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The Eastern Mediterranean is the most seismically active region in Europe due to the complex interactions of the Arabian, African, and Eurasian tectonic plates. Deformation is achieved by faulting in the brittle crust, distributed flow in the viscoelastic lower-crust and mantle, and Hellenic subduction, but the long-term partitioning of these mechanisms is still unknown. We exploit an extensive suite of geodetic observations to build a kinematic model connecting strike-slip deformation, extension, subduction, and shear localization across Anatolia and the Aegean Sea by mapping the distribution of slip and strain accumulation on major active geological structures. We find that tectonic escape is facilitated by a plate-boundary-like, trans-lithospheric shear zone extending from the Gulf of Evia to the Turkish-Iranian Plateau that underlies the surface trace of the North Anatolian Fault. Additional deformation in Anatolia is taken up by a series of smaller-scale conjugate shear zones that reach the upper mantle, the largest of which is located beneath the East Anatolian Fault. Rapid north–south extension in the western part of the system, driven primarily by Hellenic Trench retreat, is accommodated by rotation and broadening of the North Anatolian mantle shear zone from the Sea of Marmara across the north Aegean Sea, and by a system of distributed transform faults and rifts including the rapidly extending Gulf of Corinth in central Greece and the active grabens of western Turkey. Africa–Eurasia convergence along the Hellenic Arc occurs at a median rate of 49.8 mm yr–1 in a largely trench-normal direction except near eastern Crete where variably oriented slip on the megathrust coincides with mixed-mode and strike-slip deformation in the overlying accretionary wedge near the Ptolemy–Pliny–Strabo trenches. Our kinematic model illustrates the competing roles the North Anatolian mantle shear zone, Hellenic Trench, overlying mantle wedge, and active crustal faults play in accommodating tectonic indentation, slab rollback and associated Aegean extension. Viscoelastic flow in the lower crust and upper mantle dominate the surface velocity field across much of Anatolia and a clear transition to megathrust-related slab pull occurs in western Turkey, the Aegean Sea and Greece. Crustal scale faults and the Hellenic wedge contribute only a minor amount to the large-scale, regional pattern of Eastern Mediterranean interseismic surface deformation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Oblique convergence across Tibet leads to slip partitioning with the coexistence of strike-slip, normal and thrust motion on major fault systems. A key point is to understand and model how faults interact and accumulate strain at depth. Here, we extract ground deformation across the Haiyuan Fault restraining bend, at the northeastern boundary of the Tibetan plateau, from Envisat radar data spanning the 2001-2011 period.We show that the complexity of the surface displacement field can be explained by the partitioning of a uniform deep-seated convergence. Mountains and sand dunes in the study area make the radar data processing challenging and require the latest developments in processing procedures for Synthetic Aperture Radar interferometry. The processing strategy is based on a small baseline approach. Before unwrapping, we correct for atmospheric phase delays from global atmospheric models and digital elevation model errors. A series of filtering steps is applied to improve the signal-to-noise ratio across high ranges of the Tibetan plateau and the phase unwrapping capability across the fault, required for reliable estimate of fault movement. We then jointly invert our InSAR time-series together with published GPS displacements to test a proposed long-term slip-partitioning model between the Haiyuan and Gulang left-lateral Faults and the Qilian Shan thrusts. We explore the geometry of the fault system at depth and associated slip rates using a Bayesian approach and test the consistency of present-day geodetic surface displacements with a longterm tectonic model. We determine a uniform convergence rate of 10 [8.6-11.5]mm yr-1 with an N89 [81-97]°E across the whole fault system, with a variable partitioning west and east of a major extensional fault-jog (the Tianzhu pull-apart basin). Our 2-D model of two profiles perpendicular to the fault system gives a quantitative understanding of how crustal deformation is accommodated by the various branches of this thrust/strike-slip fault system and demonstrates how the geometry of the Haiyuan fault system controls the partitioning of the deep secular motion. