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De par leur richesse en ressources naturelles renouvelables, les zones inondables tropicales revetent un interet social et economique majeur pour les pays en developpement. Cependant, les fleuves tropicaux sont aujourd'hui de plus en plus amenages pour satisfaire les besoins lies a de nouvelles activites. Les zones jusque-la regulierement inondees par la crue annuelle se reduisent ou alors les rythmes de leur inondation sont profondement modifies. Les impacts de tels changements sont nombreux et portent atteinte a la biodiversite et a la durabilite des systemes d'exploitation. Il s'avere alors necessaire de definir de nouvelles approches de la gestion de l'eau, des espaces et des ressources vivantes, qui tout a la fois preservent les ecosystemes et prennent en consideration les besoins des differents usagers. Tel est l'objectif de cet ouvrage qui pose, dans un premier temps, la problematique societale autour de laquelle cette gestion doit etre repensee, en faisant apparaitre la diversite d'acteurs et d'institutions concernes. Il presente ensuite les acquis les plus recents de la recherche sur le fonctionnement de ces ecosystemes ainsi que sur les pratiques et strategies deployees par les populations qui les exploitent. Enfin est abordee la question des instruments a mettre en place pour assurer l'effectivite d'une gestion durable des zones inondables tropicales : apres avoir fait le point sur les apports de la recherche concernant les outils de traitement et de partage de l'information environnementale, l'ouvrage se termine par un debat sur les conditions de creation et de fonctionnement des institutions de suivi, de concertation et de decision. (Resume d'auteur)

La sécheresse observée depuis plus d'une vingtaine d'années dans les pays sahéliens se fait également ressentir plus au Sud dans des régions d'Afrique aux climats plus humides. Le programme ICCARE, mené par l'ORSTOM, a pour objet l'identification et les conséquences de cette variabilité climatique dans l'ensemble de la zone non sahélienne d'Afrique de l'Ouest et centrale. La simple étude des séries chronologiques de hauteurs précipitées annuelles fait apparaître une brutale fluctuation du régime pluviométrique dans toute la région considérée, à la fin des années 1960 et au début des années 1970. D'autres variables permettant une caractérisation plus "qualitative" du phénomène ont également été étudiées. Cette diminution de la pluviométrie a de sérieuse conséquences sur les régimes d'écoulement des cours d'eau de cette région. Cette étude a permis de caractériser ces modifications et d'apporter une dimension régionale à leur interprétation tout en soulignant la diminution importante des volumes écoulés, ce qui n'est pas sans conséquences tant au niveau économique qu'environnemental. (Résumé d'auteur)

Dans le cadre d'aménagements hydro-agricoles ou de génie civil, les hydrologues sont fréquemment sollicités pour estimer les paramètres de crues exceptionnelles sur des bassins non jaugés, dans un délai très bref et avec peu de données. A l'occasion d'une étude de ce type réalisée pour les besoins du plan directeur d'aménagement du haut bassin du fleuve Sénégal, il nous a paru intéressant de faire le point sur les moyens dont on dispose pour répondre à de tels problèmes dans la zone sahélienne, et d'analyser les limites et les difficultés d'utilisation des modèles existants. (Résumé d'auteur)

Au Sénégal, dans la vallée de Djiguinoum située en Basse Casamance, le problème de l'intrusion marine due au battement des marées a été résolu par la construction d'un micro-barrage à vannes levantes. Ce barrage a permis la mise en place et la réussite d'un essai rizicole. Le présent rapport consigne les résultats et premières interprétations de la campagne hydrologique 1989. Le dispositif expérimental et les dispositifs concernant le suivi du bilan hydrologique et hydrochimique sont exposés, tandis que ceux concernant l'agronomie sont rappelés pour mémoire.

La nouvelle campagne de simulation de pluie dans le bas fond de Keur Samba Diama (Sine Saloum-Sénégal) fait suite aux mesures réalisées sur les bassins versants de Ndiba en 1988 et Keur Dianko en 1989 dans le cadre du programme bas-fond au Sénégal. Ces mesures ont été effectuées sur trois parcelles avec le nouveau simulateur construit au laboratoire d'hydrologie du Centre ORSTOM de Dakar Hann. Ce rapport présente le déroulement de la campagne de mesures et consigne l'ensemble des résultats obtenus sur le bas-fond de Keur Samba Diama