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Questo contributo propone una breve analisi del ruolo della ripetizione nello Zibaldone di Leopardi, tenendo conto delle premesse settecentesche della filosofia leopardiana e concentrandosi in particolare sulla teoria dell’“assuefazione”. Si noterà che la centralità assunta dal meccanismo della ripetizione in campo cognitivo è testimoniata nello Zibaldone da un ampio vocabolario di lemmi ad essa riconducibili: disposizioni, conformabilità, attenzione, memoria, abito. Ognuno di questi termini corrisponde a precisi momenti che la mente deve attraversare per consolidare conoscenze o abilità grazie allo stratificarsi di azioni ed esperienze ripetute. Perché ciò avvenga è necessario che la memoria conservi tali esperienze e che il soggetto le ricopi esercitandovisi. Leopardi chiama questo processo “assuefazione”, un fenomeno che regola internamente ogni individuo, ogni società e di conseguenza ogni cultura passata e presente, perpetuandone la struttura e le convenzioni.

Nous avons vu dans le chapitre précédent les déterminations essentielles de la nature dans le système léopardien. Il s’agit maintenant d’examiner celles de l’instance qui constitue son ennemie indéfectible, à savoir la raison. Nous savons déjà que la nature est grande et la raison petite, que celle-ci est aussi la faculté qui donne accès à l’intuition du néant comme fondement de toutes choses. Les paragraphes suivants proposent une analyse de la « raison par soi » (ragione per se) dans son co...

Nous avons indiqué en introduction les coordonnées principales qui permettaient de situer le système léopardien dans l’histoire de la philosophie : pessimisme, scepticisme, matérialisme. Les propositions sur lesquelles il se fonde – tout est mal, tout est relatif, tout est matière – n’expriment pas une pensée de l’indifférenciation (« si le néant est fondement alors tout est semblable à tout, toutes les choses se valent, tout est indifférent, etc. »). La philosophie de Leopardi, telle qu’elle...

Le système léopardien se place sous le signe d’un scepticisme radical. Il s’agit, avec le pessimisme, de la seconde coordonnée du système léopardien. Ce scepticisme trouve à s’exercer principalement sur trois motifs : les modes contradictoires de l’existence que sont l’absolu et le relatif ; la question de l’essence et de l’existence de Dieu ; le problème du caractère accidentel ou substantiel du mal. L’absolu et le relatif « Tout est relatif » « Il n’est d’autre vérité absolue que celle-ci :...

Toute pensée a son ennemie. Celle de Leopardi ne fait pas exception et il est sans doute instructif de la considérer tout d’abord du point de vue de l’un de ses adversaires les plus féroces, à savoir Benedetto Croce. Dans son essai intitulé Poesia e non poesia, Croce consacre un court mais vigoureux chapitre à l’œuvre du « poète » de Recanati. La thèse de Croce est simple : Leopardi n’est pas un philosophe. Il y aurait bien chez lui quelque chose comme l’ébauche d’une pensée qui a pu, à un mo...

Nous savons déjà que la nature désigne, dans le Zibaldone, une totalité existant sur le mode du système. Elle est ordre, convenance et harmonie ; ses parties entretiennent des rapports déterminés par des principes que la philosophie et la science ont pour tâche de mettre au jour. Et cependant l’idée de système n’épuise pas celle de nature. La nature est système mais elle est encore grandeur, vie et variété. Détermination de la nature Grandeur et petitesse Le système léopardien s’articule auto...

Dire du système léopardien que son ordre est rhizomatique, qu’il s’apparente à une formation végétale de type rhizome ne suffit pas, loin s’en faut, à en épuiser le sens. Il faut encore préciser le motif qui l’innerve de part en part, à savoir celui de la contradiction. Nous allons rencontrer dans cette étude le motif de la contradiction au gré de développements spéciaux (la contradiction entre être et non-être, nature et raison, la contradiction dans la nature du vivant, dans le dogme et les...

