Search

BACKGROUND: TB was the leading cause of death from a single infectious pathogen globally between 2014 and 2019. Fine-scale estimates of TB prevalence and case notifications can be combined to guide priority-setting for strengthening routine surveillance activities in high-burden countries. We produce policy-relevant estimates of the TB epidemic at the second administrative unit in Bangladesh.METHODS: We used a Bayesian spatial framework and the cross-sectional National TB Prevalence Survey from 2015–2016 in Bangladesh to estimate prevalence by district. We used case notifications to calculate prevalence-to-notification ratio, a key metric of under-diagnosis and under-reporting.RESULTS: TB prevalence rates were highest in the north-eastern districts and ranged from 160 cases per 100,000 (95% uncertainty interval [UI] 80–310) in Jashore to 840 (UI 690–1020) in Sunamganj. Despite moderate prevalence rates, the Rajshahi and Dhaka Divisions presented the highest prevalence-to-notification ratios due to low case notifications. Resolving subnational disparities in case detection could lead to 26,500 additional TB cases (UI 8,500–79,400) notified every year.CONCLUSION: This study is the first to produce and map subnational estimates of TB prevalence and prevalence-to-notification ratios, which are essential to target prevention and treatment efforts in high-burden settings. Reaching TB cases currently missing from care will be key to ending the TB epidemic.

Purpose: This single-institutional feasibility study prospectively characterized genomic alterations in recurrent or refractory solid tumors of pediatric patients to select a targeted therapy.Experimental Design: Following treatment failure, patients with signed consent and ages above 6 months, underwent tumor biopsy or surgical resection of primary or metastatic tumor site. These newly acquired samples were analyzed by comparative genomic hybridization array, next-generation sequencing for 75 target genes, whole-exome and RNA sequencing. Biological significance of the alterations and suggestion of most relevant targeted therapies available were discussed in a multidisciplinary tumor board.Results: From December 2012 to January 2016, 75 patients were included, 73 patients underwent 79 interventions, 56 of which were research biopsies with a low complication rate. All patients were pretreated, 37.0% had a brain tumor, and 63.0% had an extra-cranial solid tumor. Median tumor cell content was 70% (range, 0%–100%). Successful molecular analysis in 69 patients detected in 60.9% of patients an actionable alteration in various oncogenic pathways (42.4% with copy-number change, 33.3% with mutation, 2.1% with fusion), and change in diagnosis in three patients. Fourteen patients received 17 targeted therapies; two had received a matched treatment before inclusion.Conclusions: Research biopsies are feasible in advanced pediatric malignancies that exhibit a considerable amount of potentially actionable alterations. Genetic events affecting different cancer hallmarks and limited access to targeted agents within pediatric clinical trials remain the main obstacles that are addressed in our two subsequent precision medicine studies MAPPYACTS and AcSé-ESMART. Clin Cancer Res; 23(20); 6101–12. ©2017 AACR.

Clinical and genomics data on all patients included

Quality data of the WES and RNAseq analyzes

Legends Supplementary Material

Supplementary methods genomics

« La réputation d’écrivain du préfet Amédée Thierry était éclipsée par celle de son frère, le célèbre Augustin. Tous deux habitèrent la préfecture de Vesoul comme le rappelle une plaque commémorative. » « [Nous avions] un culte particulier pour Augustin Thierry. […] Il se nourrissait de l’histoire, non seulement comme d’une philosophie de l’humanité, mais encore comme d’une préparation nécessaire à la politique qui a été le rêve de [notre] jeunesse. » Comment passer de l’écriture du récit his...

Connaissez-vous Augustin Thierry ? Si le nom et la légende de cet historien aveugle, contraint dès 30 ans à écrire l’histoire de mémoire, sont un patronage encore recherché – avec trois prix éditoriaux éponymes – son oeuvre est largement oubliée. À peine est-il considéré comme un styliste de l’âge romantique, en rivalité avec son cadet, Jules Michelet, tant sur le plan de l’érudition désirée que de la maîtrise du récit. Car Thierry est un de ces classiques de l’histoire du xixe siècle que l’on évoque sans les avoir lus : il n’est « rien qu’un nom », « un de ces vieux noms que les manuels continuent à faire vivre d’une sorte de vie singulière et désincarnée » (Lucien Febvre). Condamné à une lecture anthologique – des extraits des Lettres sur l’histoire de France (1827) ou des Récits des temps mérovingiens (1840) figurent dans les recueils d’historiographie à l’usage des étudiants en histoire – Augustin Thierry occupe, avec son frère Amédée, la place de précurseur périmé du « roman national ». Entre politique de mémoire et fabrique de l’histoire, les travaux d’Augustin Thierry dessinent les revendications et les contradictions d’une discipline en pleine rénovation au lendemain de la Révolution et de l’Empire. C’est à la redécouverte du parcours et de l’oeuvre de l’« Homère de l’Histoire » (Chateaubriand) que cet ouvrage collectif invite.

