avant chaque traitement pour éliminer une cytolyse. L’incidence de l’hépatotoxicité des immunothérapies est de 5 à 10 %, et dès le grade 2 l’immunothérapie devra être arrêtée et une corticothérapie débutée. Summary Digestive toxicity is common for 15 % of patients on immunotherapy, and often observed in the first 3 months. To prevent it, patients and caregivers should be informed, looking for: risk factors, a history of autoimmune diseases, and new symptoms or worsening of existing symptoms. Diarrhea should be monitored (dehydration, hypokalemia). Rehydration and loperamide for grades 1–2 will suffice, but at grade 3 treatment by immunotherapy should be suspended, loperamide stopped, and corticosteroid therapy started. Stool culture ( Clostridium difficile ) should be performed at grade 3. Toxicity should be confirmed by sigmoidoscopy. One to 5 % of cases will result in perforated inflammatory colitis and there is 1 % of deaths related to digestive complications. Liver assessment should be done before each treatment to eliminate cytolysis. The incidence of hepatotoxicity of immunotherapy is 5 to 10 %, and at grade 2 immunotherapy should be stopped and corticosteroid therapy started. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La réponse abscopale est un phénomène rare, communément défini par l'observation d'une réponse objective mais à distance du site tumoral irradié. Notre objectif était d'examiner l'incidence de la réponse abscopale chez les patients atteints de mélanome métastatique nécessitant une radiothérapie palliative. Les dossiers des patients atteints de mélanome métastatique pris en charge entre janvier 1998 et février 2020 dans quatre centres de radiothérapie ont été analysés. Les patients présentant une résistance primaire ou secondaire aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire ou sans traitement systémique, nécessitant une radiothérapie palliative ont été inclus. Les critères d'exclusion étaient la radiothérapie cérébrale et les traitements anti-BRAF antérieurs ou concomitants. La réponse abscopale était définie comme une réponse objective selon RECIST et/ou iRECIST pour au moins une métastase non irradiée à distance (≥ 1 cm) de la lésion irradiée. Le critère d'évaluation principal était le taux de réponse abscopale. Les critères secondaires étaient la durée de survie globale, de survie sans progression, le taux de contrôle local et la toxicité évaluée par les CTCAE v5. Au cours de la période considérée, 118 patients ont été pris en charge pour un mélanome métastatique nécessitant une radiothérapie palliative extracrânienne. Quinze patients ont présenté une réponse abscopale (soit 12,7 %). Les lésions irradiées étaient régressives ou stables chez 87,3 % des patients après la radiothérapie. Avec un suivi médian de 7,7 mois (intervalle : 0,2 à 242,2 mois), les durées médianes de survie sans progression et de survie globale après la radiothérapie étaient respectivement de 3,6 mois (intervalle de confiance à 95 % [IC 95 %] : 2,7–4,4 mois) et de 8,5 mois (IC 95 % : 4,3–12,6 mois) et étaient significativement plus longues chez les patients ayant présenté une réponse abscopale par rapport à ceux qui n'en avaient pas présenté : 28 contre 6,6 mois (p < 0,01) et 3,2 mois contre non atteint. Aucune toxicité de grade supérieur ou égal à 2 n'a été rapportée. Les patients ayant développé une réponse abscopale étaient majoritairement pris en charge par immunothérapie (93,3 % contre 55,9 %, p = 0,02), avaient un nombre plus élevé de métastases irradiées de façon concomitante (au moins deux) (hazard ratio [HR] : 16,85 ; p < 0,01) et un taux plus élevé d'événements inflammatoires d'origine infectieuse durant la radiothérapie (HR : 403,45 ; p < 0,01). La réponse abscopale après la radiothérapie d'un mélanome métastatique est un phénomène peu courant mais semble influencer le pronostic. Elle pourrait être favorisée par plusieurs irradiations concomitantes ou par une inflammation induite par une infection. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

The article reports that immune checkpoints (ICPs) constitute one of the most important mechanisms for regulating activation of the immune system. It mentions that the expression of ICPs on activated T cells down-regulates T-cell activation and proliferation, leading to termination of the immune response. It states that use of monoclonal antibodies to disrupt PD-1's ability to bind its ligands restores the T-cell functions.

