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La manière d’occuper ses journées dépend d’abord du fait d’avoir ou non une activité professionnelle et secondairement, surtout pour les femmes, de vivre en couple et d’avoir des enfants. Les femmes accomplissent les deux tiers des tâches domestiques. La division genrée du travail domestique tend à se reproduire, les filles s’impliquant plus largement que les garçons dans les tâches ménagères. Les hommes à leur compte travaillent plus que les salariés et s’accordent moins de temps libre. Les cadres accumulent également beaucoup d’heures de travail, mais ils bénéficient d’horaires moins contraignants que les ouvriers et les employés. Par le recours à des services marchands, ils se libèrent des tâches ménagères les plus ingrates. Les ouvriers et les employés ont des distractions peu coûteuses comme la télévision, qui leur apporte peu de satisfaction, les jeux vidéo, les promenades, les visites rendues à l’entourage. Quand arrivent les périodes de chômage ou le temps de la retraite, ils s’investissent dans des activités de semi‑loisir telles que le jardinage et le bricolage. Si les «jeunes » constituent un groupe hétérogène, ils ont en commun un faible investissement dans les tâches domestiques, un intérêt pour les cultures numériques et les distractions à l’extérieur du foyer. Quant aux personnes âgées, elles privilégient les activités domestiques, le petit écran, la lecture et les promenades. Avec l’avancée en âge, elles passent progressivement du statut d’aidant à celui d’aidé ; le poids des tâches ménagères diminue, tandis que le temps alloué au repos augmente et les échanges avec l’extérieur se raréfient., Brousse Cécile. Travail professionnel, tâches domestiques, temps « libre » : quelques déterminants sociaux de la vie quotidienne. In: Economie et statistique, n°478-480, 2015. pp. 119-154.

Housing and types of accommodation of students in Paris. Within Greater Paris, housing market conditions only allow to a minority of students to live alone on their own. Most students have to find shared housing accommodations: within their own families, with other relatives, with friends, in university halls, or as married or unmarried couples. According to housing accommodations, student residential spaces are identified by means of a typology., Dans le contexte particulier du marché immobilier parisien, les étudiants qui parviennent à habiter seuls un logement indépendant constituent une petite minorité. La plupart trouve à se loger par le biais d'une cohabitation (au sens générique du terme), le plus souvent en continuant à habiter au domicile familial, et plus rarement en vivant en couples mariés ou non, avec des connaissances, ou dans une structure d'hébergement collectif. L'observation de leurs distributions spatiales et une typologie permettent de caractériser les espaces résidentiels des étudiants parisiens., Globet Francine. Logement et modes de cohabitation des étudiants parisiens. In: Espace, populations, sociétés, 1990-1. Scolarité et scolarisation - School intendance and schooling. pp. 121-133.

Caravaners and second home residents and their weekend activities. An analysis of weekend leisure activities can be made through habitat which is an important element in the lives of individuals and groups. Rather than looking at tourism and hotels, which are only the icing on the cake as far as leisure activities and even holidays are concerned, leisure activities can be tackled through lodging. Principal residences and secondary ones, after all, are a veritable factor in space occupation : a comparison between weekend caravanning and caravaneige (ski-resort caravanning) shows the differentiation between daily and weekend life styles, and that of the corresponding groups. Lived as a way of extension, compensation or frustration, leisure activities are both a break and a continuity in daily life, and can be understood only with reference to diverse factors : family group, position as regards revenue and production, inheritance, age : that constitute and condition this daily life, and which housing is part of., Utilizzatori di roulotte e « seconda casa » per il fine settimana L'analise delle attività di « tempo libero » puo essere fatta a partire dell'analise del modo di abitare chi ne è un elemento importante delmodo di vivere degli individui e del gruppi. In fatti, è possibile trattare delle pratiche di « tempo libero » a partire delle strutture di accoglimento, puitosto che a partire del turismo o dell' industria alberghiera chi sono soltanto le punte emergenti del « tempo libero » e delle vacanze. Le residenze principali e secondarie costituiscono, per primo, un vero modo di occupazione delle spazio ; il paragone con il « caravaning » di fine settimana e il « caravaning » invernale, fa vedere le differenze fra modi di vivere quotidiani e di fine settimana e quelli dei gruppi sociali correspondenti. Vissuto in modo « esteso », corne forma di compensazione o risultato di frustrazioni, il « tempo libero » è contemporaneamenti rottura e continuità del modo di vivere, e non puo essere inteso sinon per riferimento ai diversi elementi — gruppo familiare, situazione per rapporto alla produzione e al reddito — di cui il modo di abitare è parte intégrante., L'analyse des loisirs de week-end peut se faire à partir de l'habitat qui est un élément important du mode de vie des individus et groupes. Plutôt que de s'intéresser au tourisme et à l'hôtellerie qui ne sont que l'écume du loisir et même des vacances, il est possible d'aborder les pratiques de loisir par l'hébergement : les résidences principales et secondaires en premier constituent un véritable mode d'occupation de l'espace ; la comparaison avec le caravaning de week-end et le caravaneige montre la différenciation des modes de vie quotidien et de week-end et celle des groupes sociaux correspondants. Vécus sur le mode de l'extension, de la compensation ou de la frustration, les loisirs sont à la fois rupture et continuité du mode de vie, et ne peuvent se comprendre qu'en référence aux divers éléments — groupe familial, position dans la production et revenus, patrimoine, âge — qui le constituent et le conditionnent, et dont le mode d'habitat est partie prenante., Tauveron Albert. Caravaniers et résidents secondaires en week-end . In: Norois, n°120, Octobre-Décembre 1983. pp. 525-530.

Retired people in France: lifestyle patterns and cultural norms. Life-styles among retired people vary greatly according to their sex and former socio-occupational status. Daily activity patterns are also very heterogeneous: those who formerly had a very active social life differ from people who before retirement had a poorly developed network. Cultural norms which are underlying their social life and daily activities are examined. The cultural differences between retired teachers, managers from IBM and from the steel industry are discussed., Les modes de vie des retraités en France sont très diversifiés. La vie en couple est une situation beaucoup plus fréquente pour les hommes que pour les femmes. Les anciennes conditions de travail, l'appartenance socio-culturelle et le sexe différencient beaucoup les pratiques spatiales et quotidiennes des retraités. Les différents modèles culturels, sous-jacents aux attitudes et comportements des « anciens » (enseignants, cadres d'IBM et de la métallurgie) face à la retraite sont analysés et mettent en évidence les permanences et les changements dans le champ social de la vieillesse., Castelain-Meunier Christine, Fagnani Jeanne. Les retraités en France : mode de vie et modèles culturels.. In: Espace, populations, sociétés, 1987-1. Personnes âgées et vieillissement - Elderly people and ageing - Londres, juillet 1986. pp. 171-180.

FRE : La Roche-sur- Yon,. Vendée, Production d'espace, Processus d'urbanisation, Promotion immobilière, Modes de vie, Périurbanisation, Geoffroy Bernard. Remarques sur l'habitat rurbain ; l'espace péri-urbain de La Roche-sur-Yon. In: Norois, n°117, Janvier-Mars 1983. pp. 153-159.