« Belle Époque », « Trente glorieuses », « Années de plomb » : les noms de période ont servi aux historiens de « divisions imaginaires du temps ». Peut-on parler des « Dix décisives » pour la décennie 1869-1879, soulignant ainsi la continuité de l’influence libérale ? Cent cinquante ans après l’effondrement du Second Empire, de l’écrasement de la Commune de Paris et de la lente et incertaine conquête de la République, la décennie 1869-1879 mérite d’être revisitée. Le temps est venu d’offrir une synthèse renouvelée, prolongée d’une réflexion mémorielle sur les ressorts de l’établissement de « la plus longue des Républiques ». Quel est le moment décisif ? Sans doute celui durant lequel les choses se décident, où les acteurs sortent du provisoire, saisissent l’opportunité de l’instant de la décision. Les « Dix décisives » s’inscrivent en amont de l’installation durable de la Troisième République, enfin solidement aux mains des républicains : l’alliance politique et intellectuelle entre républicains modérés et libéraux orléanistes, préparée par une maturation et des échanges intellectuels, a servi de clé de voûte à la fondation durable de la République parlementaire en France.

Introduction Our study describes changes in HIV care service delivery and continuity of HIV antiretroviral therapy (ART) for people living with HIV (PLHIV) during the 8 weeks before and after diagnosis of the first coronavirus disease 2019 (COVID-19) cases in Haiti on March 19, 2020. Methods Using data from 96 out of 167 health facilities offering ART services, we compared four ART program indicators: (1) count of HIV visits; (2) proportion of ART dispenses in community-based settings (DAC); (3) proportion of multi-month dispensing of ART medications > 6 months (> 6 m MMD); and (4) proportion of timely ART refills. We used uncontrolled interrupted time series (ITS) models to estimate slope and level changes in each indicator with the arrival of COVID-19. Results and Discussion From week 1 to week 16, the average number of HIV visits fell from 121.5 to 92.5 visits, the proportion of DAC rose from 22.7% to 36.7%, the proportion of > 6 m MMD rose from 29.4% to 48.4%, and the proportion of timely ART refills fell from 51.9% to 43.8%. The ITS models estimated abrupt increases of 36% in > 6 m MMD (p

Naissance et mort de la Troisième République. Il y a un demi-siècle, Jean-Pierre Azéma et Michel Winock s’étaient interrogés à la faveur du centenaire de la débâcle de 1870 sur les ressorts de l’établissement et de la chute de « la plus longue des Républiques ». Et déjà ils analysaient la naissance retardée, la très longue gestation du régime républicain, entre le 4 septembre 1870 et la conquête de tous les pouvoirs par la majorité républicaine en janvier 1879. Depuis les ouvrages de Charles ...

« Nous ne voulons ni du désert français, ni du démembrement de l’État. » Reprenant à son compte en 1972 cette formule du club Jean Moulin, Pierre Sudreau illustre sa position singulière dans le débat sur la décentralisation en France. Grand commis de l’État, préfet puis ministre, il a été à même d’apprécier l’efficacité et les limites des interventions de la puissance publique. La continuité de la pensée de Pierre Sudreau et de son action en matière d’administration territoriale est frappante...