Le Zibaldone est le grand journal de pensées de Giacomo Leopardi. Le jeune philosophe y consigne, sur près de quinze ans et plus de 4500 pages, des réflexions qu’il nomme « de philosophie variée et de belle littérature ». Et en effet, c’est bien la variété, et même la plus étonnante bigarrure qui caractérisent ce monumental magasin d’écriture : bigarrure des matières brassées (métaphysique, théologie, politique, morale, esthétique) et bigarrure des formes (aphorisme, anecdote, note érudite, essai). Le Zibaldone apparaît donc tout d’abord comme un flux discontinu et disparate de pensée. Cependant, Leopardi n’entend pas y exposer une rhapsodie de vérités isolées et fragmentaires mais un authentique système philosophique. « Il mio sistema » : tels sont les premiers mots du cri léopardien, de son exigence méthodologique et ontologique. Manquer d’esprit de système c’est manquer d’ordre, et c’est surtout manquer l’essence même du réel, de la nature en tant que totalité, une nature qu’il ne saurait concevoir autrement, elle aussi, que comme un système et un ordre. Quel est donc l’ordre du système léopardien ? Et dans quelle mesure celui-ci épouse-t-il l’ordre de la nature ? Quel est leur fondement commun ? Répondre à ces questions revient à montrer en quoi cette totalité mouvante, ouverte et rhizomatique qu’est le Zibaldone est le lieu le plus à même d’accueillir une pensée placée devant l’urgence de statuer sur les guises de l’existence et de la contradiction.

Le système et le mal « Tout est mal » Il convient d’entrer dans la philosophie de Leopardi par son point le plus extrême, celui qui, par sa radicalité, ne trouve que peu d’équivalents dans l’histoire de la philosophie et de la littérature modernes, de Schopenhauer à Houellebecq, en passant par Beckett, Cioran ou Bernhard. Les lignes suivantes correspondent aux pages [4174-4175] du Zibaldone et sont datées du 19 avril 1826 : Tout est mal. C’est-à-dire, tout ce qui est, est mal ; chaque chose q...

Parvenu au terme de cette exposition du système léopardien, il est temps d’en ressaisir l’enjeu principal. Dans sa forme, nous avons vu que la philosophie léopardienne s’agençait comme une formation végétale de type rhizome ; dans son contenu il s’agit d’une philosophie de l’existence. Elle se donne pour tâche de déployer, dans l’ordre rhizomatique du manuscrit qui l’accueille, un système de l’existence. Sur ce point, Leopardi est plus proche de Hegel que de Kierkegaard, auquel on l’a parfois...

Toute pensée philosophique authentique manifeste une forme singulière d’ordre : ainsi, par exemple, l’ordre géométrique de l’Éthique spinoziste, l’ordre dialectique de l’Encyclopédie des sciences philosophiques hégélienne, l’ordre positif du système comtien, etc. Qu’en est-il maintenant pour Leopardi ? Si l’on veut prendre au sérieux l’assomption léopardienne de la systématicité (il mio sistema) et non la considérer comme une simple velléité ou une tentative que l’inachèvement prétendu du man...

The essay provides an original interpretation of the origin and the meaning of a curious paper in endecasyllables kept among the manuscripts of Giacomo Leopardi at the National Library of Naples, which modern publishers usually call Esercizi di memoria. Leopardi used to write preparatory verses, in particular for his Zibaldone, probably when he did not have the opportunity to devote himself to the drafting of the diary as in Recanati. This activity probably took place in the periods when Leopardi was in travel: the notes probably served to fix ideas and thoughts to be developed, and the verse form provided the author with an occupation during his travels in carriage. The hypothesis therefore proposed is that Leopardi could have written at least part of the recto of this paper during his travel in Rome in 1822-23, when the writing of the Zibaldone was practically interrupted, in order to fix ideas to be developed on his return. Finally, the essay aims to reconstruct the plots that connect books, facts and people in the "labyrinth of associations" built by Leopardi at the time of writing., Il saggio indaga l'origine e il significato di una curiosa schedina in endecasillabi presente tra le carte leopardiane conservate alla Biblioteca Nazionale di Napoli, che gli editori moderni usano chiamare Esercizi di memoria e di cui si fornisce qui un'originale interpretazione. Leopardi era infatti solito redigere schedine in versi preparatorie, in particolare allo Zibaldone, e si può credere che esse venissero redatte quando l'autore non aveva agio o modo di dedicarsi alla stesura del diario con la stessa assiduità che gli era concessa a Recanati. Simili operazioni potrebbero in particolare collocarsi in quei periodi in cui Leopardi soggiornava fuori casa ed era soggetto a spostamenti: gli appunti servivano probabilmente a fissare gli estremi di pensieri da sviluppare, e la forma in versi forniva all'autore un’occupazione durante i viaggi in carrozza. Viene dunque proposta l'ipotesi che Leopardi abbia potuto scrivere almeno una parte del recto del primo foglietto durante il suo soggiorno a Roma del 1822-23, quando la stesura dello Zibaldone era praticamente interrotta, per fissare delle idee da sviluppare al suo ritorno. Il saggio mira infine a ricostruire le trame che collegano libri, fatti e persone nel "labirinto di associazioni" costruito da Leopardi al momento della scrittura.

