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Le 20 janvier 2017, Donald Trump devenait le 45e président des États-Unis. Si l’élection d’un candidat dénué de toute compétence politique apparaît pour de nombreux spécialistes comme une anomalie dans l’histoire des États-Unis, nous démontrerons, a contrario, que celle-ci s’inscrit dans une certaine continuité. Dans l’Amérique contemporaine, l’importance de la maîtrise de l’appareil politique s’efface au profit de la capacité à faire valoir une certaine image, et à exploiter l’imaginaire qui en découle. Afin de mieux saisir l’ascension de Trump jusqu’à la présidence, on évoquera dans un premier temps la spectacularisation à outrance de la fonction exécutive aux États-Unis. Dans un deuxième temps, on constatera par conséquent que ce personnage médiatique était en réalité taillé sur mesure pour une course à la Maison-Blanche. Dans un dernier temps, on soulignera que, lors des élections de 2016, Trump sut identifier, puis s’approprier l’électorat dont il avait besoin pour conquérir le pouvoir, tout en instrumentalisant le Parti républicain., Ricaud Raphaël. De la Trump Tower à la Maison-Blanche. In: Recherches Internationales, n°120, 2021. États-Unis : le désastre des années Trump. pp. 17-33.

En 2011, la secrétaire d’État à la Public diplomacy, évoquait l’importance du «Printemps arabe». Dans un espace géopolitique bouleversé, McHale constatait que l’Amérique devait désormais dialoguer avec de nouveaux acteurs, qui participent à l’élaboration d’un monde en devenir. Pour ce faire, elle prônait un recours plus systématique à la public diplomacy, ainsi qu’au numérique. Était-ce pour inscrire le département d’État dans l’air du temps ou y avait-il un véritable changement de paradigme ? Pour répondre à cette question, l’article s’intéresse aux moyens numériques déployés par le département d’État, aux révolutions arabes (qui furent saluées par Washington en tant que projection idéalisée de la démocratie), et à l’importance des récits qui accompagnent les bouleversements technologiques. En définitive, la visée d’une public diplomacy numérique fut autant nationale qu’extraterritoriale., Ricaud Raphaël. Diplomatie d’influence numérique lors du premier mandat Obama. In: Recherches Internationales, n°106, 2016. Amérique les années Obama. pp. 93-109.