Pierre Sudreau appartient à la génération des grands experts-commis modernisateurs des Trente Glorieuses. Son parcours se distingue par des expériences professionnelles très diverses : haut fonctionnaire, ministre, élu, président de nombreux groupements d’intérêt, comités et associations. Il incarne la fraction des élites placée à la frontière entre société civile et société politique, dont le rôle de passerelle active entre plusieurs milieux mérite attention. L’itinéraire de Pierre Sudreau est encore plus remarquable par ses ruptures. L’étudiant engagé dans la Résistance manque d’abord de mourir en déportation. Il entame ensuite une trajectoire ascensionnelle spectaculaire – plus jeune préfet de France, ministre de la Construction puis de l’Éducation nationale du général de Gaulle – avant de démissionner en 1962 par refus du référendum constitutionnel. Il renonce à une carrière politique nationale, se consacrant à des fonctions électives locales, comme député-maire de Blois, et à de multiples postes de défense, de direction ou de représentation des activités productives privées, tout en professant un européisme convaincu. Cette reconversion lui vaudra de présider le comité qui a rédigé le Rapport sur la réforme de l’entreprise de 1975. En étudiant ce parcours singulier, une douzaine de chercheurs éclairent de nombreux aspects de la vie politique et économique au temps de la Grande Croissance. Leurs travaux font aussi ressortir la différence entre l’innovation transpartisane qu’a représentée la Résistance, en période exceptionnelle, et, à l’inverse, les difficultés de l’approche a-partisane et du centrisme politique à s’affirmer comme force nationale en temps ordinaire.

Dès sa fondation en 1869 et constamment à l’occasion des moments clés de son histoire, la Société de législation comparée (SLC) a toujours tenu à se présenter comme une société savante, apolitique, uniquement vouée au progrès d’une « science positive », la science juridique. Or, durant sa première décennie d’existence, la présence de ses membres dans les cercles des pouvoirs législatif et exécutif est manifeste et pose la question de l’influence de cette société dans l’élaboration de la loi a...

Mortality statistics are fundamental to public health decision making. Mortality varies by time and location, and its measurement is affected by well known biases that have been exacerbated during the COVID-19 pandemic. This paper aims to estimate excess mortality from the COVID-19 pandemic in 191 countries and territories, and 252 subnational units for selected countries, from Jan 1, 2020, to Dec 31, 2021.All-cause mortality reports were collected for 74 countries and territories and 266 subnational locations (including 31 locations in low-income and middle-income countries) that had reported either weekly or monthly deaths from all causes during the pandemic in 2020 and 2021, and for up to 11 year previously. In addition, we obtained excess mortality data for 12 states in India. Excess mortality over time was calculated as observed mortality, after excluding data from periods affected by late registration and anomalies such as heat waves, minus expected mortality. Six models were used to estimate expected mortality; final estimates of expected mortality were based on an ensemble of these models. Ensemble weights were based on root mean squared errors derived from an out-of-sample predictive validity test. As mortality records are incomplete worldwide, we built a statistical model that predicted the excess mortality rate for locations and periods where all-cause mortality data were not available. We used least absolute shrinkage and selection operator (LASSO) regression as a variable selection mechanism and selected 15 covariates, including both covariates pertaining to the COVID-19 pandemic, such as seroprevalence, and to background population health metrics, such as the Healthcare Access and Quality Index, with direction of effects on excess mortality concordant with a meta-analysis by the US Centers for Disease Control and Prevention. With the selected best model, we ran a prediction process using 100 draws for each covariate and 100 draws of estimated coefficients and residuals, estimated from the regressions run at the draw level using draw-level input data on both excess mortality and covariates. Mean values and 95% uncertainty intervals were then generated at national, regional, and global levels. Out-of-sample predictive validity testing was done on the basis of our final model specification.Although reported COVID-19 deaths between Jan 1, 2020, and Dec 31, 2021, totalled 5·94 million worldwide, we estimate that 18·2 million (95% uncertainty interval 17·1-19·6) people died worldwide because of the COVID-19 pandemic (as measured by excess mortality) over that period. The global all-age rate of excess mortality due to the COVID-19 pandemic was 120·3 deaths (113·1-129·3) per 100 000 of the population, and excess mortality rate exceeded 300 deaths per 100 000 of the population in 21 countries. The number of excess deaths due to COVID-19 was largest in the regions of south Asia, north Africa and the Middle East, and eastern Europe. At the country level, the highest numbers of cumulative excess deaths due to COVID-19 were estimated in India (4·07 million [3·71-4·36]), the USA (1·13 million [1·08-1·18]), Russia (1·07 million [1·06-1·08]), Mexico (798 000 [741 000-867 000]), Brazil (792 000 [730 000-847 000]), Indonesia (736 000 [594 000-955 000]), and Pakistan (664 000 [498 000-847 000]). Among these countries, the excess mortality rate was highest in Russia (374·6 deaths [369·7-378·4] per 100 000) and Mexico (325·1 [301·6-353·3] per 100 000), and was similar in Brazil (186·9 [172·2-199·8] per 100 000) and the USA (179·3 [170·7-187·5] per 100 000).The full impact of the pandemic has been much greater than what is indicated by reported deaths due to COVID-19 alone. Strengthening death registration systems around the world, long understood to be crucial to global public health strategy, is necessary for improved monitoring of this pandemic and future pandemics. In addition, further research is warranted to help distinguish the proportion of excess mortality that was directly caused by SARS-CoV-2 infection and the changes in causes of death as an indirect consequence of the pandemic.BillMelinda Gates Foundation, J Stanton, T Gillespie, and J and E Nordstrom.