Fortemente radicato nell���immaginario romantico, il tema carcerario conosce in Leopardi una declinazione tutta peculiare. Muovendo, in particolare, da un appunto dello Zibaldone sul confinamento di Filottete nell���isola di Lemno (Zib. 4282), il contributo si propone di mostrare come Leopardi, incline ad autorappresentarsi nei panni del prigioniero e/o dell���anacoreta, si avvalga di alcune topiche polarit�� dello spazio chiuso, significativamente ricorrenti nella coeva letteratura italiana ed europea (da Manzoni a Byron, da Stendhal a Hugo) ��� quali immobilit��/azione, buio/luce, interno/esterno ���, ai fini della sua indagine sullo statuto antropologico della modernit��. Alimentato tanto da una feconda rielaborazione delle coordinate platonico-cristiane (si pensi alla vita-carcere nel Dialogo di Plotino e Porfirio), quanto dalla vigile osservazione dei tempi correnti ��� come dimostra, per esempio, l���annotazione sui penitenziari negli Stati Uniti in Zib. 4045 ���, il motivo della carcerazione ruota infatti prevalentemente attorno a due nuclei, distinti ma correlati: da una parte, la ���caduta��� del genere umano e gli effetti annichilenti dell���incivilimento; dall���altra, il possibile conforto che, paradossalmente, proprio l���isolamento e la restrizione possono offrire all���uomo moderno corrotto e alterato., Between, Vol 11 No 22 (2021): Enclosed spaces. Prison, asylums, seclusions

Le Zibaldone est le journal personnel de Leopardi, une “œuvre monde” dans laquelle le Poète place la réalité passée, présente et, dans certains cas, future de l’homme et de l’humanité sous l’angle de sa réflexion philosophique. Leopardi traite, entre autres, du thème de l’enfance et de la figure de l’enfant, en prêtant une attention particulière à l’éducation des jeunes, à leurs facultés, à leur rapport avec les adultes, au lien entre l’enfance et l’art, la poésie, la beauté, l’imagination. L’article propose une analyse approfondie de l’enfant léopardien présent dans le Zibaldone afin de restituer la complexité de cette figure dans la pensée générale de l’auteur de Recanati. Lo Zibaldone è il diario personale di Leopardi, “opera mondo” nella quale la realtà passata, presente e, in alcuni casi, futura dell’uomo e dell’umanità è posta dal Poeta sotto la lente della sua riflessione filosofica. Tra gli altri, vengono trattati da Leopardi anche il tema della fanciullezza e la figura del fanciullo, declinati prestando attenzione all’educazione dei bambini, alle loro facoltà, ai rapporti con gli adulti, al legame tra la fanciullezza e l’arte, la poesia, il bello, l’immaginazione. Il saggio si propone una disanima accurata del fanciullo leopardiano presente nello Zibaldone per restituire la complessità di questa voce nel panorama generale del pensiero del Recanatese.

apropos weist gern darauf hin: In ZIBALDONE Zeitschrift für italienische Kultur der Gegenwart erscheint im Juli 2019 ein ebenfalls interessantes und thematisch verwandtes Dossier (Sport und Gesellschaft). Das PDF bietet mit dem Inhaltsverzeichnis sowie dem Vorwort der Herausgeber (Thomas Bremer und Daniel Winkler) ein Vorgeschmack auf diese Nummer. ZIBALDONE ist ein Forum für kritische Debatten mit Streifzügen ins Kulinarische, Historische und Künstlerische. Eine Zeitschrift, die Heft für Heft überraschende Perspektiven wagt. Geschrieben von Schriftstellern, Journalisten, Wissenschaftlern, fotografiert, gezeichnet und illustriert für alle, die nie genug haben können von ITALIEN. Hier geht es zur Internetseite der Zeitschrift., apropos [Perspektiven auf die Romania], Nr. 2 (2019): Rugbykultur (in) der Romania

Author(s): Ferri, Sabrina | Abstract: This essay examines Giacomo Leopardi’s reflections on the future in the Zibaldone, his encyclopedic miscellany of notes and thoughts. Leopardi (1798-1837) is one of Europe’s greatest poets and thinkers, yet his reception outside of Italy has been relatively limited. The article aims to situate Leopardi’s ideas in the context of modern European thought and to frame his vision of futurity by examining a series of interconnected issues: the question of the modern individual’s experience of time and relationship with the future; the nature of society’s responsibility toward the generations to come; and the question of literature’s engagement with future readers. It shows how Leopardi’s philosophy of the future provided both a critique of European modernity and a response to its challenges. It also draws out the parallel issue of an author’s contemporaneity, that is her capacity to belong to her period and, at the same time, to transcend it. Thus, while resituating Leopardi’s temporal reflection within the epochal changes that took place between the eighteenth and nineteenth centuries, the article also attempts to decouple the texts and their message from their historical period, in order to investigate Leopardi’s relevance beyond the limits of his present.

