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International audience; The processes underlying environmental, economic, and social unsustainability derive in part from the food system. Building sustainable food systems has become a predominating endeavor aiming to redirect our food systems and policies towards better-adjusted goals and improved societal welfare. Food systems are complex social-ecological systems involving multiple interactions between human and natural components. Policy needs to encourage public perception of humanity and nature as interdependent and interacting. The systemic nature of these interdependencies and interactions calls for systems approaches and integrated assessment tools. Identifying and modeling the intrinsic properties of the food system that will ensure its essential outcomes are maintained or enhanced over time and across generations, will help organizations and governmental institutions to track progress towards sustainability, and set policies that encourage positive transformations. This paper proposes a conceptual model that articulates crucial vulnerability and resilience factors to global environmental and socio-economic changes, postulating specific food and nutrition security issues as priority outcomes of food systems. By acknowledging the systemic nature of sustainability, this approach allows consideration of causal factor dynamics. In a stepwise approach, a logical application is schematized for three Mediterranean countries, namely Spain, France, and Italy.

À l’échelle des territoires, le débat autour du développement territorial fait écho à la montée en puissance de nouveaux besoins en termes d’observation sociale et d’évaluation. Une telle réflexion se nourrit également des travaux menés à différentes échelles pour promouvoir le bien-être, repenser la richesse et concevoir une organisation socio-économique plus respectueuse des êtres humains et de l’environnement. Elle amène à s’interroger, dans le sillage du rapport Stiglitz-Sen ou de la loi récente d’Éva Sas, sur les indicateurs à construire pour "compter ce qui compte".

International audience; Highlights • We emphasize the end of the boom-and-bust development pattern in the Brazilian Amazon. • Deforestation and socioeconomic development follow an inverted U-shape relationship. • Household incomes are greater in stabilized areas than in areas undergoing deforestation. • Environmental governance efforts fostered the emergence of EKC. Abstract Socioeconomic development in the Brazilian Amazon is currently reaching national averages although deforestation activity has been declining for a decade. As a consequence, recent studies rejected the widely agreed boom-and-bust development hypothesis that deforestation first generates an economic boom, which is then followed by a collapse as forest resources are depleted. Here, we confirm these studies that there is no boom-bust cycle and suggest that a new pattern of relationship between deforestation and socioeconomic development has emerged following an environmental Kuznets curve (EKC). In this scenario, environmental degradation increases in the early stages of economic development and decreases in later stages as the economy develops and wellbeing increases. To validate this assumption, we conducted the first sub-municipal analysis of socioeconomic development and deforestation in the Brazilian Amazon for the 2000–2010 period. Our results confirm the emergence of an EKC relationship with a turning point beyond which socioeconomic growth does not appear anymore to be a driver of deforestation. We also emphasize that areas subjected to active deforestation in 2010 present lower socio-Author manuscript version economic indicators than stabilized areas, pointing to the precarious socioeconomic situation of areas still undergoing active deforestation. We put these results in perspective by considering Brazilian efforts to ensure a transition in environmental governance with the objective of promoting land use sustainability through control of deforestation at the same time as supporting socioeconomic development.

International audience; Face aux difficultés d’observation locales et prenant acte des apports et méfaits du chiffre dans les manières de gouverner, un collectif grenoblois composé d’acteurs de la politique de ville et d’universitaires, a mis en place une démarche de construction locale alternative d’Indicateurs de Bien-être Soutenable Territoriales (IBEST). Cherchant à analyser différemment leurs territoires d’intervention en se situant de manière explicite dans la lignée des travaux sur les nouveaux indicateurs de richesse, le projet vise la mise en place d’une démarche d’observation locale reproductible et au service de l’action publique. C’est à une analyse réflexive de la démarche sous-tendant le projet IBEST, à laquelle nous participons, que cet article est consacré.

The difficulties of local observation stance to support public policy and the role and limitations of the quantification, its uses and misuses, and more generally his misdeeds in the framework of public policies led a group composed of technicians and researchers to the development of new data in the contact of the construction of sustainable territorial social indicators of the urban community of Grenoble (IBEST Grenoble). This project forms part of the ongoing work on alternative indicators which aims to analyze territories in a different way. As well, it seek to be used for public action and to devise replicable methodologies. This communication will develop a reflective analysis of this project started in 2002 and in which we participate for almost five years., Face aux difficultés d'observation locales et prenant acte du rôle du chiffre dans les manières de gouverner, de ses usages et mésusages, et plus généralement des apports et ses méfaits de la mesure dans le cadre des politiques publiques, un collectif grenoblois composé d'acteurs de la politique de ville et d'universitaires, a mis en place une démarche de quantification locale alternative Indicateurs de Bien-être Soutenable Territoriales (IBEST). Cherchant initialement à analyser différemment leurs territoires d'intervention en se situant de manière explicite dans la lignée des travaux sur les nouveaux indicateurs de richesse, le projet vise la mise en place d'une démarche d'observation locale reproductible et au service de l'acteur et l'action publique. C'est à une analyse réflexive de la démarche sous-tendant le projet IBEST impulsée en 2002 et à laquelle nous participons depuis 2009, que cette communication sera consacrée.

13 p.; Une expérimentation impulsée par des chercheurs et des professionnels des politiques publiques visant à construire des indicateurs de bien-être soutenable territorialisée à l'échelle du territoire de l'agglomération grenobloise a émergé à la croisée des considérations scientifiques sur les indicateurs alternatifs (Sen et Stiglitz (2009), Perret (2002) et Viveret (2002)) et des enjeux associés à l'enrichissement de l'observation locale face aux limites des indicateurs existants. Cette communication propose d'analyser l'expérience Indicateurs de Bien Étre Soutenable Territorialisées pour apporter une contribution à l'analyse des leviers et barrières à l'institutionnalisation des indicateurs alternatifs. Différentes questions sont soulevées : comment approcher cet objet "bien-être" par essence multidimensionnel (Sen, 2000) et transdisciplinaire ? Comment rendre compte des territoires et de la localité (Desrosières, 1994) et en même temps, disposer d'indicateurs qui ont un sens dans la perspective de comparaisons nationales voire internationales ? Comment passer de la convention à la mesure pour permettre la transformation de catégories de connaissance en catégories d'action publique et collective ?

L'objectif de ce travail est la mise en place d'une méthode permettant l'évaluation sociale et économique des exploitations agricoles. Elle se compose de 4 indicateurs évaluant l'acceptabilité sociale, 6 l'acceptabilité sociétale et 6 la durabilité économique, les indicateurs sont calculés, par une observation terrain, une perception de l'agriculteur ou avec des données existantes. Pour la partie économique le choix a été fait de reprendre les indicateurs de la méthode IDEA (Vilain et al., 2008), avec des modifications. Les indicateurs ont été calculés, sur deux systèmes extraits de la ferme expérimentale de l'INRA de Mirecourt, le Système Herbager (SH) et le Système de PolyCulture Elevage (SPCE). Les points forts mis en évidence sont l'autonomie et la qualité élevées, avec des notes de 9,56 pour le SH et 9,98 pour le SPCE à l'indicateur efficience économique, et une note de 10 pour les deux systèmes à l'indicateur qualité des produits. Les points faibles des systèmes sont la forte spécialisation des activités et la dimension technique élevée pour le nombre de personnes. Cette évaluation se veut synthétique en nombre d'indicateurs, mais précise sur les informations que l'on peut en retirer.