L'immunothérapie par Inhibiteurs de Checkpoint (ICP) est indiquée dans un nombre croissant de pathologies onco-hématologiques et représente un espoir considérable pour les patients atteints de cancer, en permettant des réponses durables avec un profil de tolérance généralement meilleur que les autres traitements anticancéreux concentionnels. Ces immunothérapies sont longtemps restées contre-indiquées chez les patients atteints de maladies auto-immunes ou inflammatoires chroniques, devant un risque potentiel accru d'effets secondaires immunologiques et d'exacerbation de leur pathologie sous-jacente. La sclérodermie systémique (ScS) est une pathologie auto-immune et fibrosante dont certaines formes peuvent être associées au cancer, en particulier celles associées aux anticorps anti-ARN polymérase III [ARNpolIII]. La tolérance des ICP chez les patients ayant une ScS est inconnue. Cette étude vise à évaluer la tolérance des ICP chez les patients porteurs de ScS. Étude rétrospective, nationale (en France), des patients ayant un antécédent de ScS préalable et traités par un anti-PD1 ou un anti-PD-L1 en France, pour une indication onco-hématologique, sur la période 2013-2020. Le recrutement des patients a été réalisé via un appel à observation de la société nationale française de médecine interne (SNFMI), du Club Rhumatisme et Inflammation (CRI) et du groupe francophone de recherche sur la sclérodermie (GFRS). Dix-sept patients ont été inclus dans l'étude (10 femmes et 7 hommes) dont l'âge médian (extrêmes) était de 61 (34 - 82) ans. Les patients étaient traités pour un cancer pulmonaire (n = 13), ORL (n = 2), cutané (n = 1), colorectal (n = 1). Les patients étaient traités par anti-PD1 (n = 15) ou par anti-PD-L1 (n = 2). L'immunothérapie anti-PD1 ou PDL1 était donnée en monothérapie (n = 15) ou en combinaison avec une chimiothérapie cytotoxique (n = 2). La ScS était diagnostiquée en médiane (extrêmes) depuis 7,0 (0 - 30) années avant le diagnostic de cancer. Deux (12 %) patients avaient une ScS paranéoplasique avec anticorps anti-ARNpolIII. Les données de tolérances retrouvaient des effets secondaires immunologiques de grade I-II chez 11 (65 %), et seulement 1 patient (6 %) a présenté une toxicité endocrinologique de grade IV. Quatre des 17 patients (23,5 %) ont présenté une aggravation de leur ScS, avec une nouvelle atteinte d'organe chez 1 (5,9 %) des patients. Aucun patient n'est décédé d'un effet secondaire immuno-relié ou d'une évolution de la ScS au cours du suivi. La durée médiane (extrêmes) de suivi des patients depuis initiation du traitement était de 1,13 (0,08 - 3,2) ans. L'efficacité de l'immunothérapie restait comparable à celle observée en population générale pour les mêmes indications oncologiques : 9 patients ont présenté une réponse partielle à l'immunothérapie, soit un taux de réponse objective de 52,9 %. Au dernier follow-up, 8 patients (47 %) étaient décédés du fait d'une progression de leur maladie cancéreuse. Le profil de tolérance des inhibiteurs de checkpoint chez les patients ayant une sclérodermie systémique et traités pour un cancer semble acceptable, en concédant un taux de poussées de la sclérodermie qui survient chez un quart des patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Depuis l'autorisation, en 2011, de l'ipilimumab comme traitement dans le mélanome métastatique, des nombreux « immune checkpoint inhibitors » (ICIs) ont été développés et leur utilisation est de plus en plus large dans le domaine de l'oncologie. Les réactions adverses immunologiques (RAI) sont connues et des protocoles thérapeutiques pour chaque système/organe ont été développés. Du fait de taux de réponses élevés aux ICI, un nombre croissant de patients survit de manière prolongée grâce à ces traitements. Une nouvelle catégorie des patients est donc en train d'apparaître : « survivants à long terme » (SLT), et leur prise en charge est, pour le moment, inconnue. La question de survenue tardive de RAI à distance de l'arrêt de l'ICI se pose. En effet, commencent à être rapportés des cas de RAI après arrêt des ICIs. L'objectif de ce travail est de rechercher des RAI méconnus dans un groupe de patients SLT. Des patients adultes, traités dans un centre anticancéreux