Aquest article es proposa aprofundir el tema de la solitud essencialment al Zibaldone de Leopardi, però també als Canti i a altres obres: un argument que forma part d'aquell petit nucli de conceptes que permeten a l'autor d'establir una sèrie de distincions entre antiguitat i modernitat, home savi i home del carrer, persona que ha patit i la que no sap què és el dolor, entre solitud originària, essencialment humana però també animal i per tant natural, i solitud moderna, la de l’exclusió, que és experimentada precisament per les masses, i per tant urbana., This article aims at deepening the theme of solitude essentially in the Zibaldone of Leopardi, but also in Canti and other works: a subject that is part of that nucleus of concepts reduced that allow the author to establish a series of distinctions between antiquity and modernity, wise and man of the street, the person who has suffered and the one who does not know what pain is, between original solitude, essentially human but also animal and therefore natural, and modern solitude, that of exclusion, which is experienced by themasses, and therefore urban., Este artículo se propone profundizar en el tema de la soledad esencialmente en el Zibaldone de Leopardi, pero también en los Canti y otras obras: un argumento que forma parte de aquel pequeño nucleo de conceptos que le permiten al autor establecer una serie de distinciones entre antigüedad y modernidad, hombre sabio y hombre de la calle, persona que ha sufrido y la que no sabe qué es el dolor, entre soledad originaria, esencialmente humana pero también animal y por lo tanto natural, y soledad moderna, la de la exclusión, que es experimentada precisamente por las masas, y por lo tanto urbana., Questo articolo si propone di approfondire il tema della solitudine essenzialmente nello Zibaldone di Leopardi, ma anche nei Canti e in altre opere: un argomento che fa parte di quel piccolo nucleo di concetti che consentono all'autore di stabilire una serie di distinguo fra antichità e modernità, uomo saggio e uomo della strada, persona che ha sofferto e quella che non sa che cos'è il dolore, tra solitudine originaria, essenzialmente umana ma anche animale e quindi naturale, e solitudine moderna, quella dell’esclusione, che viene sperimentata proprio dalle masse, e quindi urbana.

Paola Italia pubblica la seconda serie di Appunti leopardiani tratti dai quaderni depositati presso l'Archivio Contemporaneo A. Bonsanti del Gabinetto Vieusseux di Firenze dedicati alla lettura svolta da Gadda durante la formazione filosofica all'Accademia di Scienze e Lettere, delle Operette Morali, dal volume posseduto dal fratello di Gadda, Enrico. Nel profondo impatto che la lettura dei testi leopardiani hanno avuto sul pensiero filosofico dell'ingegnere vengono messe in risalto anche le aporie del suo sistema e le critiche gaddiane, offrendo così un quadro più approfondito delle radici e della formazione del suo pensiero filosofico.

Le prime cento pagine dello Zibaldone di Giacomo Leopardi sono organizzate diversamente rispetto al resto del libro: sono numerate ma non datate, e mostrano un disordine che, per contrasto, è invece sorretto da un pensiero rigoroso. Il discorso ragionativo procede prevalentemente attraverso due modalità cognitive: secondo un principio analogico, e per salti metaforicamente connessi., The first one-hundred pages of Giacomo Leopardi’s Zibaldone follow an organisation that differs from the structure held by the rest of the book. First of all, they are numbered but not dated. Secondly, their organisation is seemingly chaotic, though they proceed according a rigorous argumentation. The argumentative discourse is mostly structured around two cognitive modalities: following an analogical principle and proceeding through logical gaps connected by metaphors.

National audience; Il contributo analizza il controverso rapporto di Leopardi con Bembo, studiando la permanenza del veneziano nella 'varia lectio' e nelle "Annotazioni", e analizzando lo "Zibaldone" e le due "Crestomazie". Ne emerge un uso fuzionale di Bembo, da parte di Leopardi, in funzione anticruscante.