Timely, accurate, and comprehensive estimates of SARS-CoV-2 daily infection rates, cumulative infections, the proportion of the population that has been infected at least once, and the effective reproductive number (RWe produced a comprehensive set of global and location-specific estimates of daily and cumulative SARS-CoV-2 infections through Nov 14, 2021, using data largely from Johns Hopkins University (Baltimore, MD, USA) and national databases for reported cases, hospital admissions, and reported deaths, as well as seroprevalence surveys identified through previous reviews, SeroTracker, and governmental organisations. We corrected these data for known biases such as lags in reporting, accounted for under-reporting of deaths by use of a statistical model of the proportion of excess mortality attributable to SARS-CoV-2, and adjusted seroprevalence surveys for waning antibody sensitivity, vaccinations, and reinfection from SARS-CoV-2 escape variants. We then created an empirical database of infection-detection ratios (IDRs), infection-hospitalisation ratios (IHRs), and infection-fatality ratios (IFRs). To estimate a complete time series for each location, we developed statistical models to predict the IDR, IHR, and IFR by location and day, testing a set of predictors justified through published systematic reviews. Next, we combined three series of estimates of daily infections (cases divided by IDR, hospitalisations divided by IHR, and deaths divided by IFR), into a more robust estimate of daily infections. We then used daily infections to estimate cumulative infections and the cumulative proportion of the population with one or more infections, and we then calculated posterior estimates of cumulative IDR, IHR, and IFR using cumulative infections and the corrected data on reported cases, hospitalisations, and deaths. Finally, we converted daily infections into a historical time series of RGlobal daily SARS-CoV-2 infections fluctuated between 3 million and 17 million new infections per day between April, 2020, and October, 2021, peaking in mid-April, 2021, primarily as a result of surges in India. Between the start of the pandemic and Nov 14, 2021, there were an estimated 3·80 billion (95% uncertainty interval 3·44-4·08) total SARS-CoV-2 infections and reinfections combined, and an estimated 3·39 billion (3·08-3·63) individuals, or 43·9% (39·9-46·9) of the global population, had been infected one or more times. 1·34 billion (1·20-1·49) of these infections occurred in south Asia, the highest among the seven super-regions, although the sub-Saharan Africa super-region had the highest infection rate (79·3 per 100 population [69·0-86·4]). The high-income super-region had the fewest infections (239 million [226-252]), and southeast Asia, east Asia, and Oceania had the lowest infection rate (13·0 per 100 population [8·4-17·7]). The cumulative proportion of the population ever infected varied greatly between countries and territories, with rates higher than 70% in 40 countries and lower than 20% in 39 countries. There was no discernible relationship between RCOVID-19 has already had a staggering impact on the world up to the beginning of the omicron (B.1.1.529) wave, with over 40% of the global population infected at least once by Nov 14, 2021. The vast differences in cumulative proportion of the population infected across locations could help policy makers identify the transmission-prevention strategies that have been most effective, as well as the populations at greatest risk for future infection. This information might also be useful for targeted transmission-prevention interventions, including vaccine prioritisation. Our statistical approach to estimating SARS-CoV-2 infection allows estimates to be updated and disseminated rapidly on the basis of newly available data, which has and will be crucially important for timely COVID-19 research, science, and policy responses.BillMelinda Gates Foundation, J Stanton, T Gillespie, and J and E Nordstrom.

