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The article compares two poetry books published almost simultaneously, La paraula en el vent by Josep Carner in 1914 and Alcools by Guillaume Apollinaire in 1913. The two are considered to be 20th century milestones in their respective traditions: Catalan and French. Both aimed to renew amorous lyricism, in very different ways, although they share some similarities. Together, they appeal to the idea of modernity, in this case arriving at almost opposed results.

This article presents the novel La salvatge by Isabel-Clara Simó, mainly addressed to candidates for the Spanish agrégation in 2022. It is accompanied by a thematic and detailed analysis of some segments of the novel, organised around a real dramaturgy of looks. The article also studies the transtextual games of the novel, which accompany its development throughout.

Maria Cabrera and Maria Sevilla have played a crucial role in contemporary catalan poetry in recent years. Their writing can be compared because the two poets share an interest for orality and rhythm; transtextuality and queer questioning. This paper attempts to read and analyse some poems in La ciutat cansada by Maria Cabrera and Dents de polpa by Maria Sevilla: the starting point of which will be Jacques Derrida’s concept of distance from his texts on women’s writing.

L’œuvre poétique de Joan Brossa, de son propre aveu, est née d’une expérience personnelle durant la Guerre d’Espagne. Le poète y a été blessé à l’œil, dans des circonstances qu’il a narrées à de nombreuses reprises. Cet article est une exploration du poème le plus explicitement lié à cette expérience initiale, «La bataille du Segre ou la deuxième naissance», de 1950. Au-delà de l’analyse stylistique et thématique, il vise à fournir des pistes pour l’exploration de l’œuvre littéraire des années 1950, dans Ball de sang et Poesia rasa principalement.

Cet article propose d’étudier la production poétique de Joan Brossa en 1960 sous le prisme du réalisme. L’imbrication des recherches littéraires et plastiques dans son œuvre explique l’écart de sa poétique vis-à-vis du réalisme engagé catalan et espagnol, qui parvient alors à un statut quasi officiel. Brossa propose, à la fois dans ses poèmes littéraires et dans ses poèmes visuels, de nouvelles méthodes de prélèvement direct sur le réel, qui relient ses questionnements en particulier au Nouveau Réalisme parisien.

Dans Mirall trencat alternent deux motifs opposés : le mouvement et l'immobilité. La tension entre les deux motifs se situe à l'intérieur même des personnages, des situations, et même de l'écriture rodoredienne. À partir d'un relevé et d'une brève description de ces alternances et de leurs nombreuses variations nous proposons une lecture ouverte du roman, qui correspond à la volonté de l'auteur de briser l'univocité de la mimesis de tradition réaliste.

On analyse ici, en complément de la communication de Glòria Bordons, les marques de catalanité présentes dans la poésie visuelle de Joan Brossa (Barcelone, 1919-1998), qui pour être moins nombreuses que dans l'œuvre littéraire traduisent néanmoins le même engagement civique.