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction La désinsertion de l’aiguille veineuse est une complication sévère à l’origine de morbi-mortalité en hémodialyse. Elle est très souvent imprévisible. La fréquence de cette complication est mal connue et sous-estimée. Notre centre lourd comprend 60 postes et assure environ 45 000 séances annuelles. Entre avril 2015 et mars 2016, 15 désinsertions d’aiguilles veineuses se sont produites soit 1 désinsertion pour 3035 séances. Quatre patients ont nécessité une prise en charge réanimatrice avec transfusions. Patients/Matériels et méthodes Les premiers événements ont fait l’objet de CREX. Un groupe de travail a ensuite été mis en place dans le cadre d’une EPP en mars 2016. Le travail a porté sur l’analyse du matériel (set de branchement), l’impact du changement récent de désinfectant, la révision des procédures de fixation des aiguilles, la rédaction et la diffusion d’un livret d’information pour les patients, l’instauration d’une consultation première ponction à visée éducative, la mise en place d’un outils spécifique de déclaration, la mise en place d’un groupe pluri-professionnel et la réalisation d’audits réguliers sur la qualité de la fixation basée sur la procédure et les recommandations. Les résultats des audits annuels ont été diffusés et chaque nouvel événement a fait l’objet d’une alerte et d’une analyse. Observation/Résultats En mars 2018, 66 IDE sur 73 ont été évaluées. Cent-douze branchements ont été audités et analysés : 50 % sur aiguilles métalliques, 50 % sur angiocath. La double cravate est présente dans 90 %, le petit pont dans 75 %, la boucle de sécurité dans 95 % et la procédure est connue des IDE dans 100 % contre respectivement 14 %,43 %, 89 % et 32 % en 2016. En outre le moniteur est du côté de l’abord vasculaire dans 100 % et un prolongateur est présent dans 91 % en présence d’un angiocath (Tableau 1). Discussion Le dispositif d’alerte a montré son efficience et a été étendu à d’autres structures de l’AURA. Ce programme montre l’impact favorable de l’autoévaluation dans l’amélioration des pratiques et la gestion des risques en hémodialyse. Il a permis de mobiliser et fédérer les équipes autour de cette problématique et plus largement de la gestion des abords vasculaires. Il démontre qu’il est possible de prévenir la désinsertion de l’aiguille veineuse par le strict respect des recommandations. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Introduction Les patients en hémodialyse présentent un risque 10 à 20 fois plus important d’arrêt cardiaque (AC) que la population générale. Le pronostic pourrait être amélioré par la formation des soignants aux gestes d’urgence. L’AURA Paris Plaisance prend en charge 320 patients chaque semaine en hémodialyse. Une équipe est dédiée à la formation du personnel soignant en utilisant des techniques pédagogiques basées sur la simulation. L’objectif de l’étude était d’évaluer les besoins en formation sur la prise en charge de l’AR dans le centre d’hémodialyse. Patients et méthodes Une équipe multidisciplinaire a rédigé un scénario décrivant un AR pendant une séance d’hémodialyse. Un questionnaire a recueilli le degré de confiance des soignants dans la prise en charge de l’AR ainsi que leur expérience et leur formation. Après un briefing rappelant les objectifs de la session et le scénario, 2 participants disposaient de 5 minutes pour prendre en charge l’AR d’un patient en hémodialyse : un mannequin de réanimation cardiorespiratoire simulant plusieurs rhythmes cardiaques ainsi qu’un défibrillateur semi-automatique et un masque ballon étaient présents dans la pièce. Les participants étaient évalués par deux observateurs utilisant une check-list établie selon les recommandations de l’European Resuscitation Council. Résultats Soixante-quatorze soignants ont été évalués de février 2018 à avril 2018 (81,7 % de femmes, 18,3 % d’hommes, répartis en 55,4 % d’infirmier(es), 36,5 % d’aides soignant(es), 4,1 % d’ASH et 4,1 % de brancardier(es)). Vingt et un pour cent étaient âgés de moins de 30 ans, 59 % de 40 ans et plus. Au total, 20,5 % déclarent n’avoir jamais reçu de formation à l’AR. Seuls 42 % avaient déjà utilisé un défibrillateur. De plus, 60,2 % s’estiment peu ou pas du tout confiant(es) pour dans la prise en charge de l’AR. 43,2 % d’entre eux estiment « absolument avoir besoin » d’une formation complémentaire sur l’AR. Les examinateurs ont noté que le massage cardiaque n’était pas conforme aux recommandations dans 46 % des cas. La technique de ventilation et la délivrance du choc électrique était non optimale chez plus de 70 % chez soignant(es). Discussion C’est la première étude évaluant par la simulation les compétences des soignants face à un AR en hémodialyse. Conclusion La simulation peut constituer un outil d’évaluation apprécié des soignants. Les informations recueillies permettent de cibler les soignants pouvant bénéficier d’une formation complémentaire et de produire un matériel pédagogique adapté aux besoins (vidéos, cours). La standardisation de la simulation permettra de reproduire régulièrement cette évaluation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]