Background National rates of COVID-19 infection and fatality have varied dramatically since the onset of the pandemic. Understanding the conditions associated with this cross-country variation is essential to guiding investment in more effective preparedness and response for future pandemics. Methods Daily SARS-CoV-2 infections and COVID-19 deaths for 177 countries and territories and 181 subnational locations were extracted from the Institute for Health Metrics and Evaluation's modelling database. Cumulative infection rate and infection-fatality ratio (IFR) were estimated and standardised for environmental, demographic, biological, and economic factors. For infections, we included factors associated with environmental seasonality (measured as the relative risk of pneumonia), population density, gross domestic product (GDP) per capita, proportion of the population living below 100 m, and a proxy for previous exposure to other betacoronaviruses. For IFR, factors were age distribution of the population, mean body-mass index (BMI), exposure to air pollution, smoking rates, the proxy for previous exposure to other betacoronaviruses, population density, age-standardised prevalence of chronic obstructive pulmonary disease and cancer, and GDP per capita. These were standardised using indirect age standardisation and multivariate linear models. Standardised national cumulative infection rates and IFRs were tested for associations with 12 pandemic preparedness indices, seven health-care capacity indicators, and ten other demographic, social, and political conditions using linear regression. To investigate pathways by which important factors might affect infections with SARS-CoV-2, we also assessed the relationship between interpersonal and governmental trust and corruption and changes in mobility patterns and COVID-19 vaccination rates. Findings The factors that explained the most variation in cumulative rates of SARS-CoV-2 infection between Jan 1, 2020, and Sept 30, 2021, included the proportion of the population living below 100 m (5·4% [4·0–7·9] of variation), GDP per capita (4·2% [1·8–6·6] of variation), and the proportion of infections attributable to seasonality (2·1% [95% uncertainty interval 1·7–2·7] of variation). Most cross-country variation in cumulative infection rates could not be explained. The factors that explained the most variation in COVID-19 IFR over the same period were the age profile of the country (46·7% [18·4–67·6] of variation), GDP per capita (3·1% [0·3–8·6] of variation), and national mean BMI (1·1% [0·2–2·6] of variation). 44·4% (29·2–61·7) of cross-national variation in IFR could not be explained. Pandemic-preparedness indices, which aim to measure health security capacity, were not meaningfully associated with standardised infection rates or IFRs. Measures of trust in the government and interpersonal trust, as well as less government corruption, had larger, statistically significant associations with lower standardised infection rates. High levels of government and interpersonal trust, as well as less government corruption, were also associated with higher COVID-19 vaccine coverage among middle-income and high-income countries where vaccine availability was more widespread, and lower corruption was associated with greater reductions in mobility. If these modelled associations were to be causal, an increase in trust of governments such that all countries had societies that attained at least the amount of trust in government or interpersonal trust measured in Denmark, which is in the 75th percentile across these spectrums, might have reduced global infections by 12·9% (5·7–17·8) for government trust and 40·3% (24·3–51·4) for interpersonal trust. Similarly, if all countries had a national BMI equal to or less than that of the 25th percentile, our analysis suggests global standardised IFR would be reduced by 11·1%. Interpretation Efforts to improve pandemic preparedness and response for the next pandemic might benefit from greater investment in risk communication and community engagement strategies to boost the confidence that individuals have in public health guidance. Our results suggest that increasing health promotion for key modifiable risks is associated with a reduction of fatalities in such a scenario. Funding Bill & Melinda Gates Foundation, J Stanton, T Gillespie, J and E Nordstrom, and Bloomberg Philanthropies.

De la loi consulaire de Pluviôse an VIII à la guerre franco-prussienne de 1870, la Corse connaît une situation souvent à part, du fait de son insularité, de son sous-développement. Toutefois, la politique de nomination des maires menée par les préfets est proche de celle de leurs collègues du Continent, les traits d’héritages familiaux, de grands protecteurs (Sébastiani, Abbatucci) et de mansuétude envers les irrégularités et indélicatesses des maires de village sont simplement plus prononcés, mais ne font pas exception par rapport à d’autres départements ruraux. Les maires urbains sont choyés et progressivement intégrés aux rangs des sous-préfets par Guizot puis par Napoléon III. From the law of “Pluviôse an VIII” (1800) to the Franco-Prussian War, Corsica often enjoyed a special status due to its Mediterranean insularity and its economic under-development. However, although the process for the nomination of mayors by prefects was the same there as on the continent, the part played by family influence, the protection of notables and leniency towards illegal or inappropriate behaviour was greater in Corsica than elsewhere. The mayors of the main administrative towns (Ajaccio, Bastia, Calvi, Corte, Sartène) benefitted from the largesse of Orleanist and Bonapartist policies, and were given access to promotions to enter the Préfecture administration.

