Michel Margairaz, Olivier Feiertag, Groupe de Recherche d'Histoire (GRHis), Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Institut de Recherche Interdisciplinaire Homme et Société (IRIHS), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Université de Rouen Normandie (UNIROUEN), Normandie Université (NU), Institutions et Dynamiques Historiques de l'Économie et de la Société (IDHES), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Université d'Évry-Val-d'Essonne (UEVE)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay (ENS Paris Saclay), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1), Feiertag, Olivier and Margairaz, Michel, and Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay (ENS Paris Saclay)-Université d'Évry-Val-d'Essonne (UEVE)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Nanterre (UPN)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)
International audience; La Grande Guerre accouche de la banque centrale. Guerre totale, elle positionne les instituts d’émission en première ligne du front financier. Guerre mondiale, elle place les banques d’émission nationales au cœur du système des règlements internationaux. Largement ignoré par la théorie standard, ce fait est ici analysé à trois niveaux : à l’échelle des différentes places bancaires, d’abord, où la banque centrale s’impose comme la banque des banques et comme prêteur en dernier ressort ; à l’échelle des systèmes financiers nationaux, ensuite, où elle devient le banquier du Trésor ; à l’échelle internationale, enfin, à travers la gestion du contrôle des changes et la régularisation des cours des devises, en particulier sur les marchés des pays neutres.