entre 2013 et 2017, ayant reçu la première perfusion minimum 2 ans avant la consultation, ont été inclus. Une évaluation clinique et paraclinique a été réalisée dans un service de médecine interne. L'évaluation paraclinique a inclus des examens biologiques (hémogramme, étude de la fonction rénale, ionogramme, bilan hépatique, bilan lipidique, BNP, CPK, phénotypage lymphocytaire, anticorps antinucléaires, électrophorèse des protides, bilan endocrinien, bandelette urinaire), des explorations cardiaques (électrocardiogramme, échocardiographie), pulmonaires (explorations fonctionnelles respiratoires), un fibroscan à la recherche d'une fibrose hépatique. Les patients ont eu par ailleurs une évaluation neuropsychologique. Seize patients (4 femmes et 12 hommes), avec un âge moyen de 58 ans, ont été inclus. Dix patients avaient un mélanome, 5 patients avaient une néoplasie pulmonaire et un patient avait un carcinome rénal. Les ICIs reçus étaient : ipilimumab (n = 6), un anti-PD-1 (n = 12) et un anti-PD-L1 (n = 3). Certains patients ont reçu deux ICIs, voire trois. Six patients ont reçu une chimiothérapie et cinq une thérapie ciblée antérieurement. Neuf patients ont eu des RAI de grade 2 ou plus pendant le traitement avec ICIs et cinq d'entre eux ont eu plus d'un système/organe atteint. Cinq patients ont reçu des corticoïdes dans le cadre du traitement des RAI. Neuf patients étaient en réponse complète lors de l'arrêt de l'ICI. Quatre patients recevaient toujours l'ICI. Le performance statuts des patients évalués était compris entre 0-1. Des symptômes étaient signalés lors de la visite par 13 patients, dix d'entre eux déclarant avoir plus de deux symptômes. Les symptômes étaient : atteinte cutanée (n = 8), dyspnée (n = 5), myalgies/arthralgies (n = 5). Deux patients étaient sous traitement morphinique. Un patient a été diagnostiqué avec une insuffisance surrénalienne, non diagnostiquée préalablement. Cinq patients avaient un ECG anormal, anomalie inconnue auparavant chez trois d'entre eux. Chez ces 5 patients, il n'y avait pas d'anomalie biologique ou échocardiographique. Un patient avait un dosage de BNP élevé, sans expression clinique ou paraclinique. L'évaluation par fibroscan retrouvait un score F2 pour un patient et un score F1 pour cinq patients. Les patients SLT restent symptomatiques pour la majorité. Des évaluations régulières par un interniste ou un spécialiste d'organe doivent être prévues en particulier pour surveiller les axes endocriniens. Une toxicité cardiaque tardive semble possible et justifie des investigations plus poussées, actuellement en cours chez ces patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Primary brain tumors are highly heterogeneous and current therapy confers only modest clinical benefit. There is a tremendous need for new therapeutic options and genomic profiling could help defining new strategies. Data from patients with advanced primary brain tumors enrolled in the prospective clinical trial MOSCATO at the Drug Development Department (DITEP) at Gustave Roussy Cancer Center were retrospectively reviewed. Multiple high throughput molecular techniques were used to identify genetic mutations: Next Generation Sequencing (NGS), comparative genomic hybridization array (CGHa) and Foundation one CDx (FMI). Matched therapy was decided accordingly for patients who had targeted molecular alterations. Between April 2016 and December 2018, 103 patients with primary brain tumors were enrolled. Median age was 48 years (range, 19-75), median number of previous systemic therapies was 2 (range, 0–5), 98% had an ECOG performance status 0 or 1. The most prevalent histology was glioblastoma (70 %). Ten patients were screen failure due to unavailability of tumor tissue and no possibility of new brain biopsy. Eighty-nine molecular analyses were successful (CGH: N = 45, NGS: N = 47, FMI: N = 42). Median time between consent and results was 49 days (range, 18-235). Tumor mutational burden (TMB) was available in 42 pts and was considered low (<6) in 33 patients. Altogether, 365 actionable alterations were detected: amplification (n = 82; 22.5 %), deletion (n = 76; 21%), mutation (n = 197; 54 %) and rearrangement (n = 10 ; 2.7 %). Most frequent alterations