Additional file 1.

8ème édition; International audience; Dans ce Mémentos Introduction historique au droit, vous trouverez les notions fondamentales pour comprendre les systèmes juridiques contemporainsGrâce à une démarche fondée sur l'histoire du droit, des institutions et de la société, cet ouvrage expose les acquis récents de la recherche depuis la période antique dans les civilisations de l'Orient ancien et de la Grèce jusqu'au système juridique de la France aujourd'hui.Cet ouvrage présente avec clarté et rigueur l'évolution des sources de droit, les notions fondamentales et les repères indispensables à la compréhension des systèmes juridiques contemporains en 4 parties chronologiques :. la fondation de la discipline juridique à la période antique,. la Gaule à la croisée des traditions (IV-XIIe siècles),. du pluralisme médiéval à la formation d'un droit national français (XIIe-XVIIIe siècles),. l'unification et la codification du droit français (fin XVIIIe-fin XXe siècles).

Décrire, ordonner l’espace par ses relevés de terrain, ses plans de ville, ses tracés de routes ou de voies ferrées, puis partager son savoir en rédigeant des rapports à sa hiérarchie, des notices de ports ou de ponts, enfin diffuser les fruits de son expérience professionnelle par le discours oral et par l’écrit : toutes ces tâches ont constitué la trame régulière de l’activité de l’ingénieur des ponts et chaussées depuis le milieu du XVIIIe siècle. Différemment de l’administration préfector...

Dans le cadre de l’ANR ICEM (Identités et cultures en Méditerranée. Les élites politiques de la Révolution à la Ve République), les études sur la vie politique en France méditerranée et au-delà connaissent un fertile regain, dans une perspective comparée. Après avoir évoqué en 2015 le statut, la vie politique et quotidienne, l’évolution des fonctions et des réseaux et la manière d’ « être maire en Méditerranée », les 2e « Rendez-vous de Porticcio » réunis en mai 2016, toujours soutenus par IC...

Se souvenir de la guerre permet-il d’en sortir ? Comme l’a rappelé Jean-François Sirinelli, les sorties de guerre sont des « ondes de chagrin et de deuil » qui semblent se propager sans fin. Mais la mémoire collective est sélective et toutes les guerres ne laissent pas les mêmes traces. Dans les pas d’Antoine Prost, de sa thèse consacrée aux anciens combattants dans la société française de l’entre-deux-guerres à son rôle dans la panthéonisation de Jean Zay, nous voulions interroger cette mémo...

Employées sans réelle distinction de sens par la plupart des commentateurs de la vie politique à l’occasion des soirées électorales, les expressions de « fief », « bastion », « terre de mission » et « désert » électoraux semblent communément renvoyer à une identité politique locale où s’entremêlent tradition, folklore et jeu d’influence d’une famille ou d’une personnalité politique. Au-delà des clichés véhiculés par l’abondance de références métaphoriques, ces expressions soulèvent de véritables enjeux méthodologiques pour les historiens travaillant sur les identités et cultures politiques, l’approche biographique ou la monographie. Appréhender le phénomène de territorialisation de la vie politique implique de prêter autant d’attention aux électeurs – explication des votes et analyse des comportements électoraux – qu’aux élus à travers le cumul des mandats, le savoir-faire électoral ou la notabilité. Cette voie d’entrée doit conduire à analyser avec profit les positions de pouvoir politique et leur ancrage territorial. « C’est donc un programme ambitieux que se fixe cet ouvrage collectif puisqu’il s’agit, cent ans après, de reprendre à nouveaux frais l’enquête pionnière conduite par André Siegfried en 1913 dans son fameux Tableau politique de la France de l’Ouest, mais avec une double complexification. La confrontation des travaux et méthodes d’une trentaine de spécialistes permet en effet de saisir l’ensemble national en variant les focales, avec de surcroît quelques coups de projecteur sur l’international, et le tout sur deux siècles d’histoire contemporaine » (S. Berstein). Cette démarche stimulante confirme tout l’intérêt d’une approche de la vie politique française sous l’angle territorial.