1. 2001, l’Odyssée de l’espace de Kubrick et la possibilité d’un cinéma de science-fiction
- Author
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Langlet, Irène, Freedman, Carl, Ray, Alice, Espaces Humains et Interactions Culturelles (EHIC), Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP)-Institut Sciences de l'Homme et de la Société (IR SHS UNILIM), Université de Limoges (UNILIM)-Université de Limoges (UNILIM)-Université Clermont Auvergne [2017-2020] (UCA [2017-2020])-Université Clermont Auvergne (UCA), Littératures, Savoirs et Arts (LISAA), Université Paris-Est Marne-la-Vallée (UPEM), Centre d'Etudes des littératures Anciennes et Modernes. UHB (CELAM), Université de Rennes 2 (UR2), and Université de Rennes (UNIV-RENNES)-Université de Rennes (UNIV-RENNES)
- Subjects
lcsh:Language and Literature ,[SHS.LITT]Humanities and Social Sciences/Literature ,media_common.quotation_subject ,General Engineering ,Scott (Ridley) ,Art ,Kubrick (Stanley) ,Spielberg (Steven) ,special effects ,l’odyssée de l’espace ,Blade Runner ,Alien ,Steven Spielberg ,George Lucas ,cinéma ,Stanley Kubrick ,Ridley Scott ,2001 ,cinema ,lcsh:P ,Lucas (George) ,Ridley (Scott) ,Humanities ,Bande dessinée ,esthétique ,effets spéciaux ,media_common ,art contemporain - Abstract
Stanley Kubrick peut être décrit comme un réalisateur métagénérique, dans la mesure où ses oeuvres majeures tendent à renverser et à reconstruire les conventions hérités du genre cinématographique pertinent (l’horreur dans Shining, le film historique dans Barry Lyndon et ainsi de suite). L’analyse métagénérique la plus intense et la plus complexe de Kubrick est la science-fiction avec 2001. Une observation historique et théorique du cinéma de science-fiction révèle que celui-ci est structuré par une contradiction centrale et presque paralysante : entre la structure cognitive et critique de la science-fiction en tant que mode littéraire, d’une part et, d’autre part, l’association générale du cinéma de science-fiction avec la domination des effets spéciaux, qui tendent à produire une banalité intellectuelle anti-critique. Seul 2001 (ou presque) parvient à court-circuiter cette contradiction en thématisant de façon dialectique toute cette banalité intellectuelle et donc, il résout le problème, pour ainsi dire, en l’élevant à un niveau supérieur. 2001 est ainsi le premier et le dernier grand chef-d’œuvre du cinéma de science-fiction.
- Published
- 2015
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