were: CDKN2A/2B (10%), EGFR (9.1%), TP53 (8.6%), TERT p (7.4%), PTEN (6.8%). Thirty patients (34%) were oriented to a matched therapy according to actionable alterations, five of them being treated with targeted therapies (BRAF inhibitor; n = 1, EGFR inhibitor; n = 1, mTOR inhibitor; n = 1, FGFR inhibitor; n = 1, TKI-VEGFR n = 1). Molecular profiling in patients with primary brain tumors is feasible and can lead to orientation in clinical trials and/or treatment with targeted therapies. However the reasons for the small number of patients finally treated are currently under investigations and will be presented at the conference. Christophe Massard. Institut Gustave Roussy. C. Baldini: Speaker Bureau / Expert testimony: BMS; Speaker Bureau / Expert testimony: Abbvie; Travel / Accommodation / Expenses: Roche; Travel / Accommodation / Expenses: Amgen; Speaker Bureau / Expert testimony: Sanofi. L. Verlingue: Speaker Bureau / Expert testimony: Adaptherapy; Speaker Bureau / Expert testimony: Pierre Fabre; Research grant / Funding (self): BMS. E. Angevin: Advisory / Consultancy: Merck; Advisory / Consultancy: GSK; Advisory / Consultancy: Celgene; Travel / Accommodation / Expenses: Abbvie; Travel / Accommodation / Expenses: Roche; Travel / Accommodation / Expenses: Sanofi; Travel / Accommodation / Expenses: Pfizer. A. Varga: Speaker Bureau / Expert testimony: Roche; Speaker Bureau / Expert testimony: Astra Zeeneca; Speaker Bureau / Expert testimony: MSD. S. Postel Vinay: Research grant / Funding (self): Merck; Research grant / Funding (self): Boehringer; Research grant / Funding (self): Roche; Research grant / Funding (self): AstraZeneca; Speaker Bureau / Expert testimony: Merck; Speaker Bureau / Expert testimony: AstraZeneca; Travel / Accommodation / Expenses: AstraZeneca. A. Gazzah: Travel / Accommodation / Expenses: Boehringer; Travel / Accommodation / Expenses: Novartis; Travel / Accommodation / Expenses: Pfizer; Travel / Accommodation / Expenses: Roche; Advisory / Consultancy: Novartis. R. Bahleda: Travel / Accommodation / Expenses: Taiho; Travel / Accommodation / Expenses: Janssen; Travel / Accommodation / Expenses: Pfizer; Travel / Accommodation / Expenses: Boehringer. A. Marabelle: Advisory / Consultancy: Roche; Advisory / Consultancy: Pierre Fabre; Advisory / Consultancy: Onxeo; Advisory / Consultancy: EISAI; Travel / Accommodation / Expenses: Bayer; Advisory / Consultancy: Genticel; Advisory / Consultancy: Rigontec; Advisory / Consultancy: Diachii; Advisory / Consultancy: Imaxio; Advisory / Consultancy: Sanofi; Advisory / Consultancy: BioNtech; Advisory / Consultancy: Corvus; Advisory / Consultancy: Deerfield; Advisory / Consultancy: Bioncotech; Research grant / Funding (self): Merus; Research grant / Funding (self): BMS; Research grant / Funding (self): Boehringer; Research grant / Funding (self): Transgene. V. Ribrag: Advisory / Consultancy, Travel / Accommodation / Expenses: BMS; Honoraria (self), Advisory / Consultancy: Pharmamar; Advisory / Consultancy: Incyte; Advisory / Consultancy: MSD; Advisory / Consultancy, Travel / Accommodation / Expenses: Roche; Advisory / Consultancy: Nanostring Technologies; Speaker Bureau / Expert testimony: Servier; Honoraria (self): Eisai. S. Champiat: Speaker Bureau / Expert testimony: AstraZeneca; Speaker Bureau / Expert testimony: BMS; Speaker Bureau / Expert testimony: MSD; Speaker Bureau / Expert testimony: Roche; Speaker Bureau / Expert testimony: Novartis; Speaker Bureau / Expert testimony: Janssen. J. Michot: Speaker Bureau / Expert testimony: BMS; Speaker Bureau / Expert testimony: AstraZeneca; Speaker Bureau / Expert testimony: Janssen. A. Hollebecque: Advisory / Consultancy: Amgen; Advisory / Consultancy: Spectrum Pharmaceuticals; Advisory / Consultancy: Lilly; Travel / Accommodation / Expenses: Servier; Travel / Accommodation / Expenses: Amgen; Travel / Accommodation / Expenses: Lilly; Speaker Bureau / Expert testimony: Bayer. J. Soria: Full / Part-time employment: Medimmune. C. Massard: Advisory / Consultancy: Amgen; Advisory / Consultancy: Astellas; Advisory / Consultancy: AstraZeneca; Advisory / Consultancy: Bayer; Advisory / Consultancy: Beigene; Advisory / Consultancy: BMS; Advisory / Consultancy: Celgene; Advisory / Consultancy: Debiopharm; Advisory / Consultancy: Roche/Genentech; Advisory / Consultancy: Lilly; Advisory / Consultancy: Ipsen; Advisory / Consultancy: Janssen; Advisory / Consultancy: Medimmune; Advisory / Consultancy: Novartis; Advisory / Consultancy: Pfizer; Advisory / Consultancy: Sanofi. All other authors have declared no conflicts of interest. