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This essay assesses the diverse methods adopted by directors who film stage plays in order to produce an effect of presence. Mise-en-scène, the ontology of the filmic image, the many interpretations of presence occurrences, connections between the stage and the screen publics, are some of the elements examined. The analysis closes with a plea in favor of film-theater., Cet essai évalue les diverses méthodes qu’adoptent les créateurs de captations et de films réalisés à partir de spectacles scéniques afin de produire un effet de présence. La mise en scène, l’ontologie de l’image filmique, la pluralité d’interprétations des manifestations de présence, les connexions entre publics de la salle de théâtre et ceux de l’écran, font partie des éléments examinés. L’analyse conclut avec un plaidoyer pour le film-théâtre.

This article discusses Camille Cottin’s star image, considering more specifically what was at stake in her 2019 performance in Mouche, the French remake of British tragicomedy TV series Fleabag created by Phoebe Waller-Bridge. The framework of this remake and the transposition of Cottin in the character played by Waller-Bridge offers a discussion on the representation of female sexuality and gender through the main character of Mouche and Fleabag. It argues that the nexus of Cottin’s gendered stardom both meets and transgresses the ideals of the cinematic type of the Parisienne, which may lead to think that Cottin was the perfect fit to be the French version of Fleabag. However, as Mouche, her persona gestures toward the projection of a female subjectivity that escapes inscription into the French cultural imagination and social practices. Drawing from theories of the abject and the female grotesque as a subversive strategy to challenge gendered expectations in Fleabag, this article sheds light on how effectively this is transposed to Cottin’s version of the character. It also considers how the strategy of breaking the fourth wall, which creates a personalised connection with the character of Fleabag, mimics the personalised and intimate connection to celebrities that social media now offers. The article suggests that Cottin’s on-screen persona competes with her star image, threatening to eradicate the space of spectatorial jouissance necessary for the processes of cinematic identification and intimate connection. Cet article se penche sur la persona de Camille Cottin, en s’intéressant notamment aux enjeux de sa performance dans Mouche (2019), le remake français de la série tragi-comique britannique Fleabag, créée par Phoebe Waller Bridge. Une comparaison entre les deux séries nous permet notamment d’explorer les représentations de genre qu’elles véhiculent. Le fait que l’image de Camille Cottin corresponde au type de la Parisienne tout en le transgressant laisse penser qu’elle est l’actrice parfaite pour incarner la version française du personnage de Fleabag. Cependant, en tant que Mouche, la star tend vers une féminité en décalage avec le contexte et l’imaginaire culturels français. Après avoir montré comment Fleabag utilise l’abject et le grotesque féminins pour subvertir les attentes genrées, l’article met en lumière les limites de la transposition de cette stratégie subversive au personnage incarné par Cottin. Enfin, il examine comment la rupture du quatrième mur – qui, en imitant le rapport intime avec les célébrités qu’offrent aujourd’hui les réseaux sociaux, crée un lien personnalisé entre le public et le personnage de Fleabag – pour suggérer que le personnage joué par Cottin rivalise ici avec son image de star, menaçant d’éradiquer l’espace de jouissance spectatorielle nécessaire au processus d’identification.

Parmi les transgressions narratives, la métalepse s’est déployée sur tous les médias, jusqu’à occuper une place prépondérante dans les récits vidéoludiques. Désormais, son omniprésence interroge la possibilité qu’elle produise encore un quelconque sentiment de transgression. Serait-elle à reléguer dans les usages conventionnels du jeu vidéo ? Cette contribution s’appuiera sur plusieurs disciplines (études littéraires, cinématographiques, narratologiques, ludologiques, communicationnelles et didactiques) pour mettre de côté les métalepses purement fonctionnelles du jeu vidéo et s’attacher à différentes formes articulant ludique et narratif. Après avoir présenté le concept de métalepse dans une première partie, la seconde partie s’intéressera à une transgression dite du « 4e mur ». Expression fréquemment utilisée, il s’avèrera qu’elle est non seulement héritée des médias antérieurs – et donc peu spécifique au jeu vidéo –, mais surtout qu’elle masque une diversité de procédés. Sur la base d’un corpus d’une vingtaine de jeux, la dernière partie valorisera des métalepses trop peu mises en lumière, si ce n’est impensées. En dépit de leur faible popularité actuelle, celles-ci pourraient bien renouveler le sentiment de transgression d’antan, tout en participant à la modernité du média jeu vidéo. Among the narrative transgressions, the metalepsis has spread over all the media, until occupy a prominent place in video games. Henceforth, its omnipresence questions about the possibility that it still produces any sense of transgression. Would it be relegated to the conventional uses of video games? Based on several disciplines (literary, cinematography, narratology, game studies, communication and didactic studies), this contribution will put aside the purely functional metalepsis of video games to focus on different forms which articulate playful and narrative. After presenting the concept of metalepsis in the first part, the second one will discuss a transgression known as the “fourth wall”. It will be shown that this frequently used expression is not only inherited from previous media – and therefore not specific to video games – but that it masks above all a variety of processes. From a corpus of twenty games, the last part will focus on some metalepsis not well-known, if not thought out. In spite of their current low popularity, these metalepsis could well renew the feeling of transgression while participating in the modernity of the video games.