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The 4/ 6 years old child writing without coding oral is likely to copy himself. Our hypothesis is that the encouragement to mobilize self-language promotes the disappearance of self-copy processes to the benefit of oral processes. 38 paired children have been taught during 8 didactic sessions. The 19 GE children write a sentence with an encouraging protocol. The 19 TG children write and draw. All children take three tests of individual invented spelling : a pretest, a middle-test and a post-test. We observe that the child who uses self-language overcomes visual conception of writing and gives up self-copy processes. Self-language allows him to memorise information in order to analyse the speech. The learning of this behaviour is essential to the mobilization of phonographic knowledge. This learning comes close to a procedural didactic that does not require any metalinguistic explanation., L’enfant de 4/ 6 ans qui écrit sans coder l’oral, s’autocopie volontiers. Notre hypothèse est que l’incitation à la mobilisation de l’auto-langage favorise la disparition des procédés d’autocopie au profit de procédés oraux. 38 enfants appariés bénéficient de 8 séances didactiques. Les 19 GE écrivent une phrase avec un protocole incitateur. Les 19 GT écrivent et dessinent. Tous passent un prétest, un test médian et un post-test individuel d’écriture inventée. Nous observons que l’enfant qui recourt à l’auto-langage, dépasse une conception visuelle de l’écrit et abandonne l’autocopie. L’auto-langage lui permet de maintenir l’information en mémoire pour analyser l’oral. L’apprentissage de ce comportement est indispensable à la mobilisation des correspondances oral/ écrit. Il relève d’une didactique procédurale qui ne nécessite pas d’explication métalinguistique., Cussac Pomel Jocelyne. L’enfant apprenti-scripteur… De l’autocopie à l’auto-langage. In: Spirale. Revue de recherches en éducation, n°44, 2009. Enseigner et apprendre à lire-écrire à l’école, sous la direction de Jacques Fijalkow. pp. 9-30.