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Les patients atteints de maladies auto-immunes ou inflammatoires (MAI) traitées par des inhibiteurs de check-points immunitaires (ICI) pour la prise en charge d’un cancer métastatique ou localement avancé sont intrinsèquement susceptibles de développer des effets indésirables immunologiques (irAE). Nous avons mené cette étude pour décrire et analyser la tolérance et l’efficacité des ICI chez les patients atteints de MAI. Patients et méthodes Nous avons mené une étude prospective décrivant et analysant l’efficacité et la tolérance des ICI chez les patients atteints de MAI inclus dans le registre REISAMIC (« Registre des événements indésirables sévères des anticorps monoclonaux immunomodulateurs en oncologie ») entre le 1er juin 2014 et le 31 décembre 2016. Nous avons comparé les survies sans irAE et globale ainsi que les taux de réponses objectives des patients ayant une MAI par rapport à des patients contrôles sans MAI. Résultats Nous avons décrit 54 patients atteints de MAI traités par ICI et analysé 45 d’entre eux inclus dans REISAMIC, qui ont été comparés à 397 patients contrôlés sans MAI. Les patients étaient atteints de mélanome dans 40 cas (74,1 %), de cancer pulmonaire dans 10 cas (22,2 %) et d’autre cancer dans 4 cas. Les MAI préexistantes étaient du vitiligo ( n = 17, 31,5 %), du psoriasis cutané ( n = 13, 32,5 %), des thyroïdites auto-immunes ( n = 8, 20 %), des syndromes de Sjögren ( n = 4, 10 %), des polyarthrites rhumatoïdes ( n = 4, 10 %), des cytopénies auto-immunes ( n = 3, 17,5 %), des spondyloarthrites ( n = 2, 5 %), des scléroses en plaques ( n = 2, 5 %) des maladies de Verneuil ( n = 2, 5 %), et chacune dans un cas : une myasthénie, une pseudopolyarthrite rhizomélique, une polyartérite noueuse, une sarcoïdose, un lupus cutané chronique, un diabète de type 1, un syndrome néphrotique idiopathique, une néphrite tubulo-interstitielle aiguë et un syndrome des abcès aseptiques. Dans 23 cas (42,6 %), les patients ont présenté, au moins, un irAE de grade 2. Treize irAE (57 %) étaient des poussées de la MAI préexistantes : nous avons observé des augmentations de psoriasis cutané, le développement d’une polyarthrite psoriasique avec un psoriasis cutanée pustuleux, des extensions de vitiligo, des hyperthyroïdies, des exacerbations de syndrome de Sjögren, une crise de myasthénie, une polyarthrite et une colite sévère avec abcès mésentériques. Onze patients ont développé des irAE qui n’étaient pas évocatrices de la MAI préexistante. Trente-trois patients (61,1 %) étaient vivants lors du dernier suivi avec un délai médian de 6,3 mois (intervalle 4,1–9,7 mois). Dix-neuf patients (35,2 %) poursuivaient l’ICI au dernier suivi avec un temps médian de 4,9 mois (intervalle 3,4–7 mois). La survie sans irAE était plus courte chez les patients atteints de MAI (médiane = 5,4 mois) par rapport aux patients sans MAI (médiane = 13 mois, p = 2,1,10–4). La survie globale chez les patients atteints de MAI n’était pas différente de celle observée chez les patients sans MAI ( p = 0,38). Nous n’avons pas observé de différence significative entre les taux de réponse objective chez les patients atteints de MAI (38 %) par rapport aux contrôles (28 %) (OR = 0,51, IC 95 % [−1,54–0,077] ; p = 0,098). Conclusion L’administration d’un anticorps monoclonal inhibiteur de check-points immunitaires à des patients atteints de MAI est associée à un sur-risque d’effets indésirables immunologiques. Cependant, dans cette étude la survie globale des patients atteints d’une MAI, ainsi que le taux de réponse objective aux traitements n’étaient pas différents de ceux des patients contrôlés. Ces éléments soulignent l’importance des réseaux de collaborations entre les médecins oncologues, spécialistes des organes et internistes pour améliorer la qualité des soins des patients. [ABSTRACT FROM AUTHOR]